Alec Benjamin est venu faire son premier live en France en février dernier aux Étoiles. Il revient en cette fin d’année pour jouer dans un Trabendo complet. 

En première partie nous pouvons écouter la chanteuse April. Accompagnée de sa guitariste elle nous propose 15 min de chansons très posées, racontant doucement ses histoires.

Le deuxième à se présenter est Boy in Space. Il s’agit là d’un chanteur et son claviériste, faisant des musiques aux sons de synthé et percussions enregistrées. Le chanteur complète les instruments d’une guitare sur une chanson en milieu de set. La voix chantée aiguë du frontman semble plaire à la foule. Cela fait réagir la majoritaire et jeune gente féminine de ce soir avec, notamment, ses trop nombreux « yeaaah yeah ». Le public semble convaincu, c’est donc un défi remporté.

21h15, les lumières s’éteignent, la foule crie à tout rompre. Alec Benjamin arrive sur scène, les premières notes de Boy in the Bubble démarrent et tout de suite la chanson est entonnée par le public.

Le moins qu’on puisse dire c’est que le public de l’américain connait bien les chansons de son idole. Que ce soit Swim, Outrunning Karma, les paroles sont connues par chœur. La douceur des mélodies permettent de bien constater cela.

Le groupe autour du chanteur est composé d’un bassiste, un batteur et un claviériste. Pour Kill Someone For You, Alec troque sa guitare acoustique contre une électrique le temps de la chanson.

Après If We Have Each Other, qui est fortement reprise par la foule, Alec Benjamin nous propose une nouvelle chanson, pas encore disponible au moment du concert. Il s’agit de The Book Of You And I, une chanson qui, comme il précise, parle de sa première petite amie et sa première peine de cœur qui lui est liée.

Le chanteur nous interprète une de ses premières chansons, Paper Crown, en version acoustique au piano. Il reprend sa guitare pour nous compte son histoire d’un garçon né en 1994 qui apprend difficilement que la vie n’est pas aussi belle que les histoires qu’on s’en invente.

Alors qu’il finit Must Have Been the Wind, Alec Benjamin prend en main son micro pour le titre suivant. Après avoir laissé sa guitare à un musicien venant le remplacer, il nous interprète une autre nouvelle chanson : Mind is a Prison.

Le jeune artiste évoque à quel point la ville de Paris lui tient à cœur. Après avoir été révoqué par son ancien label (NdlR: ce qui lui a inspiré The Worst Day of my Life), il a commencé à jouer dans les files d’attentes de concert pour faire parler de lui. Et c’est de passage à Paris, pour la première partie de Marina Kaye à l’Olympia, qu’il est allé dans la file pour Shawn Mendes à Bercy faire cela pour la première fois.

Death of a Hero et Jesus in LA finissent le set, et le départ du chanteur sans jouer la chanson phare semble horrifier certains spectateurs pas encore adepte du principe de rappel. Car c’est bien évidemment qu’Alec revient jouer Water Fountain, puis son incontournable tube radiophonique Let Me Down Slowly.

Concert tout en douceur, très posé. Un artiste plein de bons sentiments, aimant partager la musique qu’il crée. On lui souhaite de continuer son travail et, qui sait, faire un Trianon la prochaine fois.

Setlist :

1. Boy In the Bubble
2. Swim
3. Outrunning Karma
4. If I Killed Someone For You
5. If We Have Each Other
6. The Book Of You And I
7. Steve
8. Paper Crown (acoustic piano)
9. 1994
10. Must’ve Been the Wind
11. My Mind Is a Prison
12. Death of a Hero
13. Jesus in LA
Rappel
14. Water Fountain
15. Let Me Down Slowly

Report : Gaël ; Photos : Charles

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