C’est une interview qui date du mois d’avril dernier, restée intact dans nos souvenirs, prête à éclater dans ces lignes. Cutting Corners composé de Tommy et Ricardo est un jeune groupe de Wild Rock Dijonnais destiné à marquer leur place dans le monde du rock. Créé en 2021, Tommy et Ricardo décidèrent de faire marcher leur créativité à travers leurs compositions énergiques lorsqu’ils avaient tout juste la vingtaine. Rigoureux et décidés à mettre en avant leur musique, les voilà à l’affiche du Hellfest Off 2025 en à peine 4 ans de formation sous ce nom. Nous avions hâte de les rencontrer, et de parler de leurs projets. Voici donc notre interview à leurs côtés, pour promouvoir la sortie de Trampoline Park et leur tournée française.

Pozzo Live : Tout d’abord, comment allez-vous ? 

Ricardo : Ça va super, on a un peu chaud mais ça va ! Le soleil est de retour. 

 

Pozzo Live : Pouvez-vous nous parler de Cutting Corners ? 

Ricardo : Bien sûr, notre groupe est composé de deux personnes, Tommy à la batterie et au chant, et moi-même, Ricardo, à la guitare basse et au chant également. Nous faisons du Wild rock, donc du rock assez énergique, basé sur le live énergique également. On a sorti notre tout premier album au mois d’avril, et nous avons commencé notre tournée afin de le promouvoir. 

 

Pozzo Live : Pouvez-vous nous parler de votre rencontre, d’où vient votre projet ? 

Tommy : On s’est rencontré à l’époque du lycée, où on était chacun dans des groupes de covers différents : des groupes des Guns N’ Roses, ACDC, Red Hot Chili Peppers, et on s’est dit qu’on aimerait quand même beaucoup jouer nos propres musiques et compositions. On a fait quelques répétitions ensemble, on a écrit ensemble, et c’est comme ça que le groupe s’est formé. 

 

Pozzo Live : A part les Red Hot Chili Peppers, ACDC et les Guns N’ Roses, avez-vous d’autres influences musicales ? 

Tommy : Oui bien sûr, tout ce qui est rock assez “ancien” comme Led Zeppelin, Rage Against The Machine, ou du rock plus récent comme Arctic Monkeys ou Royal Blood. Royal Blood pas mal. 

Ricardo : Pareil pour moi, surtout Royal Blood dans la manière de transformer les instruments, leur duo, ce son stoner énergique aussi.

 

Pozzo Live : Qu’est ce qui vous attire particulièrement dans ces groupes ?

Ricardo : Les sonorités plutôt nouvelles qu’avaient eu les Queens of the stone age par exemple nous ont beaucoup inspiré et attiré. Leurs sons de guitare ont beaucoup inspiré notre groupe. Et, on écoutait ça quand on était enfant, ça nous a beaucoup bercé donc bien sûr ça joue sur nos inspirations d’aujourd’hui.

Tommy : Et ce sont des gros groupes de live qui font de grosses tournées, qui sont très intéressants à voir sur scène avec les arrangements qu’ils proposent et leur scénographie. 

 

Pozzo Live : Vous avez sorti votre dernier album Trampoline Park le 11 avril, pouvez vous nous parler de l’écriture et de l’enregistrement de celui-ci ? 

Tommy : L’année dernière, on a sorti en mars un single qui s’appelle I’M OK. C’est à la suite de ce single qu’on a fait une tournée de plus de 70 dates… On a donc fait beaucoup de live. L’album Trampoline Park, c’est 12 morceaux, et c’est un résumé des 12 morceaux qu’on préfère et qui marchent le mieux à notre avis. On a donc décidé de les mettre sur un album. On va voir ce que ça donne, si c’est efficace, si ça marche. Pour l’instant on a plutôt des bons retours. On a déjà fait 5 concerts de notre tournée promotionnelle, et ça a l’air de plaire.

Ricardo : Nos morceaux étaient donc déjà composés, mais en général on vient en répétition, on propose un riff, qui colle avec la batterie et ça se fait petit à petit. Là on voulait surtout retranscrire l’énergie du live en un album. C’est enregistré sans fioriture exprès pour qu’on ait l’impression d’écouter un concert. Pour les paroles c’est plutôt Tommy qui écrit. 

Tommy : Effectivement, on se met plus sur l’instrumental avant de se coller aux toplines et aux paroles. Les paroles parlent de plusieurs thèmes différents puisque c’est notre premier album et notre premier projet musical professionnel. On a essayé de parler de ça dans nos chansons, de nos envies, de nos attentes, de nos anecdotes… Ca tourne autour de ça.



Pozzo Live : Vous avez sorti votre clip “Get Ready” qui semble bien résumer vos tempéraments ! 

Tommy : L’an dernier on a fait la tournée de I’M OK qui était complètement rose : les instruments roses, la DA rose… Là, pour Trampoline Park on voulait que ce soit orange, du coup notre clip Get Ready a marqué la transition envers les deux. 

