Toujours difficile de renouveler le rock. Tellement de choix, de groupes, et toujours ces 8 foutues notes avec lesquels il faut s’escrimer pour innover. Et puis il y a Kvelertak. Pour ceux qui ne connaissent pas, allez sur Youtube et regardez leur live… c’est juste fou ! Nous avons rencontré Ivar Nikolaisen, chanteur, et Vidar Landa, l’un des trois guitaristes du groupe, à l’occasion de la sortie de leur nouvel album SPLID.

Comment voyez-vous la notoriété grandissante du public pour Kvelertak ?

Ivar– Pour moi qui vient d’intégrer le groupe, c’est une chance de jouer dans un tel groupe et d’y être impliqué à plein temps. Grâce à Kvelertak, je peux me consacrer totalement à la musique. Et je rencontre tellement de gens passionnés comme toi. Je suis donc plein de reconnaissance. Je ne sais pas combien de temps ça durera, mais pour l’instant, on vit les choses à fond.

Vidar – C’est bizarre parce qu’on n’y pense pas vraiment. Mais c’est vrai qu’après 10 ans de carrière, on arrive à prendre du recul sur ce que l’on a réussi à réaliser. Kvelertak est devenu un projet solide et également un métier à plein temps pour chacun des membres. Nous sommes fiers du chemin parcouru.

Quelle est votre plus grande réalisation ?

Vidar – Difficile à dire. Il y a eu beaucoup de choses et notamment ce changement de line up avec l’arrivée d’Ilvar. C’est peut-être un cliché, mais je dirai que ce nouvel album est notre plus grande fierté car nous avons réussi à poursuivre l’aventure Kverlertak grâce à Ilvar.

Vos shows sont hyper explosifs… quel est votre secret pour donner autant à votre public ?

Vidar – Ce groupe est si intense ! Nous avons des fortes personnalités, il y a beaucoup d’énergie en nous et nous savons la canaliser pour tout donner en live. A chaque fois on se dit que c’est peut-être le dernier show. Alors, on donne tout.

Ilvar – Quand j’ai commencé à jouer dans le groupe, chaque show était une bénédiction. On aime s’amuser, mais il y a quelque d’autre chose… il y a un truc transcendantal

Vous êtes fatigués de temps en temps ?

Ilvar – Ah ça ! Parfois on va se reposer dans la nature.

Pensez-vous que vous êtes devenus des ambassadeurs pour la Norvège?

Ilvar -Notre son n’est pas typiquement norvégien. Nous avons beaucoup d’influences issues du rock US. Mais, chanter en norvégien donne une identité. Et c’est vrai que cela nous donne de la reconnaissance en dehors de la Norvège. Et quand on tourne on essaye de faire venir un autre groupe norvégien avec nous.

Parlons de votre nouvel album qui est un vrai mélange des genres. Pensez-vous que c’est album est le reflet de vos différentes musicales ?

Vidar– Il est très divers et effectivement peut-être plus riche que les autres. Nous avons tous des backgrouns différents qui vont du classic rock au death metal suédois. Ce mélange nous procure beaucoup de plaisir.

Quel est votre titre préféré sur Splid ?

Vidar– Difficile à dire : on n’a pas encore joué les titres en live. Mais pour te répondre j’aime beaucoup Fanden ta dette Hull ! J’aime la partie trash metal au milieu.

Ilvar-Tout dépend de mon humeur… mais aujourd’hui je suis ok avec Vidar.

Cette question est pour Ilvar : quel est ton sentiment maintenant que ton premier album en tant que chanteur est sur le point de sortir ?

Ilvar – Je suis un peu anxieux car j’ai hâte de découvrir quel accueil le public aura pour l’album. Mais je sais que c’est un bon album. Et pour la première fois je peux dire que Kverlertak est mon groupe puisque j’ai complètement été impliqué dans sa création.

Uglas Hegemoni… Ce titre est-il un hommage à Uglas, un village de nos Pyrénées ?

Vidar -Oui tout à fait ! (Rire)

Qu’avez-vous envie de dire à vos fans français ?

Ilvar et Vidar – Nous sommes très reconnaissants pour l’intérêt que vous nous portez. Les français ont été un soutien dans l’aventure de Kvelertak depuis le début.  Nous avons hâte de vous retrouver en mars !

Splid, le nouvel album de Kvelertak, est sorti le 14 février dernier.

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