A l’occasion de son passage sur la scène du Trabendo à Paris, nous avons eu le privilège d’un entretien avec Jonny Hawkins le chanteur et un des membres fondateurs du groupe de Metal américain Nothing More. Dans le confort de son bus de tournée, Jonny nous offre un café avant d’entamer ce beau moment de partage avec lui.

Jonny Hawkins Nothing More

Alors Jonny, comment vous sentez-vous ? Hier, vous étiez en Allemagne, aujourd’hui en France, demain de retour en Allemagne. Comment gérez-vous cela ?

Je vais être honnête, je suis assez fatigué. Je pense que nous le sommes tous. ça fait maintenant quatre semaines que nous sommes en tournée, je le ressens, je suis fatigué. Mais je planifie toute ma journée autour du concert pour avoir de l’énergie, donc je vais bien me reposer dans cette optique. Ça va être un super concert, mais le reste de la journée, c’est plutôt sieste. J’ai hâte de rentrer chez moi après ces trois prochains concerts, il est temps!

Nous vous avons déjà vu au Hellfest 2023, mais pour nos lecteurs français qui ne vous connaissent pas encore, comment décririez-vous votre groupe, votre style ?

Du métal diététique! (“Diet Metal” en anglais). Nous avons des influences métal, mais nous ne sommes pas vraiment un groupe de métal. Nous faisons du “rock émotionnellement significatif”. Les paroles sont très profondes et basées sur nos expériences de vie. Tout ce que nous écrivons est basé sur des choses réelles que nous avons traversées, ça vient du fond du cœur. Nous sommes l’un de ces groupes que vous adorez vraiment ou dont vous vous fichez, il n’y a pas de juste milieu. Nous avons soit des fans très dévoués, soit des gens qui ne sont pas vraiment intéressés.

Vous vivez à 14 dans ce bus de tournée, c’est bien ça ?

Oui, 14 couchettes !

Est-ce facile, avez-vous des règles d’or pour vivre ensemble ?

Oui! J’essaie de réfléchir à quelles sont ces règles… Du genre, les toilettes sont uniquement utilisées pour faire pipi ! ça c’est super important. Sinon, maintenir la propreté des espaces communs, la cuisine, etc… Mais à ce stade de la tournée, les choses ne peuvent plus rester trop organisées, il y en a partout. Mais à part ça, c’est le respect de l’espace de sommeil. C’est le plus important parce que le sommeil est un peu la pierre angulaire de la santé et du bonheur de l’équipe de la tournée. Si les gens ne dorment pas, ils commencent à devenir grincheux, à se disputer, donc vraiment toujours protéger l’espace de sommeil.

Vous avez commencé le groupe avec Mark et Daniel il y a 20 ans maintenant…

Wow, c’est fou ! Je me sens tellement vieux ! Oui, ça fait longtemps !

Si vous deviez utiliser un adjectif pour chacun d’eux, ce serait quoi ? 

Je donnerai un positif et un négatif! Pour Dane, en positif, je dirais plein d’entrain, et négatif, je dirais qu’il fuit la confrontation. Ce qui pourrait aussi être positif, mais cela dépend de la situation. 

Pour Mark, en positif, je dirais créatif et empathique, et négatif, je dirais étrange, particulier… Ce qui joue dans la créativité, je suppose, car parfois les gens un peu inhabituels ont des idées plus intéressantes parce qu’ils ne pensent pas comme les autres.

Quelle est la chose la plus importante à votre avis pour qu’un groupe dure aussi longtemps ?

Je parlais de ça avec quelqu’un l’autre jour en essayant de comprendre quel est l’ingrédient secret. Il y a cet écrivain avec lequel nous travaillons à Los Angeles, Scott Steven, je pense qu’il a mis le doigt dessus. Pour lui, le secret c’est que nous nous sommes rencontrés quand nous étions jeunes. Je pense que c’est la clé, parce que beaucoup de groupes qui sont ensemble depuis aussi longtemps se sont rencontrés quand ils étaient enfants. Vous grandissez et développez votre style ensemble, vous êtes un peu fusionnels, tandis que, je pense, si vous formez un groupe plus tard, selon comment vous vous entendez, c’est juste différent. 

Nous aurions probablement dû nous séparer 10 fois. Mais nous nous sommes rencontrés si jeunes et c’est quelque chose que nous avons construit ensemble depuis si longtemps. C’est un peu comme une famille en quelque sorte.

Est-il vrai que vous avez vécu ensemble pour le premier album ?

