Après avoir rempli la Cigale, Ichon fait son retour sur la scène parisienne le 16 novembre à l’Olympia.

Et lorsqu’il arrive devant le public, c’est avec un accessoire bien particulier. En effet, des ailes sont attachées à son dos, fabriquées à partir de morceaux de ses textes. Des ailes qui représentent sa prise d’indépendance, sa rupture avec les codes qui étouffaient sa créativité… Bref, Ichon a pris son envol pour enfin devenir libre.

Et c’est lors de ce concert à l’Olympia que nous prenons réellement conscience de l’artiste accompli qu’Ichon est devenu aujourd’hui. Il navigue aisément dans la diversité de sa discographie. Par exemple, on passe de la mélancolie de « Page Blanche » à la pop de « Noir ou Blanc », avant de tomber dans l’énergie révoltée de « Logik » ou « Liquide ». Tous les titres qui suivent, « Malabar », « N’importe quoi », « VOYOU », démontrent qu’il est devenu un artiste qu’on ne peut plus enfermer dans une case.

Si ce concert était l’occasion pour Ichon de briller seul, il n’oublie pas pour autant son collectif Bon Gamin. En effet, après quelques morceaux, Loveni et Myth Syzer le rejoignent sur scène et interprètent des versions raccourcies de « Boy » et « Le Code ». 

Enfin, l’artiste de Seine Saint-Denis prend le temps d’interagir avec son public. Nombreuses sont les interludes où il remercie ses fans, sa famille, ses amis, allant même jusqu’à dédicacer une chanson à Fif, une personne chère qui s’est suicidée. Il nous rappelle, non sans émotion, que nous devons tous poursuivre nos rêves, même quand le monde est contre nous. Et il est la preuve que cette détermination finit par payer un jour.

Bref, à l’Olympia, Ichon a vraiment kassessa.

GALERIE PHOTO – ICHON À L’OLYMPIA

 

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