Vendredi 15 février 2019, une icône de la musique électro pop Synthwave nous faisait l’honneur de sa présence à Nantes, et nous y étions. On vous présente dans ces quelques lignes, la soirée de Kavinsky au Warehouse.

Le Warehouse, si vous ne connaissez pas encore, c’est ce club au bout des Hangars à bananes sur l’île de Nantes, et dont la programmation à l’année monte en gamme un peu plus chaque année ! Pour vous donner un exemple, juste sur les 3 premiers mois de 2019, le Warehouse c’est Orelsan – Etienne de Crécy – Paul Kalkbrenner – Dr Peacock, pour ne citer qu’eux.

Fort de ses 3500 m², qui permettent d’accueillir environ autant de monde, l’architecture du lieu permet d’éviter une sensation de foule trop insupportable, le manque d’oxygène que chacun peut ressentir dans certaines boites de nuits… Petit plus à noter, on ne passe pas FORCEMENT devant le vestiaire en rentrant… Donc pas de bouchon à l’entrée du club une fois passé les palpations !

Enfin, et c’est important pour la suite, le responsable de communication du club n’est autre que le DJ résident, Quentin Schneider, dont la carrière explose ces dernières années.

Première partie : Quentin Schneider (00h00 – 02h30)

Quentin Schneider donc, qui assurait la préchauffe de minuit à 2h (sur le papier) a fait des heures sup jusqu’à 2h30. Un set de très bonne qualité, avec un son propre et juste qui fait l’unanimité en lisant les critiques des jours suivants. Ouverture des portes à minuit avec l’artiste qui débute son set, mais à cette heure « tardive », ledit set débute naturellement devant une salle vite. La foule qui s’amasse progressivement à partir de 00h30, commence à s’agglutiner plus sérieusement vers 1h du matin, avant d’atteindre vers 1h30, le seuil du « je vois plus trop la différence à plus ou moins 500 personnes prêt ».

Tout le monde danse, quelques incorrigibles soûlards titubent déjà, l’œil vide et la clope à la main avant de se faire gentiment rappeler à l’ordre par des clients plus consciencieux. Oui car en février 2019, cela fait déjà 12 ans qu’il est interdit de fumer dans les lieux publics. (Et on ne remerciera jamais assez notre gouvernement pour ce décret !!)

Par contre, il faut partir maintenant monsieur.

Non non c’est bon, ne vous dérangez pas pour moi…

A 2h, alors que la foule est ambiancée juste comme il faut, et prête à accueillir la tête d’affiche, il faudra encore profiter du DJ nantais pendant au moins 30 minutes car Kavinsky se fait désirer. Mais je dis bien « profiter » car l’artiste met tout le monde d’accord. Ce qui ne sera malheureusement pas le cas du headliner…

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Milieu de soirée : Kavinsky (02h30 – 04h00)

Pas le cas non, car effectivement Kavinsky semble avoir largement déçu. Les commentaires à son sujet font consensus : un show trop court et pas assez perso. Trop de sons empruntés à d’autres artistes (Daft Punk, The Who, etc.). Vincent Belorgey de son vrai nom, ouvre à 2h30 après une entrée sous les applaudissements et les cris enjoués de son audience chauffée à bloc ! La transition entre les deux artistes est élégante, sans coupure et sans bavure. Le dernier son de Quentin Schneider se transforme délicatement et sans fade out, pour enchaîner sur le tube interplanétaire Nightcall (Bande originale du film à succès Drive avec Ryan Gosling en chauffeur charis-mutique).

Une certaine facilité donc pour l’artiste qui choisit d’entamer la soirée pour son plus grand succès, mais une version plus nightclub avec un mix assez différent qui s’adresse plutôt au connaisseurs du genre. La suite, vous la connaissez déjà : Un show sans grand éclat, qui devait durer 2h et n’en durera finalement qu’1h30, et pendant lequel Kavinsky mix ses sons avec d’autres, moins personnels empruntés à des artistes encore plus célèbres. Ce n’est pas moi qui le dit, c’est tout internet.

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Conclusion d’une soirée tout même très positive !

Vers 4h du matin, c’est le DJ Philippe B. qui prendra la relève pour achever la nuit. Pozzo Live vous prie d’excuser l’absence de commentaire et photos pour cette partie car nous n’étions plus présents à partir de ce moment là. Sachez néanmoins que les critiques sont globalement meilleures que celles de son prédécesseur.

Au final, malgré une tête d’affiche qui est loin de faire l’unanimité, c’était quand même une belle soirée. Félicitations au DJ local, merci Kavinsky d’être venu nous voir et on attend votre prochain passage pour relever la barre et convaincre les indécis !

Merci Hadrien et Merci Le Warehouse.
On reviendra.

 

Lien de l’event officiel et des commentaires (élogieux ou non) : ici

Les anneaux de Buren… en sortant du club. C’est pas moche.

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