Le 25 novembre dernier, 3 Cafés Gourmands, le trio originaire de Corrèze a sorti son 3ème album intitulé « La Promesse ». Oscillant entre mélodies pop entraînantes et ponctué par une collaboration avec nul autre que Jean-Jacques Goldman, ce disque a beaucoup à offrir et le groupe 3 Cafés Gourmands a, pour l’occasion, discuté avec nous de ce nouvel opus !

Votre nouvel album s’appelle « La Promesse », mais qu’est-ce que vous nous promettez exactement avec ce troisième opus ?
  • Mylène : « Alors le 3ème album s’appelle la promesse, qui est aussi le titre d’une des chansons de l’album, et ce qui est raconté dans cette chanson c’est que c’est une promesse que nous on a pu se faire, d’abord celle d’un serment amical, parfois on peut parler d’un serment amoureux mais là c’est amical. La promesse de se dire que quoiqu’il arrive on sera toujours amis résonnait bien, et résumait bien notre histoire et le mot « promesse » poétisait en soit très bien l’album. »
Dans ce disque, vous avez eu la chance de co-écrire le single « Quand », en collaboration avec le très discret Jean-Jacques Goldman. Pouvez-vous nous en dire plus ? 
  • Sébastien : « Oui je peux vous en dire plus ! On a eu vent que Jean-Jacques Goldman connaissait notre projet, en fin 2019, et qu’il s’était intéressé à nous, et pour le remercier on est donc passé par ses équipes. Ensuite on a commencé à s’écrire des mails, à se répondre puis à se voir en visio et discuter du métier etc. Et puis on a glissé que s’il avait une idée pour nous de chansons, on serait très honorés et il a répondu très gentiment qu’il était à la retraite et qu’il avait arrêté de faire tout ça, d’écrire pour les autres, sauf pour ses copains. On a tout de même continué à s’écrire, aux anniversaires, à Noël, voilà, et puis est arrivé un jour un mail de Jean-Jacques qui nous dit « écoutez si vous êtes toujours intéressés, j’ai peut-être une idée, faudrait qu’on en discute. »
  • Après quoi on a fait un visio et il nous a demandé nos influences, ce à quoi on a mentionné Frédéric Goldman Jones, évidement, sans prétention puisqu’on a pas le même talent, et lui ça l’a bien amusé. Quelques temps après, on a reçu une maquette sur laquelle il y avait un couplet et trois refrain et il a dit « maintenant c’est à vous d’écrire le reste de la chanson, mettez-y votre patte dans le reste de l’écriture puisque c’est vous qui allez la défendre sur scène ! » et voilà, on a commencé d’autres échanges, plus artistiques et c’est devenu « Quand » ! »

A travers vos chansons entraînantes, vous parlez beaucoup de la fragilité de la vie, de la nature, de l’amour et des souvenirs, entre autres, mais est-ce que, selon vous, cette fragilité c’est quelque chose de mauvais ?
  • Jérémy : « Non je ne pense pas, en tout cas on a pas pensé et écrit cet album en voulant mettre la fragilité en avant, on avait plus envie de mettre des instants de la vie quotidienne qu’on a vu et qu’on a vécu. Y a beaucoup de rapport à l’enfance et de nostalgie, et on nous en a souvent fait la remarque, mais il y a quand même des chansons qui sont là pour fédérer. Je pense notamment à « Avec nous », où on a pensé au live. On parle aussi de l’enfance avec « Les Mots Volent » ou Sébastien nous a demandé « Quel genre d’enfant vous étiez à l’école primaire ? » et ça nous a inspiré pour écrire cette chanson. On passe par différents états, différentes chansons, émotions mais toujours avec ce petit côté positif, même sur des sujets assez lourds, comme avec « La balle aux prisonniers ». »

Vous avez grandi ensemble, pourquoi est-ce que vous aimez tant parler de l’enfance avec nostalgie ? 
  • Sébastien : « On reste quand même de grands enfants, peut être un peu nostalgique de ça. C’est un point d’entrée dans pas mal de nos chansons et on n’y a pas forcément fait attention, on nous a fait la remarque et effectivement, on nous a parle de « mémoire poétique ». C’est la mémoire qui fait appel aux souvenirs d’enfance, la madeleine de Proust quoi !
  • Jérémy : « Un peu comme dans « Les Mots Volent » !
  • Mylène : « C’est vrai qu’à travers des axes complètement différents on a fait nous aussi ce constat, on fait souvent appel à la mémoire, aux souvenirs et on retranscrit dans nos regards d’adultes. Peut-être que demain on se penchera vers le futur. « 
Vous parlez quand même déjà bien de l’avenir !
  • Mylène : « Oui exactement, il y a des deux. Mais c’est souvent pareil dans la vie, on est nostalgique du temps passé mais aussi très pressé de voir l’avenir en fait. »
Par rapport à la pochette de l’album, les photos m’ont rappelé les photos du studio Harcourt, est-ce un hommage ? 
  • Mylène : « Quand on a fait la séance avec le photographe, effectivement c’était pas dans l’objectif de copier Harcourt mais c’est vrai que c’était « à la manière de », de toute façon c’est très inspiré et il y a un jeu de lumière qui émane évidement de là. On voulait ce truc un peu nostalgique avec le noir et blanc, l’avant, mais c’est quand même bien aujourd’hui

Le nouvel album de 3 Cafés Gourmands est disponible depuis le 25 novembre et le groupe sera en tournée en France en mars prochain !

 

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