Ce dimanche 27 Janvier 2019, le Zénith de Paris recevait une icône légendaire du Heavy Metal : Judas Priest! Et Rob Halford, leader charismatique du groupe malgré ses 67 ans, nous a donné un concert incroyable…


J’ai eu la chance de les voir 3 fois en 2015 sur la tournée « Redeemer Of Souls » que j’ai adoré : Paris Zénith le mercredi 17 Juin 2015 suivi d’un Hellfest grandiose puis d’un Wacken d’exception… J’ai adoré ce concert pour finir le Wacken le plus chaotique que j’ai connu! En voici une vidéo:

Mais comme je n’en avais pas assez, je les ai revus 2 fois pour la nouvelle tournée : « Firepower » lors du Hellfest 2018 ainsi qu’au Wacken 2018. J’attendais donc ce 6e show avec impatience car les show en salle sont plus longs qu’en festivals.

C’est donc à 17h30 (ouverture des portes) que j’avance tranquillement, excité à l’idée de revoir pour la 6e fois les légendes!

19h l’heure du show de la première partie : Disconnected (Groupe Français originaire de Troyes signé par Apathia Records). Le groupe ne cache d’ailleurs pas sa joie d’ouvrir pour Judas Priest.

Les membres du groupe sont :

Adrian Martinot : Compositeur/Guitariste
Ivan Pavlakovic : Chanteur/Parolier
Romain Laure : Basse
Florian Merindol : Guitare
Jelly Cardarelli : Batterie

Et quel groupe… Les français débordent d’envie et d’énergie. Avec un set d’environ 30 minutes, ce groupe d’un style mélangeant Modern Metal et Metalcore nous a fait une démonstration de ce qu’un bon groupe français sait faire. Avec un chanteur en grande forme : une voix superbe, que ce soit en Clean ou en Saturation, une communication irréprochable avec le public, mais aussi des solos très propres, une rythmique bien carrée et des musiciens qui sautent en jouant. Disconnected malgré son nom est bien connecté au Zénith pour faire partie de la relève française. Très modestes, allant presque jusqu’à s’excuser d’avoir fait attendre les fans de Judas Priest 30 minutes avant l’arrivée des légendes, c’était un honneur pour eux de jouer devant 6000 personnes.

Premier morceau : Il s’agit du titre « Living Incomplete« . Ce morceau est vraiment super. Avec une intro tapping à la guitare tel un Gojira en folie, un bon growl bien énervé et un « foutez moi ces mains en l’air Paris » comme première parole le groupe attaque le riff principal. Ce riff fait vraiment penser à Arch Enemy avec du Growl bien présent et un riff tranchant / bien rythmé. Suivi d’un refrain magnifique avec des belles harmonies et surprise : il chante aussi bien en voix claire! Très beau timbre de voix! Suivi encore d’un couplet puis du refrain pour continuer sur un très beau bridge avec des accords posés à la guitare en son clean. En 2e partie de ce bridge, ce sont les mêmes accords, mais cette fois ci avec le groupe entier par dessus : Guitare saturé, basse électrique, batterie et la voix claire du chanteur. Puis on arrive sur un riff assez Core/Djent avec des bonnes saccades qui vont retourneront la tête pour terminer en suspens. Le public est surpris par ce début et en bien : le groupe a été très applaudi par la prestation.

Le groupe blague et discute avec le public : « Voilà c’est magique ce qui nous arrive encore … On s’appelle Disconnected… On est un putain de groupe français, ça fait pas longtemps qu’on existe. On vient juste de revenir de tournée en première partie de monsieur Tremonti à travers toute l’Europe. Et ce soir on est là devant vous tel les enfoirés les plus chanceux de France, une fois de plus ce soir on ouvre pour des pionniers, on ouvre pour des légendes, on ouvre pour des dieu du Metal, faites moi un putain de bruit pour Judas Priest! »

Les fans crient et applaudissent, le chanteur enchaîne: « La prochaine elle est parfaite pour se briser la nuque, il s’agit de « Blind Faith« !

