Tu te souviens de ton tout premier concert ? De ce moment où la musique t’a pris aux tripes, où tu t’es dit : « C’est plus qu’un groupe, c’est une partie de moi » ? Davy, lui, s’en souvient comme si c’était hier. Fan de Linkin Park depuis l’enfance, il a vécu un moment que beaucoup rêveraient d’inscrire à l’encre indélébile : un échange en plein set avec Mike Shinoda, au Stade de France.
Et quand on te dit « échange », on parle d’un vrai jeu, d’un dessin, et d’un tatouage à la clé. Rien que ça.
Dans cette interview, il nous raconte son lien viscéral avec le groupe, son émotion face à la disparition de Chester, et surtout, cette soirée du 11 juillet qui a tout changé. Prépare-toi à plonger dans l’univers d’un fan Linkin Park qui a touché son rêve du doigt… et qui l’a gravé dans sa peau.
Qui es-tu ? Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Bonjour, je m’appelle Davy, j’ai 28 ans, je suis humoriste amateur et SURTOUT fan de Linkin Park.
Depuis quand es-tu fan de Linkin Park ?
Depuis que j’ai 5 ou 6 ans, donc à l’époque de Hybrid Theory.
Tu te souviens de la première fois que tu as entendu leur musique ?
Parfaitement ! C’était dans la chambre de mes grands frères, la musique était à fond sur leur chaîne hi-fi. Je me rappelle danser (en réalité sauter sur le lit de toutes mes forces en boucle) sur leur musique.

Le lien avec Linkin Park

Qu’est-ce qui te touche le plus dans leur univers ?

Question vaste… À l’époque de Chester, je trouve leurs textes forts, l’instru puissante mais mélodique, et surtout… la voix de Chester. C’est ça qui m’a attrapé dès la première écoute, avec le rap de Mike. Cette rencontre entre rock et rap m’a séduit.

Depuis From Zero, je trouve que la puissance et la qualité des mélodies sont toujours là. Emily ajoute aussi sa propre énergie. J’ai hâte de la découvrir sur des textes plus personnels pour capter pleinement son univers, mais je suis déjà conquis par son arrivée dans le groupe.

Est-ce qu’il y a un album ou une chanson qui t’a particulièrement marqué ?

One More Light est la chanson qui a le plus d’impact dans ma vie. Elle me transmet énormément d’émotions. Les paroles, les thèmes, le contexte de sa sortie, la disparition de Chester… C’est incroyable d’avoir créé une chanson si personnelle avec un message aussi universel.

Tu les as déjà vus en concert avant le Stade de France ?

Oui, à La Défense en novembre dernier. J’ai pleuré dès leur arrivée sur scène. C’était un rêve devenu réalité.

Comment as-tu vécu l’évolution du groupe après la disparition de Chester ?

Ça a été un choc… difficile à digérer. Soudain, brutal. Certains textes ont changé de sens pour moi, devenant encore plus puissants. Il y a eu une longue période de vide, où écouter leurs chansons me rendait triste.

Puis l’annonce du retour, la découverte d’Emily, une appréhension… et finalement, le plaisir fou de découvrir les nouveaux sons. Linkin Park, c’est un groupe qui génère des émotions.

Le concert du Stade de France

Raconte-nous ta journée du 11 juillet.

Je suis arrivé à 18h avec ma copine et une amie. Mon objectif : le premier rang. À La Défense, j’étais en fosse classique, je ne voyais presque rien. Cette fois, je voulais être tout devant.

J’avais l’idée de faire une pancarte, mais je n’osais pas. En voyant quelqu’un préparer un drapeau, je me suis dit : « Allez, ose ! »

La journée était dingue : des fans partout, de la musique, les répétitions… Malgré la chaleur, c’était magique.

À quel moment tu as su que ce concert allait être différent ?

Quand j’ai atteint les barrières et que j’ai vu que j’étais au premier rang. J’allais les voir de près.

Peux-tu nous décrire ce moment où Mike Shinoda t’a fait un dessin en plein set ?

J’avais préparé une pancarte avec un petit jeu : Choix 1 – Dessine mon tatouage, Choix 2 – Regarde le choix 1. (À la base, le choix 2 devait être « Laisse-moi rapper In the End », mais trop ambitieux !)

Emily a vu la pancarte en premier, elle l’a pointée du doigt, les yeux écarquillés. Elle a mentionné à Mike qu’il y avait un jeu. Héroïne !

Mike m’a cherché du regard, m’a demandé si ça allait aller avec le set. J’ai répondu : « Fais-moi confiance. » Il a choisi le choix 2, qui renvoyait au choix 1… et là, rêve éveillé.

Il s’approche, demande un marqueur, me demande « Choix 1, 2 ou 3 », je choisis 2… et le reste est gravé dans ma peau et dans ma tête.

Tu savais qu’il allait faire ça ?

Pas du tout. On m’a même dit : « Tu penses qu’il va prendre 5 minutes pour ça ? » Spoiler : oui.

@davydesbarres Quel moment de zinzin… merci encore @Linkin Park @Mike Shinoda @Stade de France #linkinpark #mikeshinoda #drawmytattoo #souvenir ♬ son original – Davydesbarres

Tu comptes vraiment te le faire tatouer ?

Oui ! À l’heure où je réponds, c’est dans 4h tout pile. (et voici le rendu final !)

L’après, les émotions, la trace

Qu’est-ce que ce moment a changé pour toi ?

Il m’a prouvé que quand on veut quelque chose, on peut y arriver. LP est un groupe proche de son public, humain, incroyable.

Tu as eu des retours après ce concert ?

Oui, plein ! Le Stade de France a cherché à me retrouver, ma vidéo sur TikTok a explosé. Des dizaines de messages bienveillants, des gens qui ont ri, qui ont été touchés. Ça rend ce moment encore plus précieux.

Tu as pu échanger avec le groupe ou leur équipe ?

J’ai envoyé un message à Mike et à Emily. Pas de réponse pour l’instant.

Tu gardes quoi de cette soirée, au-delà du dessin ?

Des tas de souvenirs. Et pas que de Linkin Park : One Ok Rock en première partie, que j’attendais aussi avec impatience.

@davydesbarres Le tatouage est enfin là Mille merci à @Mike Shinoda, à Emily Armstrong, à @Linkin Park (i hope you’ll see this ❤️) Merci à @Fred-Ink Tattoo Studio et à @Inkyabe pour ce tatouage importantissime et magnifique Merci à tous pour vos messages et vos vidéos de ce moment incroyable @Stade de France regardez je me suis pas défilé #linkinpark #mikeshinoda #emilyarmstrong #tattoo #stadedefrance #dream ♬ son original – Davydesbarres

Et maintenant ?

Tu continues à suivre le groupe ?

Bien sûr !

Tu as d’autres concerts prévus ?

Pas encore. Je cherche activement des places pour Linkin Park à Lyon en 2026, mais tout est vendu… J’essaie de garder espoir. Comme ça, je pourrai leur montrer que j’ai tenu le pari !

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