C’est un des concerts les plus attendus de ce début d’année, Sum 41 joue ce vendredi 17 janvier, au Zénith de Paris.

Nous avons ce soir un Zénith en grande configuration, et avant même que la première partie arrive la fosse est quasiment saturée.

C’est Zebrahead qui ouvre les hostilités. Le groupe de punk rock californien est plus que bien choisi. On est dans des sonorités très similaires à ce qui nous attend après. Cela semble beaucoup plaire au public qui montre un bel enthousiasme. Le groupe fini sur un outro en playback sur « I Will Always Love You » de Whitney Houston.

Un changement de plateau et un drap tendu devant la scène plus tard, c’est aux canadiens d’entrer en scène. Après une courte intro musicale, le drap tombe et Turning Away démarre.

On revient tout de suite sur un plus gros classique avec The Hell Song. La suite reste dans les albums de la même période, Motivation, The Bitter End, Over My Head (Better of Dead), ..

Le titre War revient sur l’album très controversé 13 Voices, qui avait signé le grand retour médiatique du groupe après 5 ans sans sortie studio.

On continue de défendre le récent album avec les très bien reçus Out of Blood et The New Sensation. Circles pit et autres pogos sont au rendez-vous, pour le plus grand plaisir du chanteur Deryck Whibley, qui en redemande encore plus.

C’est au tour de l’album Underclass Hero d’être mis en avant avec Walking Disaster et With me.

Le set de de soir est plutôt bien garni et assez varié en terme d’albums. Ce que démontre les successifs Fake My Own Death, A Death in the Family et Screaming Bloody Murder. Underclass Hero est jouée alors que d’énormes ballons de couleurs sont lancés dans la fosse.

Avant Pieces, Deryck explique qu’il devait y avoir une scène au fond de la fosse d’où il aurait dû l’interpréter. Mais étant donné le sold-out complet, et le peu d’espace de parterre encore disponible, on comprend que cela se fasse depuis la scène principale. Nous ne sommes pas sans reste malgré tout. C’est après ce titre qu’un énorme diable gonflable est mis en place à l’arrière de la scène pour le restant du concert.

Le set se termine sur les hits Fat Lip et Still Waiting avant un surprenant rappel. Le groupe reprend We Will Rock You de Queen dans une version punk très énergique et déjantée, adoptée immédiatement par le public.

Et c’est sans surprise qu’arrive le très attendu In Too Deep, repris en chœur et entraînant la foule qui lâche tout ce qui lui reste.
Mais quand il n’y en a plus, il y en a encore. Un piano arrive, et la dernière chanson est étonnamment la récente balade Never There.

Soirée réussie: une setlist bien fournie, un son de bonne qualité et des jeux de lumières très efficaces. Sum 41 est plus que jamais d’attaque pour aller à l’assaut de son public. Ce dernier étant toujours au rendez-vous. Comme dirait l’autre, Punk’s not dead.

Setlist :

1. Turning Away
2. The Hell Song
3. Motivation
4. The Bitter End
5. Over My Head (Better Off Dead)
6. We’re All to Blame
7. War
8. Out for Blood
9. The New Sensation
10. Walking Disaster
11. With Me
12. No Reason
13. Fake My Own Death
14. A Death in the Family
15. Screaming Bloody Murder
16. Underclass Hero
17. Pieces
18. The People Vs…
19. Makes No Difference
20. Fat Lip
21. Still Waiting
Rappel
22. We Will Rock You
23. In Too Deep
24. Never There

Report : Gaël ; Photos : Charles+Gaël

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