Ce weekend (4, 5 et 6 octobre 2019) se déroulait la Nantes Tattoo Convention que nous vous avions annoncée ici, au parc des expos de la Beaujoire à Nantes. Pozzo Live était présent la journée du Samedi : reportage !

L’univers du tatouage, tellement de choses à en dire, du bon et du moins bon… La Nantes Tattoo Convention fait partie de la première catégorie. A peine entrés, nos oreilles sont délicatement accueillies par un petit « Glory Hole » de Steel Panther. Si l’ambiance est à l’image de la musique en fond, la journée s’annonce au poil. Et effectivement, Le reste de l’après midi nous confirmera bien que Tatouages et Hard Rock sont toujours aussi indissociables en 2019.

A l’entrée donc, les portes s’ouvrent sur les stands de merch et de goodies, tous plus ou moins en lien avec le Tatouage ou au moins avec la mouvance goth/dark/punk/geek/insérer ici tout autre qualificatif en lien avec les modifications de l’image corporelle. Passés les stands commerciaux, on entre dans le vif du sujet avec les premiers stands tatoueurs. La convention Nantaise n’est pas immense mais il y a tout de même 6 à 7 allées qui cumulent 290 tatoueurs (et 2 pierceurs), venus des 4 coins du monde. Pas rien donc, et clairement pour tous les goûts.

Le Old School et le Modern Pictural ont la part belle. Il semble y avoir de plus en plus de styles cartoons et l’abstrait géométrique a clairement un succès grandissant… Mais nous on n’est pas particulièrement spécialistes en fait… on aime juste l’art et les belles pièces. On s’arrête estomaqués devant l’hyperréalisme de Derm Hospital (Grenoble) et scotchons quelques longues minutes devant les lignes parfaites de Bout de Charbon (Lille et Rouen). Parmi la Team Pozzo Live, ça y est chacun a trouvé son ou ses coups de cœurs ! Reste à trouver les créneaux de libres (quasi impossible sur la convention pour des grosses pièces) et à casser son PEL, mais l’objectif est rempli : Faire connaitre des tatoueurs aux fans et aux profanes, et permettre des rencontres qui n’auraient jamais eu lieu sans cette convention.

Mais la force de la Nantes Tattoo Convention ce sont aussi les à-côtés ! Après un très joli show artistique de deux acrobates pour le plaisir des yeux avec Within temptation en bande Sonore, nous faisons un passage par l’activité Surf. Parfait pour se rafraîchir avec la température qui monte dans le hall de la convention. Les gens s’essaient parfois maladroitement au sport de glisse, tentent de lâcher la barre sans se gaufrer, tombent dans l’hilarité générale mais se relèvent, le sourire aux lèvres. On regrettera d’ailleurs le petit succès de l’attraction pourtant vraiment sympa et gratuite !

Mention particulière également pour la vente aux enchères de planches de skateboards customisées par la main des tatoueurs eux-mêmes. La somme récoltée a été reversée aux associations Loisirs pluriels à Nantes, et Urgence Maltraitance Animale (UMA pour les intimes). Le prix d’entrée des planches étant de 50€ et la planche la plus chère s’étant vendue pour plus de 500 € ! c’est impressionnant et c’est pour la bonne cause !

Enfin, au centre du hall, trônait une exposition aussi époustouflante que malsaine, avec les œuvres d’un cerveau malade.. Si les tableaux ne coûtaient pas entre 1000 et 2500 €, nous aurions bien volontiers meublé notre salon avec une ou deux pièces.

Mais tout ça, finalement, ce n’était que l’entrée… que dis-je ?! La mise en bouche ! Après une journée riche en sensations, il était de bon aloi d’aller profiter du concert de clôture traditionnel !
Et quel concert !! Pas de Rockabilly ou de classique Heavy Metal si cher à l’univers du Tatouage ! Non, à la Nantes Tattoo Convention, ils choisissent le décalé et le second degré. ! Préparez-vous pour le concert aussi étrangement BON qu’inattendu : La Compagnie Créole !

On notera tout de même que pour boucler la boucle… certaines membres du groupe se sont même faites tatouer pour la première fois dans la journée ! Quel meilleur hommage, après tout !

Au final, la convention aura cumulé un peu plus de 12 000 spectateurs sur 3 jours. Chapeau donc.

 

Crédits photos : Charles Lairaud & Loïc Vincent

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