C’est donc sur « Blind Faith » que le groupe enchaîne, un tempo environ à 80 au début puis a 160 ensuite tout le long de la chanson. Ce riff est un mélange encore de Arch Enemy et de Metalcore mais il y a aussi des petites inspirations progressives dans l’harmonie du refrain (des couleurs musicales surprenantes). Pour ma part je préfère le 1er morceau mais, ce morceau est vraiment sympa. On arrive sur le bridge très Arch Enemy, surtout avec les petites mélodies, les pauses, le style Core/Death Melo/Thrash etc… Le morceau finit sur le refrain final et le public applaudit encore une fois.

Le chanteur repars encore sur un discours le temps que les musiciens se reposent les mains: « Vous pouvez pas savoir à quel point on est en train de kiffer, c’est juste incroyable, vraiment incroyable. On va dire merci à la chance, merci à nos proches et merci à vous d’avoir l’esprit ouvert. Et de venir avec vos sourires, votre énergie et cette putain de passion chevillée au corps pour cette putain de musique qui est la nôtre : le Metal! »

En 3e position de setlist, on tombe sur le morceau « Losing Yourself Again« , qui est un bon moyen, comme son chanteur l’a expliqué de sauter partout. Ce morceau à 110 bpm commence par une mélodie en octave grattée à la double croche accompagné d’une guitare qui joue des rythmiques bien groove en power cordes. Le chanteur commence à chanter sur le couplet accompagné en première partie uniquement d’une section guitare clean avec de la reverb ou du chorus, d’une basse électrique légère et d’une batterie soft. Le pré refrain est avec guitare lead en effet wahwah, qui donne un effet sympa au morceau et une petite montée en puissance pour arriver sur le refrain. Ce refrain est basé du même riff que l’introduction avec des paroles en plus en voix clean erraillée à la Kurt Cobain. Le morceau continue et arrive ensuite un riff lourd où le chanteur utilise tout son potentiel vocal pour amener le premier vrai solo de la soirée. Le guitariste s’en donne à cœur joie pour notre plus grand plaisir avant d’enchaîner, sur le refrain final de la musique et nous faire headbang violemment et comme ci cela ne suffisait pas le chanteur vide son souffle dans son micro et laisse la musique s’arrêter d’un coup brusquement.

On enchaîne direct après une petite introduction orientale et un fond orange assez troublant sur « Fall Our Sakes« . Ce 4e et avant dernier titre du set vous décollera les cervicales tellement vous allez secouer vos cheveux. Et ce riff du refrain est vraiment influencé par Gojira on retrouvera les petites harmoniques et les cordes de guitare frottées avant la première case pour donner un style très identifiable. Gojira adore utiliser tout cela. Les riffs sont vraiment très lourds avec beaucoup d’effet, de la wahwah, et de la dissonance sur certains passages. Ensuite on enchaîne sur un solo assez sympa avec beaucoup de techniques, assez impressionnant et très propre, un gros bravo à lui.

Dernière prise de parole du chanteur : « Merci, merci infiniment … On arrive déjà à la fin de ce set pour nous » (dit t’il essoufflé). « Vraiment je tiens à vous remercier du fond du cœur pour ce putain d’accueil, parce que je sais qu’on est très différent de Judas Priest. Évidement en terme de carrière et de talent on est un grain de sable et eux c’est l’océan .. Même si en terme de style, et ça fait plaisir, ça fait plaisir de voir, qu’il n’y a pas que des gens haineux derrière des ordinateurs, il y a aussi des vrais gens qui viennent kiffer la musique et qui soutiennent la scène française merci pour ça !!! C’est vraiment un plaisir et un honneur de jouer pour vous ce soir. Et le dernier titre porte le nom de notre album, de notre premier album, j’espère le premier d’une longue liste. ça s’appelle : « White Colossus »! »

Avec des influences Slipknot/Stone Sour, ce morceau se montre plein d’émotion: voix clean, puis parlée, qui raconte une histoire. S’en suivent solos et refrains, le chanteur crie, le groupe se donne à fond pour son dernier morceau! Avec un passage un peu dissonant, le morceau continue de se dérouler jusqu’à finir en apothéose sous les applaudissements du public!


