The Black Keys sont de retour à Paris pour, non pas une mais, deux dates au Zénith ! Les américains sont venus faire résonner leur blues/rock ce dimanche soir pour le plus grand plaisir des fans. Ils viennent présenter leur dernier album Dropout Boogie sorti l’année dernière devant une salle complète.

Shannon And The Clams

Le quatuor aux look rétro est mené par une chanteuse/bassiste à la voix puissante. Leur rock/blues est bien efficace et semble parler à une bonne partie du public. Le guitariste donne aussi de la voix et ce mélange est une réussite. Malgré une corde de basse cassée, la chanteuse lancera de bon coeur « ça rock tellement à Paris que je casse une corde de basse !« . Après une chanson sur un air de bon vieux rock des années 60/70, le groupe termine sur une petite balade menée de plein fouet par la sublime voix de la chanteuse. Une bonne entrée en matière pour la soirée.

Spoon

La salle s’est remplie malgré l’orage et c’est les cordes de guitare qui font trembler les murs avec Spoon. Le rock des américains, presque expérimental, parle aux plus connaisseurs du genre. Les riffs y sont nets et la voix bien portante. Le chanteur exprime son grand plaisir de jouer devant autant de fans de rock’n’roll ce soir. Ils joueront leur bien connu, The Hardest Cut, la basse et la guitare y sont malheureusement moins accentués que sur la version studio. Le chanteur demande au public de frapper dans ses mains pour lancer l’intro sur Inside Out. Une belle prestation énergique !

The Black Keys

Enfin, Dan Auerbach (guitare/chant) et Patrick Carney (batterie) entrent sur scène ! Le duo est mis en avant au bord de la scène (oui oui même le batteur) laissant les musiciens live en fond de scène. Une entrée sans prétention, alors que les deux prennent places derrière leurs instruments, commence alors I Got Mine. L’effet est immédiat dès les premières notes de guitares, le rock résonne dans le Zénith.

The Black Keys au Zénith de Paris 18 juin 2023

La scénographique est essentiellement basée sur les effets de lumières au dessus de la scène mais également sur l’écran géant qui parcours le fond de scène. Il changera à chaque titre ajoutant une certaine ambiance à la setlist, comme les animations aux tons orangés pendant God On the Ceilling.

Autant dire que le concert ne laisse pas de marbre les nombreux spectateurs ce soir. Dan nous fait profiter de ses meilleurs solos sur la reprise de Crawling King Snake. On voit les aficionados taper du pied, faire du air guitare et fermer les yeux. Le groupe ne joue pas les rockstars. On note le peu d’interactions avec le public, sans pour autant ressentir de prétention de leur part. Dan parviendra à présenter son ami Patrick à la batterie ainsi que les musiciens qui les accompagnent ce soir.

Rock is life

Un halo bleu au dessus de la tête, Dan commence l’intro d’Everylasting Light accompagné des claps du public. Fort est de constater que chaque petit passage solo est mis en avant par une lumière prononcé. Vient alors, Next girl, où la scène y habillée de lumière rouge avec fond de formes abstraites mouvantes. Sur Fever, tout est vert, Patrick aura droit à son petit moment, où l’accentuation est mis sur la batterie pour terminer le titre.

Aux premières notes de Lo/Hi, la salle debout, reprend en cœur le refrain de ce premier single sorti pour l’album Let’s Rock (2019). Le public poursuit son enthousiasme car The Black Keys enchaînent directement avec Howlin’ For You. Dan, sourire aux lèvres, demande de le suivre encore une fois sur les chœurs du refrain et le public ne se fait pas prier, car l’ambiance est à son zénith. C’est avec Wild Child, single du dernier album, que le duo s’est amusé avec la scéno. En effet, reprenant l’univers du clip se passant dans une école, on voit défiler sur l’écran des casiers d’école avec des graffitis, des dessins sur des cahiers et autres références.

Un des titres phares de The Black Keys reste le sublime Little Black Submarines. Dans sort sa guitare acoustique. Lui seul est éclairé et le silence est total dans la salle avant les premières paroles de l’intro. Puis, le temps de changer de guitare, le titre enflamme la salle de riffs de guitares puissants. Les fans sont ravis, redoublent d’applaudissements alors que le groupe sort de scène.

Rappel

The Black Keys remontent sur scène accompagnés de Shannon and The Clams mais aussi… de Beck ! Sa présence exceptionnelle ce soir nous vaut la chance d’avoir une reprise de Loser. Grosse ambiance au Zénith alors que tout le monde reprend les paroles « Soy un perdido, I’m a loser baby« . Enfin, tout le monde encore sur scène (oui même Beck), le groupe termine par leur indétrônable titre Lonely Boy pendant lequel la foule se déhanche sur une dernière fois.

 

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