Son of Africa

par Remi Kabaka

8
sur 10

Si vous êtes de ces Mozinor qui pensent que « La Fonk, c’est de la m**** », vous avez cliqué au mauvais endroit. « Son of Africa » de Remi Kabaka sera sous le signe de la couleur, des trompettes et des Funky Cops qui débarquent à toutes berzingues.

REMI SANS FUNKY?

 

Remi Kabaka, né en 1945 est un batteur comme seul les années 70s en faisaient. Ce sont une montagne de collab avec des artistes qui aujourd’hui ne nous disent plus grand chose comme John Martyn, Hugh Masekela hormis pour les initiés qui guardent avec nostalgie cette époque en tête.

 

Il s’illustre entre autres avec son titre « Black Goddess » provenant du film éponyme par lequel il se retrouvera propulsé comme figure emblématique de la scène Afro-jazz des années 70s.

Aujourd’hui, c’est surtout son fils qui nous est connu car Remi Kabaka Jr. est un producteur, directeur artistique, percussionniste et surtout générateur du groupe Gorillaz et de la voix de Russel Hobbs, le batteur (pour la chronique du dernier album, c’est par ici !).

TITRES DE L’ALBUM

Son of Africa

1. Kabaka
2. New Reggae Funk
3. Sure Thing
4. Future of a 1000 Years
5. All Black Festival
6. Aqueba Massaba
7. African Hustle
8. Meteorite
9. Blue Lagos
10. Follow Your Needs

SON OF AFRICA

« Son of Africa » est une réédition de l’album sorti en 1976 par le label Jamaïcain Island Records. Devenu collector se revendant à plus de 200€ sur les sites d’occasion, celui qui n’avait pas su rencontrer son public à l’époque peut ainsi s’épanouir dans une société beaucoup plus ouverte et accessible.

Spoiler Alert : Ca va être funky, du genre brut, sans être enjolivé.

Ouverture de l’album sur une sorte de « Mambo Number 5 » avant l’heure ultra funky qui fait direct remuer du derrière. On se croirait presque dans une BO de Tarantino. « Kabaka« , « New Reggae Funk« , « African Hustle« , « Meteorite » c’est vraiment l’initiation à la funk des 70s comme on aime. Mais « Son of Africa« , c’est également un appel aux racines du chanteur. Dans cet esprit, s’entrecroise des titres aux sonorités plus africaines comme « Aqueba Masaaba ».

L’alchimie qui existe en les percussions, rythmes d’Afrique de toute provenance et le jazz apparait comme une évidence. Plus que des mots pour le définir, on vous invite à écouter ces quelques 35 minutes de nostalgie funky pure, témoin d’une époque où le mélange des genres se faisaient déjà, sans que le public soit pour autant prêt à le vivre.

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=bqMM3f7xCzw]

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Son of Africa

par Remi Kabaka

8
sur 10

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