Rosalía – LUX : que la lumière soit et la lumière fut

C’est l’évènement musical de cette fin d’année… Rosalía vient de dévoiler son nouvel album LUX. Une véritable claque musicale !

Des indices dispersés par ci par là depuis des semaines et puis l’annonce tant attendue par les fans de Rosalía. Disponible depuis hier, LUX, troisième opus de la chanteuse catalane est un véritable bijou musical qui risque bien de se classer dans de nombreux classements d’albums à la fin de l’année.

Alors que sur l’exercice précédent, MOTOMAMI, Rosalía explorait des sonorités électros, elle prend un virage à 180° avec les 18 titres qui composent LUX.

Rosalía – LUX : que la lumière soit et la lumière fut

Emprunts de mysticisme, les 15 morceaux, 18 pour la version physique, qui composent LUX invoquent des figures chrétiennes telles que les saintes Jeanne d’Arc, Olga de Kiev ou encore Rosalia de Palerme. Comme sur MOTOMAMI, la femme tient une place très importante dans cet album. La présence de Björk sur « Berghain », Estrella Morente, Sílvia Pérez Cruz qui mêlent leurs voix à travers « La Rumba Del Perdón » et la chanteuse de fado Carminho avec « Memória », Rosalía montre, une fois de plus, l’importance de la sororité et du féminisme pour elle.

Musicalement, la chanteuse revient aux rythmes pop et aux sonorités latines qui ont fait son succès à ses débuts. Enregistré avec le London Symphonic Orchestra, LUX est un réel retour à l’essence même de ce qui nous a fait apprécier le talent de la chanteuse hispanique, sa voix, durant les quatre mouvements qui composent la version physique de l’opus.

Difficile de parler d’un titre après l’autre ou de n’en choisir quelques-uns pour former un « Top » tant cet album est un ensemble pensé et conçu pour n’être qu’un. Un sentiment renforcé par la multitude des langues chantées. « Je crois que si j’ai créé cet album, c’est avant tout par amour et par curiosité : l’envie d’apprendre d’autres langues, de mieux comprendre les autres. Et en comprenant mieux les autres, on finit peut-être par mieux se comprendre soi-même, et on apprend à aimer plus justement » a-t-elle expliqué au micro de Popcast, podcast de Jon Caramanica. Une preuve de plus que la musique est dans nos vies pour nous rassembler et non nous diviser…