Polaris a enflammé la scène de l’Élysée Montmartre ce dimanche 10 mars lors d’une soirée très attendue. Ils sont venus accompagné des groupes Paledusk, Thornhill et Silent Planet, promettant une expérience musicale intense pour le plus grand plaisir du public.

Paledusk

La soirée démarre avec Paledusk, un groupe venu tout droit du Japon. Dès leurs premiers pas sur la scène, une énergie est palpable dans les premiers rangs de la fosse. Leur style distinctif et progressif, caractérisé par des rythmes variés et des nuances musicales riches, captive immédiatement l’audience. L’explosion sonore emporte progressivement tout le public, dépassant les limites des premiers rangs. Les premiers pogos de la soirée arrivent dès la troisième chanson, Happy Talk, donnant le ton pour la suite. Les fans, présents et enthousiastes, se font entendre notamment sur Rumble. Paledusk nous livre une introduction parfaite pour une soirée qui s’annonce prometteuse.

Thornhill

Ensuite, Thornhill, venant d’Australie tout comme Polaris, prend d’assaut la scène de l’Élysée Montmartre. Leur présence secoue tout de suite la salle. Ils ouvrent leur set avec View from the Sun, captivant instantanément tout le monde avec une énergie brute et authentique. Jacob Charlton, chanteur du groupe, nous montre déjà son contrôle vocal passant avec aisance entre les chants mélodiques et saturés. La troisième chanson, Obsession, fraîchement sortie seulement dix jours auparavant, a été accueillie avec beaucoup d’enthousiasme. Jacobs demande alors à la foule : « Qui nous a déjà vus auparavant ? » Peu de mains se lèvent, mais étrangement, cela a ajouté à l’ambiance, déclenchant même un gros pogo dans le public à la chanson suivante Raw.

Le groupe conclue son set avec Where We Go When We Die permettant au public de chanter une dernière fois avec eux. Thornhill a réussi à convaincre un public varié, des nouveaux venus découvrant leur musique aux fans de longue date.

Setlist
  1. Views From The Sun
  2. Coven
  3. Obsession
  4. Leather Wings
  5. Raw
  6. Casanova
  7. Where We Go When We Die

Silent Planet

Pour continuer ce concert, Polaris a fait venir Silent Planet, groupe américai. Leur retour était très attendu, ils n’avaient pas foulé le sol français depuis des années. Connus pour leurs chansons profondes abordant régulièrement le sujet de la santé mentale, avec une écriture poétique et des émotions authentiques, leur passage sur scène a marqué un temps fort de la soirée.

Leur mise en scène, à première vue minimaliste avec un simple fond blanc se révèle magique lorsque le projecteur s’enclanche et diffuse des images nous plongeant sur cette planète silencieuse. Le groupe démarre fort avec Offworlder, chanson d’ouverture de leur dernier album Superbloom.

Durant l’’introduction de Dreamwalker, Garrett Russell, chanteur du groupe, nous montre qu’il fait l’effort de communiquer à son public en mélangeant le français et l’anglais :

”Je suis nightmares, je suis the dreams”

Un moment d’émotion

Garrett échange beaucoup avec le public. Il continue d’introduire les chansons avec des mini-discours reflétant les sujets abordés dans les paroles. Le plus marquant est celui introduisant une de leurs chansons les plus connues dans tous les sens du terme, Panic Room. Il se confie à nous, nous parlant de son expérience avec la dépression qui a failli lui coûter la vie et de l’importance que les autres membres du groupe ont eue pour le sauver.

« It’s okay not to be okay. What is not okay is not to talk about it. »

Il rappelle l’importance de communiquer avec nos proches et de prendre des nouvelles de nos proches. Ce discours rend la performance de la chanson encore plus puissante.

Après ce moment d’émotion, le début de :Signal: a été le déclencheur d’un circle pit effréné, tandis que Annunaki a inspiré un wall of death, en accord avec la ligne « I am motion ».

Trilogy, leur dernière chanson, a été le point culminant de leur performance. Garrett emmène la chanson dans la foule en crowdsurfant et chantant en même temps, scellant ainsi un moment inoubliable pour tous les spectateurs présents ce soir à l’Élysée Montmartre.

Setlist
  1. Offworlder
  2. Collider
  3. Panopticon
  4. Euphoria
  5. Dreamwalker
  6. Antimatter
  7. Panic Room
  8. :Signal:
  9. Anunnaki
  10. Native Blood
  11. Trilogy

Polaris

Nous avons attendu des mois pour ce concert de Polaris à l’Élysée Montmartre et le jour est enfin arrivé. L’excitation monte alors que Jamie Hails, chanteur du groupe, seul sur scène, entame l’introduction emblématique de Harbinger, tirée de leur dernier album, Fatalism. La salle s’embrase instantanément. Nous sommes soulagés de voir le concert se poursuivre sans problème malgré le fait que le bus de Polaris soit tombé en panne quelques heures plus tôt. Ils sont tout de même parvenus à arriver à temps pour leur set.

La transition vers Nightmare s’opère naturellement, apportant avec elle une marée de crowd surfers. Hypermania, qui suit de près, enflamme la fosse dans un tourbillon de mosh pits, signe manifeste de l’excitation palpable du public.

Sur l’air de Lucid, la foule chante les refrains à l’unisson, leurs voix résonnant dans la salle. Je prends ensuite de la hauteur afin d’observer le reste du concert depuis le balcon de la salle. J’y arrive au bon moment pour le début de Landmine qui déclenche un circle pit prenant une grosse partie de la fosse, tandis que « Jesus » se fait porté, une scène quasi sacrée.

Un hommage à Ryan

Avant d’entamer Waves, le batteur, Daniel Furnari, prend la parole dans un français ému, rendant hommage à Ryan Siew, leur guitariste décédé l’année précédente. Le spectacle se poursuit dans une ambiance chargée d’émotions, les flashs des téléphones illuminant la salle en l’honneur de Ryan pendant la chanson.

S’ensuit l’attendu Parasites, récompensé par une réaction enflammée du public.

« Let out your inner fucking animal”

Ce cri de ralliement ultime introduit Dissipate, et le public répond présent. Ensuite l’intro un peu plus lente de Masochist prépare le terrain pour une montée en puissance, Jamie tend son micro à la foule pour chanter en chœur. Inhumane offre une dernière occasion à ceux qui n’ont pas encore crowdsurfé, et déclenche un nouveau mosh pit enragé.

Pour le rappel, Pray for Rain secoue la salle grâce à son rythme entraînant, les applaudissements résonnent dans l’air. Enfin, The Remedy suscite une combinaison de tristesse et d’énergie, concluant ainsi une soirée inoubliable avec Polaris à l’Élysée Montmartre.

Setlist
  1. Harbinger
  2. Nightmare
  3. Hypermania
  4. With Regards
  5. Lucid
  6. All of This Is Fleeting
  7. Landmine
  8. Overflow
  9. Martyr (Waves)
  10. Parasites
  11. Dissipate
  12. Masochist
  13. Inhumane
    Encore
  14. Pray for Rain
  15. The Remedy

 

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