Live reports | Superbus à Dijon !

Le jeudi 23 octobre, le public de Dijon s’est regroupé dans la petite salle du Cèdre pour retrouver Superbus. Une occasion en or de découvrir leurs nouveaux titres, et de revivre la nostalgie des anciens !

Nous étions une armée

La soirée s’ouvre sur Nous étions une armée. Le duo masculin composé de Léo Nivot au chant et de son comparse Rémi Le Taillandier à la guitare nous a fait découvrir ses morceaux. Malheureusement, bien que le groupe soit de toute évidence très animé par la bonne volonté, l’ambiance a du mal à décoller. Quelques longueurs et un son approximatif ont eu raison de l’attention du public, impatient de voir la tête d’affiche.

SUPERBUS

Le public de Dijon a assez patienté : il est l’heure pour Superbus d’arriver sur scène ! Le groupe débarque sur OK KO et enchaine avec Baby Boom. Ces deux morceaux extraits du dernier album font mouche immédiatement ! La petite scène du Cèdre est quelque peu étroite pour accueillir l’ensemble du décor, mais cela ne freine pas Jennifer Ayache qui fait des allers/retours d’un bout à l’autre de la scène pendant Mes défauts (et pendant la majeure partie du concert!).

Le fond de la scène est jonché d’une grande estrade sur laquelle la chanteuse se déplace et s’allonge afin d’interpréter Ça mousse, que le public accueille plus que chaleureusement. Même près de 20 ans après sa sortie, l’album Wow et ses titres fait toujours autant d’effet !

L’ambiance bat son plein sur Apprends Moi. Lors de ce morceau, l’intégralité du public saute dans la fosse, alors que les personnes situées dans les balcons se lèvent également ! Jennifer Ayache en profite pour faire un tour complet de tous ses compères et présente ainsi tous les musiciens et membres de Superbus au public de Dijon. Juste après, la chanteuse retourne sur la grande estrade en fond de scène, et le grand écran au fond projette des couleurs évoquant un coucher de soleil. On ne voit ainsi plus que l’ombre de Jennifer Ayache alors qu’elle interprète All Alone.

L’ambiance ne se tasse pas et continue de décoller avec Mauvais réflexe et la mythique Lola ! Sur cette dernière, le public reprend les refrains et saute avec une énergie démesurée ! Après ce moment mythique, le groupe enchaine plusieurs titres extraits de OK KO : Aseptisé, La locomotive, et la plus douce Paris Paris interprétée en acoustique.

Jennifer Ayache s’adresse à l’audience en demandant si certaines personnes sont là depuis les tous débuts de Superbus, c’est à dire depuis le tout premier album Aéromusical, ce qui semble être le cas d’une certaine partie du public. La chanteuse indique alors que la chanson suivante est dédiée à ce public qui les suit depuis toujours, avant d’interpréter Stereo Song. « T’as connu d’autres musiques, on n’a pas fait de réflexions. Mais t’as pas oublié, non j’ai pas oublié, quand on est ensemble, mon dieu comme c’est bon!« . Après cela, nous faisons un grand pas dans le passé et le groupe interprète Tchi Cum Bah!, justement extrait de leur tout premier opus.

A partir de cet instant, le moment est vraiment venu pour le public de Dijon de retomber dans la véritable nostalgie de Superbus ! Le groupe enchaine les anciens tubes en interprétant Radio Song, Travel The World, ou encore la mythique Pop’N’Gum. Le concert ne peut s’achever sur nul autre que le plus grand classique du groupe: Butterfly. Lors de tout le concert, les morceaux ont été joués de façon assez « concise » : on aurait pu imaginer que Superbus fasse durer le plaisir, reprenne des refrains classiques pour faire encore plus participer le public de Dijon, ce qui n’a pas forcément été le cas. Toutefois, pour ce dernier titre, le groupe s’éternise et semble avoir du mal à quitter la scène et son public. Superbus fait durer le plaisir, reprend le refrain, fait chanter le public. Jennifer Ayache, ayant repéré une petite fille au premier rang de la salle, tente de la faire chanter au micro, en demandant au public de reprendre les « Ah-ah-ah » très bas, pour ne pas l’intimider.

Le groupe fait ensuite ses aurevoirs sur scène sous un tonnerre d’applaudissement. Les membres de Superbus semblent avoir du mal à quitter la scène, et Dijon a tout autant de mal à les laisser partir, continuant les acclamations. En live, rien ne vaut une audience de millenials nostalgiques des titres de leur adolescence ! Le temps d’une soirée, Superbus nous redonne en quelque sorte notre âme d’enfant, en nous offrant un moment de fun et de partage dont on se souviendra !