Le chanteur crie : « A bientôt… On s’appelle Disconnected et on est ici pour longtemps! Un grand merci s’il vous plait à Drouot Production de nous avoir donné cette opportunité et si ça vous emmerde pas trop, on va faire une belle photo de famille avec vous le Zénith! »

SETLIST :

Intro

Living Incomplete

Blind Faith

Losing Yourself Again

Fall Our Sakes

White Colossus

Pour ceux qui voudraient découvrir nos frenchies, voici un petit extrait:

 

 

JUDAS PRIEST

Le changement de scène se fait assez rapidement (même pas 30 minutes), il n’y avait pas beaucoup de choses à enlever à part la batterie de Disconnected! La scène de Judas Priest était déjà prête d’avance pour un changement rapide mais il manquait le fameux rideau de l’album Firepower. Avec des longues phrases en anglais écrit sur cette belle toile, le public commence à crier d’excitation, puis la musique Black Sabbath « War Pigs » se fait entendre. Tout le monde commence à comprendre que le concert approche à grand pas, le Metal God et son équipe vont bientôt arriver… Le Zénith fait tomber les lumières, l’introduction de Firepower (non présente sur l’album) résonne, les fans hurlent PRIEST PRIEST PRIEST!!!
D’un coup le rideau tombe, Richie Faulkner avance vers le public tout seul au départ et le groupe commence à jouer. JUDAS PRIEST IS BACK!!!

Et ils attaquent fort pour la première, avec le titre « Firepower » premier titre du dernier album du même nom. On est instantanément propulsé dans l’univers légendaire de Judas Priest : un morceau avec un tempo assez rapide, un riff qui envoie, un scream aigu digne de notre Metal God. C’est parti pour 3min30 de bonheur entre couplet, refrain, bridge mélodique et rythmique suivis d’un solo où Richie Faulkner se déchaîne sur sa guitare. Et qu’est ce qu’il est en forme notre Richie ce soir… Il a non seulement la pêche mais aussi le sourire et joue dès le premier solo avec les fans exprimant sa joie de nous faire vibrer avec ses notes très bien placées. On remarquera une scène magnifique vêtue du symboles Priest Jaune).

Le groupe enchaîne sans pause avec un titre très vieux de l’album Hell Bent For Leather sorti en 1979, du nom de Running Wild. Ce morceau très heavy avec un tempo similaire à Firepower donne un style bien vintage mais entraînant, pour moi c’était une bonne surprise que je n’attendais pas et j’avais hâte de voir la suite de la setlist qui est vraiment différente de ce que l’on propose d’habitude. On notera toujours la signature vocale de Rob Halford qui jouera parfois sur quelques notes contre Richie qui les reproduira comme une compétition amusante. Richie modernise vraiment les solos au niveau du jeux et du son, leur donnant vraiment une fraicheur indispensable selon moi à la qualité moderne du groupe.

On enchaine le 3e titre avec « Grinder » un titre de l’album légendaire nommé British Steel sorti en 1980 nous offre un riff assez Hard Rock type « AC/DC » très entrainant, ce morceau est joué assez souvent et il est toujours très apprécié par le public. C’est presque impossible de se retenir de bouger. Le groupe et les fans d’ailleurs sur ce morceau ont une démarche sympa : il faut se mettre en position jambes écartées et se balancer de gauche à droite sur chaque temps du morceau. Cela donne vraiment un super visuel et beaucoup de groupe de Heavy Metal ont utilisés cette danse. On notera pour finir que Richie Faulkner sur ce morceau va montrer de son influence Zakk Wylde, Randy Rhoads, et Van Halen avec des phrases improvisées en tapping, vibrato avec harmoniques artificielles, ainsi que le fameux slide mediator en même temps qu’un mélange hammer/pull-off.

Rob Halford parle enfin et pour ses premières paroles il annonce fièrement : « Judas Priest is back« ! Tout le monde crie. Rob continue et annonce le fameux 4e morceau: Sinner, issu de l’album Sin After Sin sorti en 1977! Mais la version live donne une sacrée pêche surtout au moment ou notre cher Metal God nous crie ses fameux SINNER SINNER SINNER. Mais il y a d’autres raisons à cette modernisation, et vous allez dire Richie? Et bien oui … Richie, encore lui, modernise presque a lui seul le morceau avec ses improvisations complètement folles pour notre plus grand plaisir, malheureusement c’est presque de façon abusive, car il rajoute des solos et des mélodies presque partout. L’énergie est également plus intense car les instruments sont plus modernes contrairement au CD. Ils donneront donc une toute autre version du titre qui, pour ma part est meilleure. On peut noter que cette chanson est un mélange de Heavy Rapide avec de beaux solo et un refrain qui nous fera headbanger de manière plus lente. Rob se tient à côté de Richie au moment du solo et fait un appel à la force pour lui lever sa guitare (référence à Star Wars), Richie deviens incontrôlable dans l’improvisation avec beaucoup de jeux en vibrato et harmoniques puis des plan très rapides surviennent. Rob fera la même chose avec Andy Sneap qui nous fera un solo.

