Live reports | Halestorm amène Bloodywood à l'Olympia

Halestorm est de retour à Paris pour électriser l’Olympia. Le groupe américain est prêt à défendre Everest, leur nouvel album sortit en août.

Bloodywood

Les américains ne sont pas venus seuls ce soir. Ils ont amené l’Inde dans leurs bagages avec le groupe Bloodywood. Nous les avions vu en avril au Bataclan pour un puissant concert en tête d’affiche. C’est un plaisir de les revoir ce soir.

Dès les premières notes de Gaddaar on sent qu’une partie de la foule est là pour eux, ou du moins les connait plutôt bien. Un wall of death est déjà demandé, et suivi, sur le pont du morceau. Après le puissant Aaj, un wall of death spontané se fait sur Dana Dan.
L’apprécié Bekhauf, avec Baby Metal en version studio, est joyeusement reçu.

Le groupe continue de remuer les foules avec Nu Delhi qui donne lieu à un wall of death spontané, plus un autre demandé ultérieurement. Un de plus arrive également sur Halla Bol.
Machi Bhasad permet également de libérer son énergie en trop. Bloodywood demande au public de s’accroupir avant de se laisser aller au rythme de la chanson.
Le groupe indien a largement rempli le rôle en chauffant la salle comme il se doit.

Setlist :

Gaddaar
Aaj
Dana Dan
Bekhauf
Nu Delhi
Halla Bol
Machi Bhasad (Expect a Riot)

Halestorm

C’est au tour des américains de Halestorm d’entrée sur la mythique scène de l’Olympia. Un drap blanc a été déployé, cachant la scène. Le groupe fait son entrée avec des jeux d’ombres sur le rideau. Puis ce dernier tombe dévoilant les musiciens qui démarrent Fallen Star.

Le groupe est connu pour alterner ses morceaux un peu chaque soir. Et aujourd’hui nous avons le hit I Miss the Misery dès le deuxième morceau. Celui est suivi de près par Love Bites (So Do I), déclenchant les premiers du set. Nous avons le droit aussi à Do Not Disturbed qui est plus rarement joué ces dernières années.

WATCH OUT est le premier extrait du dernier album Everest. Ensuite le groupe fait un hommage au regretté Ozzy Osbourne avec une reprise de sa chanson Perry Mason.
Un piano est apporté pour Like a Woman Can, où Lzzy Hale nous fait une nouvelle prouesse vocale dont elle est accoutumée. Le piano est réutilisé dès How You Will Remember Me ?.

Les lumières sont de sortie et les guitares à double manche aussi pour le puissant I Am The Fire. Des petits pogos sont lancés durant le morceau.
C’est ensuite le moment de trinquer. Le groupe nous fait un bref extrait de Familiar Taste of Poison, un verre à la main avant de boire à notre santé.
Lorsque Halestorm reprend sur Rain Your Blood on Me, la foule de l’Olympia se lance à deux reprises dans des wall of death spontanés.

C’est au tour du batteur Arejay Hale, le petit frère de la chanteuse, d’avoir son moment de gloire avec un sacré solo. Il demande au public un circle pit sur un solo de batterie, qui est exécuté avec un visible plaisir. Le retour du groupe complet avec Freak Like Me maintient l’énergie du public. Quelques slameurs font même leur apparition, portés par la foule.

Nous sommes le 17 novembre 2025, quelques jours avec le triste dixième anniversaire des évènements du Bataclan. La chanteuse touche quelques mots émouvants avant de brillamment enchainer sur le morceau Back From the Dead.

Nous terminons le set avec un concentré du dernier album. Le rugissant K-I-L-L-I-N-G précède l’éponyme Everest. Et I Gave You Everything termine la triplette.
Cependant il reste encore un rappel où il reste un extrait d’Everest avec Darkness Always Wins. Il reste encore de la pêche au groupe pour sortir I Get Off avant de conclure sur l’émouvant Here’s to Us.

Halestorm réussi toujours à retourner la salle où le groupe passe et l’Olympia n’y aura pas échappé. Lzzy Hale est toujours d’une puissance vocale impressionnante. Le groupe émane une énergie et une sympathie folle qui nous embarque dans un tourbillon de musique. Bravo et à la prochaine.