Le violoniste Yury Revich était en concert à la salle Pleyel ce jeudi 07 mars 2024 pour un concert particulier. L’autrichien de 32 ans, bien accompagné, y présente La Symphonie de l’Eau.

Le 22 mars est la journée mondiale de l’eau. C’est dans l’optique de ce mois de mars que cette symphonique a vu le jour. Elle fût imaginée par le violoniste et mis en place grâce aux associations Quatre Couleurs et My Arts. L’évènement est également en partenariat avec l’UNICEF pour qui tous les bénéfices seront reversés. Yury Revich étant l’ambassadeur de l’UNICEF en Autriche.

Première partie

Yury Revich n’est pas venu seul ce soir à la salle Pleyel. Un orchestre d’une dizaine de musiciens l’accompagne. Ceux-ci entrent en premier, violons, Alto, violoncelle, contrebasse, piano et harpe. Ils sont suivi de leur chef d’orchestre et directeur musical Baptiste Capitanio.

Yuri Revich à la Salle Pleyel (2)

© Quentin Balouzet

Le violoniste soliste Yury Revich entre ensuite et tous ensemble démarrent en douceur avec Runway to Stars. Notons la prestation de danse, sur l’estrade en fond de scène, d’Alexia Barré. Une ancienne élève de l’Ecole de Danse de l’Opéra de Paris. Le tout est complété par un graphisme captivant sur l’écran en fond de scène d’un arbre en train de grandir au fil de l’eau, tout en peinture. Des percussions électroniques sont ajoutées sur la deuxième moitié du morceau. Cela alliant parfaitement une musique dite classique a des sonorités plus modernes.

Yuri Revich à la Salle Pleyel (3)

© Quentin Balouzet

Après un changement de pianiste, Choriner Wald poursuit sur une envoutante mélodie accès sur le thème de la nature. Nous avons ensuite le droit à un invité en la personne de Jeremy Kapone. L’artiste pluridisciplinaire, connu du grand public pour son rôle de Maël dans le film « LOL« , interprète la chanson Ever The Same. Le chanteur à la guitare est accompagné de l’orchestre de la soirée, sans Yury Revich. En revanche notons la performance du chef d’orchestre Baptiste Capitanio qui prend la trompette pour le morceau. Le jeune directeur musical propose une prestation impressionnante. En effet il poursuit sa direction d’orchestre en parallèle de son jeu de cuivre.

Yuri Revich à la Salle Pleyel (3)

© Quentin Balouzet

Yury Revich est de retour pour le deuxième morceau de Jeremy Kapone. Les deux musiciens performent sur le titre J’appelle.
Le départ du guitariste coïncide également avec un nouveau changement de pianiste. Le dernier des trois pianistes alternant dans la soirée s’installe pour Concerto for Violin Awakening. La musique est très prenante et on le ressent visuellement sur les artistes qui se donnent intégralement à la musique. Le violoniste autrichien se retourne plusieurs fois, dos au public, pour vivre l’instant avec l’orchestre. On remarque également les regards complices avec le chef d’orchestre. Ce dernier vivant tout autant l’expérience.

Yuri Revich à la Salle Pleyel (4)

© Quentin Balouzet

Un nouvel invité fait son entrée alors que Yury sort à nouveau de scène. Le chanteur Doryan Ben se place sur le deuxième piano. Il y démarre le morceau J’ai les Ailes. Le candidat de l’émission The Voice en 2022 poursuit ensuite le titre en avant de scène. Le morceau dans un registre un peu moins classique fait tout de même mouche auprès du public. La belle et vibrante voix de Doryan résonne dans la salle. Il en va de même sur le morceau Hollywood Boulevard. Par ailleurs le chanteur se retrouve brièvement derrière un synthétiseur pendant le pont de la chanson.
Yury Revich nous revient sur la scène de Pleyel pour accompagner Doryan Ben sur sa reprise du titre Animal d’Aurora.

Yuri Revich à la Salle Pleyel (5)

© Quentin Balouzet

Le dernier morceau avant entracte fait une première conclusion très rythmée. En effet ce Prélude Nr. 1 comporte un certain nombre de percussions électroniques. Cela apporte fatalement une énergie supplémentaire à la beauté des mélodies de notre orchestre classique.