C’est donc sous un décor Big Ben angoissant avec un batteur tout seul au début, qu’on approche du 5e titre, ou devrais-je dire le fameux « The Ripper » de l’album Sad Wings Of Destiny de 1976,
Les fans claquent tous des mains et crient et d’un coup le morceau commence.. L’effet palm muting (pomme de la main sur les cordes de la guitare pour muter le son) donne un effet temps limité comme si la personne risquait de se faire attraper.

Pour le 6e titre on tombe sur un de mes nouveaux morceaux préférés, j’ai nommé : « Lightning Strike » sorti sur le dernier album Firepower en 2018 (lien plus bas). Ce morceau très rapide est comme un mur du son. Rien que le riff du début avec les octaves au niveau mélodique de Richie vous donneront envie, des mots « Demons » ou encore « Ready For Lightning To Strike » lors du refrain vous entraineront dans une spirale infernale, vous ne pourrez plus vous en passer. Si vous aimez le Heavy Metal ou que vous souhaitez le découvrir avec un son Neuf, ce titre est fait pour vous, et en live c’est une réussite incroyable. Le pré-solo de Richie Faulkner est magnifique, il n’est pas rapide mais les mélodies sont en harmonie avec Glenn Tipton qui, normalement joue l’autre partie mélodique, mais il est remplacé par le légendaire Andy Sneap pour cause d’un diagnostic de la maladie de Parkinson. Andy avant de se faire engager pour la tournée, a produit l’album Firepower.

Pour le 7e titre on tombe sur un morceau un peu plus calme : « Desert Plains » de l’album Point Of Entry  sorti en 1981. Comme son nom l’indique cela fait penser à un voyage à cheval ou en voiture style Western moderne dans un paysage type route 66. Le début est juste une mélodie avec la caisse claire frappée, puis le riff commence avec une basse bien prononcée tout en continuant ce voyage, elle est sympa mais ne fait pas partie de mes préférées du set, je trouve que c’est plus une musique de transition et il y en aura plusieurs comme celle ci.

Rob Halford en transition parle un petit peu au fans en avouant son admiration pour son public.

Pour le 8e titre, Judas Priest ont décidé de revenir à leur nouvel album Firepower avec le titre « No Surrender » et ils ont raison de ne pas refuser de se rendre maintenant car le show n’est pas du tout fini. Ce titre est très catchy par moment mais aussi très mélodique, c’est une une ballade mais très punchy avec de belles mélodies, des harmonisations, des solos, pleins de mélancolie tout en restant en disto: le riff principal de No Surrender est vraiment magistral. On notera sur ce titre la présence du clip sur grand écran avec Glen dessus ce qui rendra suite à sa non présence un côté très nostalgique.

Richie, sous les projecteurs, enchaîne avec un tube, j’ai nommé : « Turbo Lover » de l’album Turbo sortie en 1986. C’est l’un des seuls tubes de Judas Priest que l’on peut mettre dans une boîte de nuit! Je dois dire que comme chaque fois j’ai pas pu m’empêcher de me lever sur cette chanson et danser, tant le rythme est entêtant et endiablé.

Rob Halford reprend avec un discours pour dire à quel point il est fier de jouer pour nous, qu’il nous aime, et que nous méritons vraiment d’être la première ville de cette nouvelle tournée 2019 !!!
Oui, on peut être fier de se vanter d’être le tout premier concert de Judas Priest de l’année 2019 !!! Et il nous dit que pour ces 40 ans de Heavy Metal, Judas Priest nous réserve une surprise

Et là pour le 10e morceau tout à coup… Un ovni arrive, alors que je ne croyais pas aux extra-terrestres ou aux miracles jusque là, le morceau nommé « Killing Machine » se pointe et tout le monde est sur le cul. Ce morceau de l’album Hell Bent For Leather de 1979 est la plus grosse surprise de ce concert! Ce titre n’avait pas été joué depuis le 24 Novembre 1978 (soit 40 ans): c’est un honneur et une grosse surprise car nous sommes les premiers depuis ce jour là à l’entendre en live !!! Ce morceau est assez lent et entraînant. Tout le monde était à la fois surpris et très heureux de l’entendre, un fan à la fin quand nous avons rencontré le groupe après le concert a remercié les membres pour l’avoir joué pour nous. Rob revient vers nous pour nous coacher avec des vocalises que les fans se feront un plaisir de reprendre.

