Alors que viennent de se terminer les trois dates parisiennes de Lady Gaga, on se remet seulement du rêve éveillé vécu à la LDLC Arena de Lyon, lors de son passage le 14 novembre dernier.
Avec The Mayhem Ball Tour, Lady Gaga nous offre sûrement sa tournée la plus ambitieuse et la plus immersive, et ce n’est pas peu dire quand on connaît le soin qu’accorde l’artiste à rendre majestueux ses interventions scéniques.
Entre Lewis Carroll et Mylène Farmer
Après un bon quart d’heure où chacun a pu observer Lady Gaga écrire des trucs à la plume sur un parchemin, c’est l’heure de démarrer les hostilités. Qu’est-ce qu’on nous sert à l’apéro ? Un Bloody Mary, pardi, rouge sang comme il faut. Lady Gaga entre sur scène dans sa robe démesurément grande, cachant du beau monde que sont une partie de sa troupe de danseurs, qui accompagneront la chanteuse tout au long du concert avec une précision et une énergie sans égales.
Si on ne peut pas passer à côté des influences d’Alice au Pays des merveilles dans le travail scénographique, on peut y voir une esthétique gothique que Mylène Farmer appréciera sûrement ! Le décor de fond de scène évoque un palais dont la structure évoluera au travers de projections tout au long des quatre actes que comprend le set. Il abrite les musiciens qui y ont posé leurs valises pour le concert, et les chorégraphes qui s’en serviront de support sur certains tableaux.
L’immense avancée qui traverse presque toute la fosse sera exploitée tout au long du set pour permettre à tout un chacun de pouvoir être à un moment donné au plus proche de Lady Gaga. D’ailleurs, plus qu’une simple avancée, elle servira totalement à la mise en scène, se transformant en échiquier pour Poker Face, ou en rivière sur laquelle naviguera une barque plus tard dans le concert sur le titre Swallow.
Une setlist XXL
Ce soir, l’album Mayhem sera joué en intégralité. Pour certains, ces 14 titres suffiraient à remplir une setlist entière. Ici, ce n’est même pas la moitié de ce qui sera joué ce soir. En effet, au travers des quatre actes du concert (plus un final et un rappel !!), ce sont pas moins de 32 titres joués, pour plus de 2h30 de bonheur !
Pour illustrer tout ça, la garde-robe de Lady Gaga comptait probablement environ le même nombre de tenues que de chansons, et nous a délivré une performance d’une énergie puissante et constante de son arrivée sur scène jusqu’aux dernières notes du rappel.
Un public sous le charme
Alors j’enfonce une porte ouverte en disant ici que le public a été conquis. Déjà acquis à la cause de Lady Gaga, s’étant rué sur les billets à toute vitesse, les 15 000 personnes présentes à la LDLC Arena ont fait preuve d’une énergie au moins aussi forte que celle déployée sur scène, participant à la mise en lumière au moyen des petits bracelets distribués à l’entrée et dont la chorégraphie lumineuse a transporté l’univers du spectacle au-delà de la scène.
En bref, le concert parfait ?
C’est un avis subjectif, mais il est néanmoins légitime de se poser la question quand on voit avec quelle précision la mise en scène de ce soir a été soignée. Entre mise en lumière parfaite, son irréprochable, et une liberté d’interaction avec son public dans un show qui paraît pourtant millimétré, Lady Gaga signe un des, si ce n’est le, meilleurs concerts de cette année !
Mille mercis à Live Nation et la SAS Concerts pour l’invitation !
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