Ce vendredi 21 mars nous retrouvons enfin Sabaton au Zénith de Paris. Après une date annoncée à la Seine Musicale en 2020, reportée, déplacée, nous voici enfin prêts à faire la fête avec les suédois.

Lordi

Le programme de la soirée est riche et nous commençons avec les monstres finlandais de Lordi. Le groupe vient de sortir Screem Writers Guild leur dix-huitième album. Le groupe prévoit d’ailleurs de bien le mettre en avant malgré la courte setlist de ce soir. Rien que l’ouverture est faite avec Dead Again Jayne.
Dès Would You Love A Monsterman? la fosse est déjà bien acquise pour le groupe content d’être là. Le leader Mr Lordi échange avec nous avec les « oui oui » français qu’il aime prononcer au milieu de ses discours.

Le leader chanteur s’éclipse sur le solo du récent Lucyfer Prime Evil pour laisser son comparse en lumière. Les habituelles ailes de Mr Lordi sont dépliées sur le hit Devil is a Loser, faisant toujours son effet. Il empoigne un canon à fumée après le pont de Who’s Your Daddy, ce qui amuse particulièrement la foule. Et enfin l’incontournable hit Hard Rock Hallelujah termine ce court mais intense set.
Retrouvez dès maintenant notre interview de Mr Lordi juste après leur set.

Baby metal

Le groupe japonais mené par ses 3 chanteuses, type idole, est très attendu. Effectivement dès BABYMETAL DEATH la fosse est prise d’une énergie démente.
Le set est aussi court que le groupe précédent (même un morceau de moins), mais le groupe (tout comme le public) n’a pas de temps à perdre. Les tubes sont assénés avec rythme et la foule en redemande.

Les flashs de téléphone sont demandés au milieu de Monochrome par la chanteuse lead Suzuka Nakamoto. Le tube Gimme Chocolate! embarque encore un peu plus la foule. Et pour le dernier Road of Resistance les deux chanteuses choeur Yui Mizuno et Moa Kikuchi empoignent des drapeaux floqués Baby Metal. Suzuka demande un wall of death et le morceau est lancé pour finir le set avec entrain.

Sabaton

Sabaton au Zénith de Paris (2)       Sabaton au Zénith de Paris (3)

Si la salle était déjà bien remplie avant le début de Lordi, l’arrivée de Sabaton a blindé les moindres recoins du Zénith de Paris.
L’introduction démarre, puis s’arrête avec deux petites explosions d’étincelles en hauteur. Des « techniciens » s’affèrent sur scène, lampe frontale rouge sur la tête. Quelques secondes plus tard un coup de plusieurs artifices explose et les musiciens entrent en scène. C’est parti pour Ghost Division !

Sabaton au Zénith de Paris (4)

C’est ensuite directement Bismark qui est interprété et la pyrotechnie est de sortie. La scénographie du groupe n’a pas énormément changée depuis leur dernier passage, mais elle est toujours aussi impressionnante. Un énorme titre du « Tour To End All Tours » forme une arche en lettre lumineuse en fond de scène.
Après Last Stand le chanteur Joakim Brodén nous salut chaleureusement. Il est, tout comme nous, ravis d’enfin pouvoir performer ce soir.

Sabaton au Zénith de Paris (5)

Into Fire voit naturellement un maximum de pyrotechnie être utilisé tout le long du morceau. L’écran du fond de scène montre un drapeau suédois et les lettres de l’arche sont illuminées de jaune et bleu pour la version suédoise de Carolus Rex.
Nous avons une vraie exclusivité ce soir. The First Soldier est interprété pour la toute première fois sur scène. Le récent titre est un hommage au soldat français Albert Séverin Roche, héros de la première guerre mondiale. L’écran et l’arche en lettres sont illuminés en bleu-blanc-rouge.

La foule est bouillante et ne manque jamais une occasion de scander un « Sabaton, Sabaton » qui résonne dans le Zénith de Paris. Cela pour le plus grand plaisir du groupe, dont le chanteur qui semble grandement touché à chaque fois.
Deux membres du crew, déguisés en soldats de la première guerre, sont posé sur les hautes estrades des côtés avec des lances-flammes. Joakim Brodén, quant à lui, dégaine le fusil qu’il a dans le dos pour tirer (à blanc) sur le char en fond de scène.

Sabaton au Zénith de Paris (6)Sabaton au Zénith de Paris (7)

Une jolie reprise de 1916 de Motörhead est interprétée avec un « soldat » au tambour. Puis ensuite de la fausse neige est envoyée du sol au plafond, en avant de scène, sur Soldier of Heaven.
Après Dreadnought, l’habituel piano/avion rouge arrive pour The Red Baron. Une machine à gaz est ensuite amenée sur scène pendant Father. Un scientifique tente de résoudre des équations sur un tableau, scruté par un soldat. Le scientifique pose des masques à gaz en fin de chanson au pied des micros des guitaristes. Ceux-ci les enfilent pour The Attack of the Dead Men. Le chanteur lui arrive masque déjà mis avec micro intégré pour interpréter avec aisance l’énergique morceau.

Sabaton au Zénith de Paris (8)

Le batteur Hannes Van Dahl avait eu plus tôt son moment seul avec nous pour échanger avec nous. C’est maintenant au tour du bassiste Pär Sundström de nous dire quelques mots émus, juste avant Christmas Truce.
Une fois la classique sortie de scène effectuée le groupe revient pour un rappel commençant par le classique Primo Victoria. Ensuite les hits Swedish Pagans, et ses « oh hé oh » chantés par le public, et To Hell and Back finissent de ravir la foule.

Sabaton a rempli à nouveau le Zénith de Paris et c’est un nouveau succès. La scénographie était assez similaire, mais toujours aussi puissante. La setlist remis au goût du jour avec des nouveaux morceaux, toujours aussi plaisante. Il n’est pas certain que Bercy puisse être intégralement rempli, mais il est clair que le Zénith commence à être petit pour eux.

Sabaton au Zénith de Paris (9)

Setlist :

  1. Ghost Division
  2. Bismarck
  3. The Last Stand
  4. Into the Fire
  5. Carolus Rex (Swedish version)
  6. The First Soldier (Live premiere)
  7. Sarajevo
  8. Stormtroopers
  9. 1916 (Motörhead cover)
  10. Soldier of Heaven
  11. Dreadnought
  12. The Red Baron
  13. Father
  14. The Attack of the Dead Men
  15. Christmas Truce
    Rappel
  16. Primo Victoria
  17. Swedish Pagans
  18. To Hell and Back

Live report : Gaël  ; Photos Sébastien

Vous allez aimer !