Gorillaz – Cracker Island : On Cracker Island it was born

Gorillaz – Cracker Island Review

Après la sortie de Humanz en 2017, The Now Now en 2018, et puis The Song Machine en 2020 ;  2-D, Murdoc, Noodle, et Russel, reviennent avec leur nouvel album Cracker Island, sorti aujourd’hui, le 24 février 2023.

Le duo d’ex-colocataires aux manettes de Gorillaz, Damon Albarn et Jamie Hewlett ne se sont pas limités à un projet purement musical, mais bien à un projet multidimensionnel pour le plaisir de leur fans. De quoi se plonger dans le « lore » de Gorillaz et suivre le quatuor dans leurs aventures occultes.

Sur les 10 morceaux de cet album, plus de la moitié est dédiée aux collaborations. L’album débute par le morceau éponyme, Cracker Island. En featuring avec le chanteur et bassiste Thundercat, pour un morceau funk et jazz, aux lignes de basses qui font du bien aux oreilles.

Le morceau suivant Oil devait initialement être en collaboration avec Julian Casablancas, le chanteur de The Strokes. Finalement, ce sera la chanteuse Stevie Nicks qui sera sur ce morceau beaucoup plus contemplatif et plus doux, que le premier.

Toujours la tête dans les nuages et un pied sur le frein, on ralentit le rythme avec The Tired Influencer aux teintes plus mélancolique. Quant à Silent Running, il y a 3 semaines, l’artiste décomposait et expliquait ses paroles dans une vidéo Genius. Dans ce morceau qu’on pourrait écouter en boucle sans s’en apercevoir, Damon Albarn est accompagné d’Adeleye Omotayo, membre de “The Humanz Choir ».

A mi-parcours de l’album, on retrouve le morceau New Gold, où sont unis Damon Albarn, le rappeur Booty Brown – qui a rappé il y a maintenant plus de 10 ans dans le morceau Dirty Harry – ainsi que le très talentueux Tame Impala. Une association de voix à la fois unique mais très complémentaire.

Gorillaz – New gold ft tame impala & bootie brown

De retour dans un monde de rêverie avec le morceau Baby Queen qui nous transporte dans l’univers de Plastic Beach, tout droit dans un rêve de Damon Albarn. Il explique au Los Angeles Times, qu’il a écrit ce morceau, suite à un rêve récent de la princesse Sirivannavari, qu’il avait rencontrée en 1997.

La belle surprise à laquelle je ne m’attendais pas est Tormenta. Le featuring avec Bad Bunny, nous transporte directement sur une île tropicale, un soir d’été. Encore une démonstration que les collaborations de Damon Albarn peuvent  être diverses et variées, tout en restant harmonieuses.

Skinny Ape apporte une autre dimension au projet. Le morceau a été joué en réalité augmentée à Londres et à New York en décembre, et Time Square a été pris d’assaut par des versions géantes du groupe.

Enfin, l’album se conclut en douceur avec Possession Island (ft Beck). Le morceau me fait ressentir de la nostalgie d’un temps inconnu, et l’instrumentale est épurée mais intense. Une belle façon de clôturer cet album, qui au fur et à mesure des écoutes, est de plus en plus savoureux.

Tracklist :

1. ‘Cracker Island’ feat. Thundercat
2.  ‘Oil’ feat. Stevie Nicks
3.  ‘The Tired Influencer’
4.  ‘Tarantula’
5. ‘Silent Running’ ft. Adeleye Omotayo
6.  ‘New Gold’ feat. Tame Impala & Bootie Brown
7. ‘Baby Queen’
8.  ‘Tormenta’ feat. Bad Bunny
9.  ‘Skinny Ape’
10.  ‘Possession Island’ (feat. Beck)

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