Petite anecdote assez fun, ils se sont trompés car pour ce morceau ils ont choisi a pochette de Defenders Of The Faith .. Ou alors c’était pour préparer Night Comes Down qui viendra après? Mais passons. Pour ce 11e morceau, « The Green Manalishi (With the Two Prong Crown) : [Fleetwood Mac Cover]« , Judas Priest  a joué cette fois-ci une reprise très heavy metal avec un rythme à peu près à 120bpm, tiré de l’album Hell Bent For Leather et non Defenders Of The Faith… Ce morceau sonnera presque comme un hymne est une chanson de transition, elle est très sympa en live, surtout que le set n’en ai qu’a la moitié.

On arrive sur le 12e morceau: « Night Come Down » de l’album Defenders Of The Faith sortie en 1984). Cette chanson aura émue beaucoup de fans et sera le moment tristounet de la soirée ou chacun se laissera aller dans ses pensées et dans la mélancolie liée à ce morceau.

On enchaîne et il s’agit de « Guardians » du dernier album Firepower d’une durée de 1 minute qui va nous lancer sur le très beau « Rising From Ruins » en guise de 13e morceau. Très triste et tellement beau, ce titre est comme son nom l’indique une sorte de résurrection sorti des ruines du Zénith qui donne un côté très émouvant. Un beau et fort moment…

Et là, en plein milieu de la chanson, Rob Halford a décidé de revenir en DARK HALFORD avec un sabre laser de Kylo Ren (de la dernière trilogie), car le groupe est fan de Star Wars et n’a absolument rien contre la nouvelle trilogie que les fans critiquent énormément dernièrement. Et si vous voulez en voir plus, je vous invite à regarder l’instagram de Rob Halford et de Richie Faulkner, vous allez être surpris.

Arrive leur 14e titre, j’ai nommé : Freewheel Burning de l’album Defenders Of The Faith sortie en 1984. C’est clairement une course de voitures/moto dans le style, un titre ultra rapide et catchy qui nous arrive comme si une comète allait nous exploser la figure à la vitesse de la lumière… Mon dieu quelle énergie! Rob joue ensuite avec le public en nous faisant chanter.

On continue avec  » You’ve Got Another Thing Comin’ «  de l’album « Screaming For Vengeance » sortie en 1982. Ce titre va rassembler la foule française qui va chanter en choeur ce refrain mythique. Ce magnifique morceau à tempo assez Rock N Roll (140 bpm environ) avec une rythmique simple (mélange de power corde et palm mute suivant la voix pour chanter par dessus facilement). C’est vraiment une chanson parfaite pour souder un public, il nous fera chanter plusieurs fois et nous rendra hommage avec un beau drapeau français.

On pensait arriver à l’apogée du concert quand tout à coup … un bruit assourdissant d’une grosse cylindrée approche. Tout le monde crie …Et Rob Halford s’avance avec sa grosse Harley-Davidson! La foule est en délire et hurle! Souriant sur sa moto, le grand Rob n’en n’a pas fini avec nous. Et pour le prouver, il enchaîne avec le 16e titre, « Hell Bent For Leather » de l’album du même nom. Cette chanson est vraiment un tube! Composé de plusieurs parties et d’un refrain très simple il suffit de chanter « Hell Bent, Hell Bent For Leather« ! Encore une fois on se prend une espèce de course poursuite bien repris par le vibrato de Richie qui imite très bien la grosse cylindrée! Moi, je ne me contrôle plus, je n’en peux plus: ce concert n’est que le premier de 2019 et s’annonce déjà facilement dans mon top 10!

