Amenra était sur scène Vendredi soir, en set acoustique !

Après une interruption bien trop longue, la musique reprend ses droits. Et c’est dans un Rex de Toulouse refait de fond en combles qu’il fallait être ce vendredi soir. Amenra, avec un set revu et corrigé à la sauce acoustique, pour moins de violence et plus d’intensité. Je vous conte ça !

FAAWS

C’est aux Tarnais de Faaws que revient la lourde tache d’ouvrir la soirée. Leur Trip-Hop mâtiné d’Electro Dark a clairement le mérite d’obtenir l’adhésion global d’un pit venu voir un autre style de musique. Clairement, le duo mixte a un gros potentiel. Reste à peaufiner la cohésion naissante entre le bassiste, Jérôme, et Aurélie, qui gère la voix (extraordinaire de justesse et d’émotion) et le clavier dj set. Good Job. Après avoir remercié Amenra de leur avoir offert cette opportunité, ils laissent la place à…

THE DEVIL’S TRADE

Cette soirée étant placée sous le signe de l’acoustique, quoi de mieux qu’un véritable barde pour envoyer du rêve ? Dàvid Màko, artiste Hongrois, toujours seul aux commandes de son projet, vient ici présenter The Call Of The Iron Peak, son troisième album, le premier sous le label Season Of Myst.

Une Dark Folk minimaliste, basée sur la voix chargée d’émotion de l’artiste, et d’une guitare. Voire d’un banjo d’où sortait un son carrément hanté.

L’artiste semblait malheureusement chagriné par son retour son, mais cela ne l’a pas empêché de délivré un set émotionnellement chargé, ou le folklore se mêle à la mystique. On sort du set sans trop savoir ce qu’il s’est passé. Néanmoins, place maintenant à Amenra.

AMENRA

Les Belges d’Amenra ont fait les choses bien. Ils ont préparé non seulement un set acoustique faisant la part belle à leur dernier opus, De Doorn. Mais également une disposition scénique peu banale (et le cauchemar des photographes ), à savoir circulaire, telle une oraison funèbre, voire un concil de sorcière. Lumière venant par le bas. Dans tout les cas quelque chose de sombre nous attend.

Et nous ne serons pas déçus. Rien à voir avec ce qu’ils proposent habituellement. Pas de violence ici. Juste une initiation mystique. De la beauté dans la noirceur. Minimaliste, mid tempo, mais terriblement efficace. Ou le violon à toute sa place. Il paraît vite évident que De Doorn a aussi été écrit pour cette configuration.

Le groupe quitte la scène après un set d’une heure trente, de manière processionnelle, un par un, puis la lumière s’éteint, la musique aussi. Fin du show. La claque. Merci Amenra. Impossible néanmoins d’avoir la setlist pour vous la partager.

Excellente date, cela donne envie de revoir Amenra, au Rex de nouveau, Grace a Noiser, dans un format plus classique cette fois.

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