Seconde partie

Au retour d’entracte Yury Revich arrive avec une belle veste noire. Si son précédent blouson blanc était très élégant, sa nouvelle tenue dégage une impression plus habillée. L’autrichien démarre Violet avec quelques notes de piano. Puis il reprend son Stradivarius pour de nouvelles superbes mélodies.
Le morceau suivant Spheres est assez court. Cependant il laisse le temps à la « deuxième » pianiste Natalia Morozova, revenue en scène, d’être mise en lumière. Le violoniste va se poser à ses côtés pour le début du morceau avant de revenir en avant de scène.

© Stéph Vanou

La chanteuse Lorène Aldabra vient ensuite interpréter Jamais fiancés. La tenue de l’artiste est toute scintillante. A l’inverse de l’univers du titre, très grave et dramatique. Yury revient s’ajouter aux instruments en milieu de morceau.
Après un Morning Shine très léger et sans pianiste nous passons à la Symphonie Kaléidoscope. Le 1er Mouvement, plus précisément, est beaucoup plus intense et voit deux pianistes s’additionner pour encore plus d’ampleur.

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Natalia Morozova revient se mettre en lumière pour Clocks, alors que notre violoniste phare vient à nouveau jouer une partie à côté d’elle. Il va se poser sur l’autre piano pour Flying Clouds. L’autrichien alterne les deux instruments à cordes pendant que la danseuse Amandine Albisson performe en avant de scène.
Il faut évoquer le fait que l’orchestre de ce soir est relativement jeune. Yury Revich, comme précédemment évoqué, est âgé d’une petite trentaine et Baptiste Capitanio a tout juste 20 ans. En outre les violonistes, alto et contrebassiste semble également au début de la vingtaine. Les morceaux Nocturne et Memories sont scéniquement plus sobres, avec moins d’invités. Cela laisse tout le loisir à l’orchestre de se mettre un peu plus en lumière à son tour.

© Quentin Balouzet

Le dernier morceau Parthenon est un beau final pour cette belle Symphonie de l’Eau. Le morceau aux accompagnements électronique voit même Yury se mettre derrière le synthétiseur en milieu de morceau. La danseuse Alexia Barré est de retour sur l’estrade en fond de scène, aux côtés de la chanteuse lyrique Erminie Blondel.

© Quentin Balouzet

Yury Revich remonte une dernière fois sur la scène de la salle Pleyel. Il nous accorde un rappel avec La Tempête de Vivaldi. C’est une ovation qui conclue cette lumineuse Symphonie de l’Eau. Le public est conquis et nous aussi.

© Quentin Balouzet

Première Partie
  1. Runway to stars – Cristian Axt, Cristian Pavese & Yury Revich (Invitée danse : Alexia Barré)
  2. Choriner Wald – Yury Revich
  3. Ever The Same – Jeremy Kapone (Trompette: Baptiste Capitanio)
  4. J’appelle – Jeremy Kapone
  5. Concerto for Violin Awakening – Yury Revich
  6. J’ai les Ailes – Doryan Ben
  7. Hollywood Boulevard – Doryan Ben
  8. Animal d’Aurora – par Doryan Ben
  9. Prelude Nr. 1 – Yury Revich
Seconde Partie
  1. Violet – Yury Revich
  2. Spheres – Yury Revich
  3. Jamais Fiancés – Lorène Aldabra
  4. Morning Shine – Yury Revich
  5. Symphony Kaleidscope, Ist Movement – Yury Revich
  6. Clocks – Yury Revich
  7. Flying Clouds – Yury Revich (Invitée danse : Amandine Albisson)
  8. Nocturne – Yury Revich
  9. Memories – Yury Revich
  10. Parthenon – Yury Revich (Invitée chant lyrique : Erminie Blondel ; Invitée danse : Alexia Barré)
    Rappel
  11. The Storm – Vivaldi

Photos : Quentin Balouzet  Stéph Vanou

   

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