Yungblud remplit la Maroquinerie pour son International As Fuck Tour

Vendredi 26 août 2022, une semaine avant la sortie de son nouvel album éponyme, Yungblud était de passage à Paris dans le cadre d’une tournée intimiste. Le coup d’envoi de ce « International As Fuck Tour » a été donné à La Maroquinerie, avec pas moins de trois concerts.

En effet, un premier showcase a été annoncé… mais la demande fut tellement importante, que le chanteur britannique a finalement enchainé trois showcases dans la petite salle parisienne: à 17h, 19h et 21h. Nous avons eu la chance d’assister au dernier de ces trois concerts.

On aurait pu penser que l’artiste montre des signes de fatigue après avoir réalisé déjà deux prestations… mais c’est de Yungblud dont il s’agit là ! La pile électrique qu’est Dominic Harrison est arrivé sur scène avec encore beaucoup d’énergie à revendre. Son guitariste étant malade et en incapacité de jouer, on retrouve également Waxx sur scène pour le remplacer.

Le show s’ouvre sur The Funeral, premier extrait de l’album à venir dont l’efficacité en live n’est plus à prouver. On continue sur un morceau connu de toute l’audience, strawberry lipstick, avant de découvrir un premier morceau inédit intitulé Tissues qui fait déjà beaucoup d’effet.

On continue sur la désormais culte parents, avant d’enchainer sur Memories. Nous avions découvert ce morceau en live lors du concert de l’Olympia en mai dernier, et elle est d’autant plus efficace maintenant que tous les fans la connaissent sur le bout des doigts. Avant le dernier refrain, Yungblud demande à tout le monde de se mettre accroupi… pour mieux se relever et sauter sur la fin de la chanson.

Le but de ce International as Fuck Tour pour Yungblud était de se retrouver proche de son public. L’artiste semble comblé d’être aussi proche de ses fans, de pouvoir les toucher et de se retrouver dans un contexte aussi intimiste. Un fan profite de l’occasion pour demander à l’artiste s’il peut l’accompagner sur scène pour faire passer un message, ce qui est accepté d’office. Il intervient ainsi pour remercier l’artiste, au nom de toute la salle, de lui offrir un endroit où il se sent en sécurité, accepté pour ce qu’il est, et Yungblud semble toujours aussi touché par ce type de propos.

Le showcase continue avec la découverte d’un nouveau morceau inédit intitulé Cruel Kids. Il est directement destiné aux personnes ayant pu subir du harcèlement, des moqueries, pour ce qu’ils et elles sont, font, aiment. Le refrain, entrainant, « don’t leave me alone, don’t leave me alone, ’cause I won’t survive it » est repris par l’ensemble de La Maroquinerie. Yungblud est abasourdi de voir l’intégralité du public déjà reprendre les paroles d’une chanson tout juste découverte. L’émotion que l’on retrouve sur son visage lors de chacun de ses concerts est plus palpable que jamais, et le jeune chanteur en redemande. Il fait donc reprendre le refrain au public encore un bon nombre de fois, et celui-ci s’y adonne joyeusement !

Vient ensuite weird, avant la découverte d’une nouvelle balade intitulée Sweet Heroine. Yungblud avoue à La Maroquinerie qu’il s’agit là d’une de ses chansons préférées parmi celles qu’il a écrites. Celle-ci semble une fois de plus adorée du public, qui la reprend une fois de plus avec entrain pour le plus grand plaisir de Dominic Harrison.

Ce troisième showcase du International As Fuck Tour s’achève sur la mythique Loner. Une fois de plus, Yungblud fait participer l’audience en divisant la salle de La Maroquinerie en deux groupes… et c’est à qui chantera le plus fort!

C’est avec plaisir que nous avons retrouvé Yungblud une fois de plus sur scène. Ce showcase était une belle façon pour ses fans de découvrir en avant première certains morceaux. Et, on se réjouit d’avoir vu Yungblud dans un cadre aussi intimiste avant qu’il prenne son envol dans de plus grandes salles,(notamment le Zénith de Paris),  au printemps prochain.

Setlist:

1. The Funeral
2. strawberry lipstick
3. Tissues
4. parents
5. Memories
6. Cruel Kids
7. weird!
8. Sweet Heroine
9. Loner

Si vous l’aviez manquée, retrouvez notre interview de Yungblud réalisée en mai dernier.

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