Le label Floral Records est un habitué de nos pages : nous les aimons, ils nous aiment (enfin, on l’espère). Il nous a donc paru évident de prendre la voiture pour filer au Bateau Ivre de Tours afin d’assister à leur nouveau format : le Club Floral.
Le Club Floral, c’est une version réduite de la Floral Party, événement récurrent visant à faire jouer toute une nuit différents artistes signés sur le label. La seule différence ici réside dans la taille de l’affiche et l’heure de fin, rapprochant le Club Floral d’un format de concert plus classique.
Pour cette première édition, c’est Spore qui tient la barre, accompagné des nouvellement signés Dab Rozer et d’Alien Tears en ouverture, seule exception de la soirée : l’unique musicien non signé sur le label.
Alien Tears : ouverture en solo
Le musicien tourangeau derrière Alien Tears joue ce soir à domicile, pour la deuxième fois de l’année au Bateau Ivre, de son propre aveu, et fait face à un public venu en nombre dès l’ouverture ! Les 220 personnes attendues ce soir répondent presque toutes présentes alors que l’artiste entame son set à 20h30.


Sa musique est une forme expérimentale d’électronique où la voix, qu’il pose sur ses instrus, sert davantage à enrichir l’instrumentation qu’à apporter une réelle plus-value lyrique. Et si ouvrir une soirée est déjà un défi en soi, le faire seul ajoute un poids supplémentaire… qui ne semble en aucun cas peser sur les épaules d’Alien Tears. C’est propre, maîtrisé, exécuté avec précision. Bien que sa présence scénique soit limitée par sa position derrière les claviers, le musicien emplit la salle de son aura, offrant une ouverture parfaitement adaptée.
Dab Rozer : la conscience de la folie
Alors que l’expérimental plutôt sérieux d’Alien Tears finit de résonner dans nos têtes, c’est le moment de laisser le cerveau de côté le temps d’une heure, histoire de profiter dans les meilleures dispositions du set de Dab Rozer, premier artiste de la soirée issu de l’écurie Floral.


Sur des instrus redoutablement efficaces, exécutées de main de maître par les deux musiciens qui l’accompagnent, Dab Rozer enchaîne classique sur classique, avec une fusion particulièrement réussie avec le public (n’en déplaise à la vidéo sortie sur Insta et TikTok montrant un extrait bien choisi). On tombe le pull, car le mercure grimpe en flèche.
Malgré un taux de blagues à la minute largement supérieur à la moyenne nationale, les prods restent quali, solides, et seront bientôt disponibles sur album.
Spore : listening session ultra dynamique
Vient enfin le plat de résistance : Spore, venu proposer un dernier concert avant la sortie officielle de leur premier album, le 28 novembre. La setlist est simple : tous les morceaux de l’album.


Une quasi listening party donc, sauf que l’énergie dégagée ce soir serait bien difficile à reproduire dans votre salon. Ce n’est pas le premier rodage du quintette, qui développe une connexion mutuelle sincère sur scène, au fil de leurs nombreuses interactions. L’unité formée sur scène se reflète jusque dans le public, déjà conquis, qui déploie toute son énergie pour transformer la salle en masse humaine en ébullition.
L’occasion pour moi de découvrir sur scène le rendu live de l’album Ouverture, qui promet d’être une entrée en matière particulièrement réussie… Mais ça, on en parlera dans la chronique qui arrive bientôt (ou qui sera déjà publiée si vous lisez ces lignes après le 28 novembre).










































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