The Offspring est de retour en France, mais cette fois à la Défense Arena, la plus grande salle d’Europe. Le groupe californien habitué de tournées européennes et de passer en France prépare aujourd’hui un concert épique, avec un invité haut de gamme dans ses bagages.
Dynamite Shakers
Avant toute chose, le concert parisien démarre avec une ouverture bleu blanc rouge. Le groupe de vendéens Dynamite Shakers se payent le luxe d’ouvrir cette folle soirée.
Nous avions déjà vu les frenchy en ouverture du tout dernier concert français de Sum 41 dans cette même salle.
Le groupe est toujours plein d’énergie et profite de la lumière qui lui est donnée dans une telle salle.
Simple Plan
Voilà un bon nom à afficher en ouverture, les pop-punks de Simple Plan. Nos cousins québécois avaient remplis trois Bataclan de suite en début d’année 2024.
Ils entrent en scène directement avec le classique I Do Anything. La foule ne semble pas intégralement convaincue d’entrée, mais les claps de mains sur le pont du morceau font l’unanimité.
Après un toujours très entrainant Jump, Jet Lag est interprété en version française. Comme à chaque passage dans l’hexagone.
Nous sommes ravis de la nouveauté du morceau Nothing Changes créé spécialement pour leur documentaire sorti cette année.
Nous n’esquiverons pas l’indétrônable Welcome to My Life, ainsi que le nostalgique What’s New Scooby Doo.
Pour I’m Just a Kid au moment du pont, Chuck le batteur vient comme usuellement pour prendre son bain de foule en y sautant dedans. Pour l’occasion il a sorti son plus beau maillot du PSG.
Perfect vient conclure un set très fourni de 14 morceaux tout de même. Rien de surprenant dans la setlist de Simple Plan pour les habitués de ces dernières années. Cependant c’est toujours aussi plaisant et nul doute que les fans de The Offspring y ont pris également leur plaisir.
The Offspring
Avant d’entrer en scène, le groupe The Offspring a quelques surprises pour la Défense Arena. Pendant les changements sur scène, un dirigeable gonflable monté sur drone est envoyé au-dessus de la foule. Pendant ce temps là les américains mettent en place les caméras de mi-temps célèbres à leurs matchs de sport. La « look a like cam » montre quelques sosies de personnalités dans la salle. Puis la fameuse kiss cam cible des couples pour qu’ils s’embrassent. La headbang cam incite les filmés à secouer la tête au son de la musique. Un membre du staff déguisé en gorille se balade dans la foule pour motiver les foules, notamment avec les « Fuck you cam » et « Bottom Cam » qui arrivent.

© LE MEUR
Les lumières s’éteignent et c’est enfin aux californiens de faire leur entrée. Dès Come Out and Play tous les gradins se lèvent pour profiter de la fête. Sur cette même chanson le groupe a fait venir l’original Jason « Blackball » McLean qui déclame les cultes « You gotta keep ‘em seperated ».
Les hits s’enchainent sans répit avec All I Want puis Want You Bad.
Dexter Holland prend enfin le temps de nous saluer chaleureusement et de remercier toute la foule présente ce soir.
Les morceaux récents arrivent avec Looking Out for #1 du dernier album Supercharged. Puis vient Let the Bad Times Roll de l’album précédent du même nom.

© LE MEUR
Le classique Americana a le droit à ses extraits où ici Staring at the Sun est illuminé d’artifices. Hit That et Original Prankster s’enchainent coup sur coup sans laisser le temps de souffler.
The Offspring sort alors deux énormes squelettes gonflables de part et d’autres de la scène de la Défense Arena. Ceux-ci rappelant celui de la pochette du dernier album. Ils s’allument dès les premières notes de Hammerhead.
Nous revenons sur Supercharged avec le joyeux Make it Alright qui a le droit à son tir de confettis.
Ensuite Dexter et Noodles nous font un hommage à Ozzy Osbourne. Ils avaient déjà l’habitude de le faire de son vivant, ce n’est que décuplé maintenant. Après un riff extrait d’Electric Funeral le groupe reprend une partie de Paranoid de Black Sabbath. Puis c’est au tour de Crazy Train.
Une fois exécuté leur version d’In The Hall of the Mountain King, ils démarrent ensuite une reprise des Ramones. Pour ce I Wanna Be Sedated le gorille de l’entracte revient danser avec une pancarte où est inscrit le refrain du morceau.

© LE MEUR
Les squelettes gonflables sont évacués pendant le solo de batterie après Gotta Get Away. Un piano est alors installé et Dexter y prend place pour interpréter Gone Away. Il précise qu’il a écrit ce morceau pour un ami qui est décédé et qu’il allume régulièrement une lumière pour lui. Il demande à ce que le public allume ses lumières de téléphone pour tous ceux qui sont partis. Le morceau démarre avec piano seul et termine en version électrique avec tout le groupe. Puis le chanteur reste au piano pour une reprise de Hey Jude des Beatles.
On arrive vers la fin du set et vont s’enchainer les trois gros hits de l’album Americana. Why Don’t You Get a Job démarre avec une multitude de ballons géants envoyés dans le public. Pour Pretty Fly (For a White Guy) le groupe invite sur scène l’acteur original du culte clip du morceau. Puis vient l’un des titres les plus iconiques du groupe, The Kids Aren’t Alright.

© LE MEUR
Il reste encore quelques pépites. Après un court instant les américains reviennent pour un rappel commençant par You’re Gonna Go Far, Kid. Puis le concert se termine avec l’incontournable Self Esteem dans une dernière et débordante énergie.
C’est fait ! The Offspring a remplit la Défense Arena, la plus grande salle d’Europe. Un show dantesque, des hits à la pelle, une première partie de luxe. Le résultat était à la hauteur de la promesse.

© LE MEUR
Setlist :
- Come Out and Play
- All I Want
- Want You Bad
- Looking Out for #1
- Let the Bad Times Roll
- Staring at the Sun
- Hit That
- Original Prankster
- Hammerhead
- Make It All Right
- Paranoid (Black Sabbath cover)
- Crazy Train (Ozzy Osbourne cover)
- In the Hall of the Mountain King (Edvard Grieg cover)
- I Wanna Be Sedated (Ramones cover)
- Gotta Get Away
- Solo de batterie
- Gone Away (Piano version)
- Hey Jude (The Beatles cover)
- Why Don’t You Get a Job?
- Pretty Fly (for a White Guy)
- The Kids Aren’t Alright
Rappel - You’re Gonna Go Far, Kid
- Self Esteem
Crédit photos : Loïck Le Meur


























