News | Walter Trout électrise le blues avec Sign Of The Times

Walter Trout électrise le blues avec Sign Of The Times

Tu pensais que le blues se contentait de pleurer sur le passé ? Détrompe-toi. Avec Sign Of The Times, Walter Trout prouve qu’à 74 ans, il a encore la rage au ventre et la guitare bien affûtée. Ce nouvel album, prévu pour le 5 septembre 2025, est un cri du cœur, un miroir tendu à notre époque, et peut-être l’un des disques les plus puissants de sa carrière.

Un blues qui cogne fort

Dès le premier morceau, Artificial, le ton est donné : riffs tranchants, harmonica grinçant, et paroles acides sur un monde de plus en plus factice. IA, hypocrisie, haine ordinaire… Trout ne mâche pas ses mots. Et il ne cherche pas à donner de leçons non plus. Il observe, il ressent, il transforme tout ça en musique brute, presque hard rock par moments.

Et ce n’est pas un hasard si le titre de l’album est Sign Of The Times. Chaque chanson est une réaction viscérale à ce qui l’entoure.

Écrire ces chansons, c’est ma thérapie.

Et quand sa femme Marie lui apporte des textes, il les transforme en brûlots électriques. Le résultat ? Dix titres qui oscillent entre colère, mélancolie et espoir lucide.

Une équipe soudée, un son brut

Pour enregistrer ce disque, Walter a réuni son groupe de fidèles : Michael Leasure à la batterie, John Avila à la basse, et Teddy « Zig Zag » Andreadis aux claviers. Le tout capté au Strawhorse Studios à Los Angeles, avec un mix signé J.J. Blair. Et cette fois, pas de fioritures : c’est Walter lui-même qui produit. Il voulait du son brut, il l’a eu.

Et même si certains morceaux dénoncent frontalement les dérives du monde moderne, l’album n’est jamais plombant. Il te fait passer par toutes les émotions. Parce que pour Trout, tant que la musique reste sincère, il y a encore une chance de s’en sortir.

Tracklist :