Ricardo : L’album Get Ready, il veut dire “préparez-vous pour ce qui arrive, pour notre nouveauté”. On garde ces couleurs flashy car ça nous représente et on peut être ainsi reconnaissable aussi. On a fait 70 dates habillé en rose, au bout d’un moment on en a eu marre, donc maintenant ça sera en orange ! Pour l’instant on aime bien, on n’en a pas encore marre. 

Tommy : Et on a troqué car avant on avait des costumes avec cravate, pantalon de costume… Maintenant on a des t-shirts de hockey, dans tous les cas il fait 150 degrés dans la tenue mais c’est rigolo. 

 

Pozzo Live : Quelle musique définirait le plus Cutting Corners ? 

Ricardo : Je serai tenté de dire Trampoline Park, parce que c’est vraiment notre manière d’être au quotidien. Cutting Corner, à la base, c’est une expression anglaise qui signifie “aller à l’essentiel”. Ce morceau décrit bien ça, c’est “sauter sans se poser de question”. Les paroles répètent “jump” qui signifie sauter, c’est ce qui nous décrit, on est très énergique. C’est vraiment le morceau qui nous définit le plus, d’où le fait qu’on ai intitulé l’album d’après ce morceau.

Tommy : Le clip de Trampoline Park, c’est 2 minutes 30 de nous qui sautons partout, sans réfléchir jusqu’à ce qu’on s’épuise. Ça nous représente bien oui dans l’idée. 

 

Pozzo Live : Vous allez jouer au Hellfest le Off [interview datant du mois d’avril], ça doit être fou pour vous de jouer là-bas après quatre ans d’existence sous le nom de Cutting Corners !

Ricardo : Quand on a su qu’on allait y jouer, c’était très surprenant pour nous. On était sur le cul. Ca fait très plaisir d’aller jouer là-bas. On n’y est jamais allé, ni au Off ni au festival, donc y aller dans ces circonstances c’est génial. C’est le plus grand festival de rock métal en France, donc c’est comme un rêve. 

 

Pozzo Live : Ou pouvons-nous vous retrouver pour cette tournée 2025 ? 

Tommy : Pour l’instant nous avons 32 dates validées officiellement, donc la moitié de l’an dernier, avec environ 80% de festival. C’est trop bien, c’est ce qui nous fait kiffer. Après avoir fait pas mal de petites scènes on est content de pouvoir faire l’expérience des festivals, jouer avec d’autres groupes sur de belles scènes… 

Ricardo : L’année dernière c’était une année de test. On a tout fait. On prenait tout, on disait “oui” à tout. C’est comme ça qu’on a pu voir ce qui nous plaisait ou non. Cette année on fait un mélange. 

 

Pozzo Live : Et vous vous êtes également fait repérer par des agents de presse ! 

Ricardo : Oui, on voyait plusieurs groupes travailler avec Angie de NRV Promotion, on lui a donc envoyé un message avec tout notre processus de création de nos premiers enregistrements jusqu’au mastering. Elle nous a accompagné là-dessus et c’est comme ça qu’on a voulu travailler avec elle. Et c’est super cool car on aime beaucoup ce qu’elle fait.

Tommy : Pour l’instant on s’occupe encore de notre booking nous même, donc ça nous demande pas mal de travail à côté donc c’est bien que nous ayons notre agent de presse.

 

Pozzo Live  : Quelle a été votre dernière révélation musicale ? 

Ricardo : Je serai tenté de dire un groupe qui fait également parti de “98 Decibel” le même label que nous basé à Bourg-en-Bresse, qui s’appelle The Late Speakers. C’est un duo plus dans un style Hard/Blues. On les a rencontré sur scène et leur niveau nous a beaucoup choqué. Ils ont sorti un album aussi avant nous.

Pozzo Live : Quelle groupe vous nous conseillerez d’interviewer après vous ? 

Ricardo et Tommy : The Late Speakers ausssi ! 

Ricardo : Je pense que ça serait super car ils vont avoir pas mal d’actualités prochainement. Ça pourrait être très sympa. 

Tommy : Et je pense que eux aussi ils rêvent d’aller jouer en Normandie donc ça leur ferait de la pub ! 

Ricardo : Et on partagerait le camion ensemble ! 

 

Pozzo Live :  Pour terminer cette interview, avez vous une anecdote de concert à nous raconter ? 

Ricardo : Oui on en a, mais laquelle… Une fois on avait deux concerts, sur la route, c’était moi qui conduisait. Demi tour sur la nationale, voiture cassée, plus de concert. Voilà ! 

 

Pozzo Live : Malheureusement j’ai l’impression d’entendre cette anecdote par beaucoup de groupe !

Ricardo : On fait tous tellement de route que malheureusement, parfois, ça peut arriver ! Les aléas de la route. Le plus gros danger pour les groupes de musique finalement, c’est la route, pas les concerts rire.

 

Pozzo Live : On arrive en fin d’interview, avez vous un petit mot pour nos lecteurs ? 

Tommy et Ricardo : Merci de soutenir le rock et la musique en France et en Normandie ! C’est super important !

Pour soutenir Cutting Corners sur les réseaux sociaux, c’est par ici. Et si vous souhaitez soutenir et découvrir la scène française, voici notre interview avec notre groupe préféré de rock garage français, Gurl.

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