Quand tout à coup l’écran affiche Painkiller et le batteur tient son premier discours comme à chaque fois qu’il la joue: « Merci beauoup Paris! C’est notre premier concert de 2019, on a fini il y a 5 semaines avec des villes en Asie, Chicago, Japon, des trucs comme ça. Donc il y a quelques mois nous nous sommes demandés, quelle serait la meilleure ville pour commencer l’année 2019? Donc c’est notre dernière chanson, ou peut être il y en aura plusieurs autres mais je peux vous promettre celle là, donc vous voulez entendre quoi? PAINKILLER! COMMENT? PAINKILLER! ENCORE UNE FOIS? PAINKILLER! »

Et enfin le surpuissant « Painkiller » arrive de l’album « Painkiller » sorti en 1990, qui est pour beaucoup le meilleur titre de Judas Priest. Et le moins qu’on puisse dire c’est que ça décoiffe! Rob Halford malgré ses 67 ans nous offre une prestation vocale incroyable! Et tout le groupe est a fond … Sur l’écran géant, un hommage à Glenn Tipton est diffusé. Et Richie nous donne un magnifique solo en lui rendant hommage.

Et donc après un Painkiller avec un final digne d’un Rob Halford qui nous a vomi ses tripes dans son micro d’une puissance hors du commun, il est l’heure du rappel!

Et pour commencer ce rappel avec ce 18e titre, ils lancent le terrible et tout puissant « The Hellion« , fameuse introduction de l’album Screaming For Vengeance sorti en 1982. Celui-ci arrive comme un hymne où tout le monde chante! Cette introduction est suivie de son frère et 2e titre de l’album, le légendaire : « Electric Eye« ! Si vous n’aviez pas eu assez de Heavy Metal type course de voiture, ce titre va vous en remettre une couche!

Pour le 19e morceau on arrive enfin sur le légendaire tube : « Metal Gods » de l’album British Steel sorti en 1980 qui donnera ce surnom au chanteur : Dieu du Metal! L’écran est blindé de robots qui font une marche militaire synchronisée et Rob chante « Marching on the Street« .

Rob Halford arrive sur scène à nouveau et nous crie « Breaking The Fuckin’ WHAT?! » Et c’est avec grand plaisir que pour ce 20e morceau on arrive sur « Breaking The Law« , hymne du heavy metal à lui seul et issu British Steel sorti en 1980! Et elle va vous rester longtemps dans la tête avec sa mélodie très répétitive!

Le concert se clôturera donc sur le 21e et dernier morceau de la soirée. Et pas n’importe lequel: « Living After Midnight » de l’album British Steel sorti encore, toujours en 1980! Ce qui est plutôt drôle, vu que le groupe finira son concert vers les 22h soit 2 heures avant minuit. Ce morceau est parfaitement taillé pour un final, il est chanté par tous les fans de la salle sur les refrains: ce qui donne de vrais frissons. Le clip sera diffusé sur l’écran du fond.

En conclusion, je ne peux que vous encourager à aller voir Judas Priest, ne serait ce qu’une fois dans votre vie. Je sais que beaucoup des fans de metal sont allés le même soir voir Architects que j’apprécie grandement aussi, mais n’oubliez pas les légendes ne seront pas éternelles. Judas Priest, malgré l’âge, nous a livré une performance incroyable! Je n’ai jamais vu et entendu Rob Halford pousser un tel Scream sur Painkiller, j’en reste toujours choqué… Quelle voix!

Richie Faulkner redonne vraiment la jeunesse de ce groupe à lui seul, quelle énergie… quelle communication… quelle envie de partage, il est juste en un mot : INCROYABLE!

 

Setlist :

Firepower
Running Wild
Grinder
Sinner
The Ripper
Lightning Strike
Desert Plains
No Surrender
Turbo Lover
Killing Machine [Première performance depuis le 24 Novembre 1978]
The Green Manalishi (With the Two Prong Crown) : [Fleetwood Mac Cover]
Night Comes Down
Guardians / Rising From Ruins
Freewheel Burning
You’ve Got Another Thing Comin’
Hell Bent for Leather
Painkiller

 

*Rappel :

*The Hellion / Electric Eye
*Metal Gods
*Breaking the Law
*Living After Midnight

 

Et pour ceux qui en voudraient encore plus, je vous conseille d’écouter leur dernier album Firepower, en voici un extrait :

 

JUDAS PRIEST WILL BE BACK !!!

 

Jonathan alias JohnSweet

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