Dance Devil Dance

par Avatar

9
sur 10

Après nous avoir bien allumé le 28 octobre avec leur single éponyme, Avatar dévoilait vendredi dernier son nouvel et neuxième album « Dance Devil Dance ». Plongée au coeur d’un album qu’ils présentent comme le meilleur de leur carrière !

AVA-WHAT?

Bon ok, là, Jimmy tu fais pas d’efforts ! Avatar, c’est un groupe suédois qui nous ensorcelle depuis 2001. Après un démarrage houleux, c’est avec l’album « Avatar » que le groupe séduit son public en 2009. Depuis, c’est de plus en plus nombreux que son public afflue en concert ou festival pour communier avec le démon !

Avatar est rapidement devenu une véritable institution du death métal mélodique (si, si, c’est possible, qu’on vous dit !). La marque de fabrique du groupe, c’est leur style physique reconnaissable entre tous ! Ce ne sont pas moins de cinq joyeux luronq qui déboulent affublés de redingotes de velours volés au cirque le plus proche de chez toi, la crinière longue comme l’Enfer et impeccable (à en rendre jalouse ta copine) prête pour le headbang de ta vie. Et honnêtement, tu n’es absolument pas prêt ! Dance Devil Dance

La pièce maîtresse de ce cabinet de curiosité, c’est leur chanteur : Johannes Michael Gustaf Eckerström et son maquillage de clown malade. Qu’il growle ou pousse la mélodie, sa voix ultra-caractéristique est tout simplement unique ! A cela s’ajoute son malin plaisir à cultiver une image de grand maniaque égocentrique, enfant direct de Satan et autres joyeusetés. 

THE EVIL WITHIN

Avec ce nouvel opus, Avatar entame une croisade un tant soit peu pompeuse : Sauver le métal et sortir les ouailles du passé ! Face à un métal devenu trop chaste à son goût, Avatar se déclare nostalgique de la belle époque Judas Priest ou Motorhead. Ils reviennent avec comme vaste programme de réveiller les anciens démons du métal. Et pour cela, rien de tel que de demander une petite valse avec Satan avec « Dance Devil Dance » !

Niveau jaquette, la trombine du chanteur en nuances de gris nous met direct dans l’ambiance. Flou artistique, sourire malaisant, regard possédé, c’est cringe à souhait ! Vite un exorcisme !

TITRES DE L’ALBUM :

Dance Devil Dance

 1. Dance Devil Dance
 2. Chimp Mosh Pit
 3. Valley Of Disease
 4. On The Beach
 5. Do You Feel In Control ?
 6. Gotta Wanna Riot
 7. The Dirt I'm Buried In
 8. Clouds Dipped in Chrome
 9. Hazmat Suit
10. Train
11. Violence No Matter What 

SHAKE YOUR BOOTY, DEMONS !

La cloche d’ACDC, un riff bien païen endiablé (litterally), l’entrée en scène d’Eckerström : le billet pour l’Enfer est tamponné ! L’album fait son entrée fracassante sur « Dance Devil Dance« , histoire de rappeler qu’on est pas là pour enfiler des perles ! Des guitares à la fois catchy et énergique, les élucubrations vocalistiques : voilà une recette bien familière mais qui fait toujours aussi bien son office. Ca sautille, ça virevolte telle une flamme de bougie léchée par le vent en plein milieu d’un invocation musicale ! Ca commence bien et ça frappe déjà fort!

« Chimp Mosh Pit« , « Valley of Disease » rappellent au bon souvenir du death metal. Double pédale, hurlements agoniques, gargarismes, saturation des cordes à l’infini, tout y est !

A ces titres sont accolés des pistes qui prennent le contre-pied total. Est-ce qu’on parle de « The Dirt I’m Buried In » qui détruit la rythmique établie en début d’album ? Les guitares sont tout simplement envoutantes ! C’est presque pop, un vrai ending de film alors même qu’on nous en mettait plein la tronche jusqu’à présent ! Le ghroupe s’en retrouverait presque accessible à tout païen qui passe, metalhead ou pas. Puis vient « Clouds Dipped in Chrome », qui nous fait dire que finalement non. Et ainsi s’ensuit l’album, alternance d’arrachage de cordes vocales et de force tranquille comme « Train ». Tiens, parlons d’ailleurs de « Train »… C’est un peu déconcertant… On a l’impression que la playlist Spotify a switché.Dance Devil Dance

Gros coup de coeur pour « On the Beach » ! Séduction assurée avec le refrain mélodique, la guitare chantante, le rythme taciturne, le solo de guitare infernal ! On finit de retomber amoureux sur « Gotta Wanna Riot« . Avec des choeurs qui restent dans la tête toute la journée ! (« Papalapalapapapala ! » à tout heure du jour et de la nuit ! )

La clotûre se fait sur un dernier grand écart type Jean-Claude Van Damme entre « Train« , ultra calme et « Violence No Matter What« . Le duo avec Lzzy Hale est tout simplement incroyable ! C’est excellent, puissant, à l’instar de toute le reste de l’album !

Ca décoiffe, c’est schizophrénique mais c’est exactement pour ça qu’on est là. L’un des meilleurs albums du groupe, sans aucun doute ! L’écoute sans un seul headbang s’avère bien difficile. C’est peut-être dithyrambique mais bon, nous, ici, Avatar nous a déjà depuis longtemps conquis !

Pour aller plus loin, petite interview de Eckerström en 2019, ici ! Petit live report du concert de 2019 à Nantes, ici

UN PETIT LIVE POUR LA ROUTE ?

  • 10/03/23 : Paris, L’Olympia
  • 11/03/23 : Esch-sur-Alzette, Rockhal
  • 23/03/23 : Villeurbanne, Transbordeur
  • 28/03/23 : Cenon, Le Rocher de Palmer
  • 29/03/23 : Bruxelles, Ancienne Belgique
  • 30/03/23 : Zurich, Komplex

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Dance Devil Dance

par Avatar

9
sur 10

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