Oui ! Nous avons emménagé dans une maison ensemble, j’ai transformé ma chambre en studio, je dormais là-bas mais c’était là où nous enregistrions. Daniel travaillait dans le garage, et Mark dans la salle à manger, et notre batteur vivait là aussi à l’époque. Je pense que Mark avait un enfant, il vivait dans une maison différente mais il venait travailler dans la salle à manger.

Vivez-vous toujours ensemble lorsque vous êtes en processus créatif ?

Un peu ! Pour le prochain album sur lequel nous travaillons et qui sortira en septembre, nous sommes beaucoup allés à Los Angeles, nous avons également fait quelques trucs à Nashville, car je vis là-bas maintenant. A Los Angeles, nous avons pris un Airbnb et avons vécu ensemble pendant deux semaines à chaque fois. Nous vivions, mangions, respirions la musique afin que toutes les distractions disparaissent, On était là pour un seul but, faire l’album.

Je trouve que nous obtenons de meilleurs résultats de cette façon plutôt que d’essayer de l’insérer dans nos vies normales à la maison. Quand je travaille à la maison, il y a toujours « oh, il y a cet ouvrier qui vient à la maison aujourd’hui pour réparer la gouttière”, toutes ces distractions, “vous devez sortir la poubelle », etc… mais quand vous louez l’endroit et que ce n’est pas le vôtre, vous pouvez simplement vous concentrer.

Était-ce la même chose pour l’album Spirits ?

Hmm, l’album Spirits… non, celui-là était étrange parce que le COVID est arrivé, donc pendant la pandémie, j’étais en Louisiane, Mark et Daniel étaient au Texas, Ben était en Arizona, notre manager était à Nashville. Nous échangions beaucoup par e-mail, nous avions des Chats Google sur lesquels nous travaillions. C’était tellement frustrant honnêtement. C’était intéressant d’avoir fait un album de cette manière, car nous avons beaucoup appris individuellement et j’avais beaucoup de temps libre seul pour bidouiller avec des effets et apprendre différentes choses sur la production. Je valorise vraiment ce temps, mais c’est une façon très inefficace de faire un album. 

Lorsque vous êtes tous dans une même pièce, il y a le langage corporel, il y a la réaction émotionnelle immédiate de la façon dont les gens perçoivent la chanson et vous pouvez discuter immédiatement. Faire cela à distance est très ennuyeux, frustrant, donc je n’ai pas aimé ce processus. Le groupe a presque éclaté en faisant cet album de cette manière. C’était une vraie corvée. Donc le prochain a été bien plus agréable à faire!

La sortie de l’album Spirits a été accompagnée par le Spirits Test qui est sorti en parallèle. Quelle était l’idée derrière cela ?

C’est quelque chose qui m’a toujours intéressé, en dehors de la musique. J’ai toujours été fasciné par la psychométrie et la capacité à mesurer comment les gens voient le monde. Est-ce inné, comme s’ils étaient simplement nés d’une certaine manière, avec un tempérament particulier et une attitude envers le monde, ou ont-ils appris comment interagir avec le monde par leurs parents et amis? J’ai toujours été fasciné par l’identité, pourquoi les gens sont comme ils sont et où ils en arrivent dans la vie et pourquoi.

NOTHING MORE – Launch “Spirits” Test In Advance of October 14th Album “ Spirits” – Metal Planet Music

J’ai toujours étudié cela, et alors que nous étions en tournée, en Roumanie je crois,  je m’ennuyais car nous avions le concert le soir et nous n’avions pas une très bonne connexion Internet, et il n’y avait vraiment nulle part où aller. Donc, je me suis assis dans la loge, j’ai bricolé sur mon ordinateur, et j’ai fait une sorte de tableur Excel, quelque chose de très simple. J’ai commencé à réfléchir à ma propre vie et à mes décisions, aux relations que j’avais eu, et pourquoi les choses fonctionnent et ne fonctionnent pas. Donc j’ai commencé à décomposer et à mettre tout ça en colonnes et en chiffres, et j’ai commencé à faire des équations pour savoir comment juger mes propres succès et échecs, et cela a conduit à cette idée intéressante.

J’ai toujours eu cette idée d’avoir presque un système zodiacal pour nos fans, pour qu’ils puissent avoir leur propre identité dans notre sous-culture, le monde de Nothing More. Ainsi, tout le concept de l’album Spirits est sorti de ce test. Ce sujet est un véritable puits sans fond!

Vous avez également sorti le single « If It Doesn’t Hurt », mais nous avons vu un autre teaser pour une chanson du nouvel album, est-ce qu’elles vont faire partie du prochain album ?

Oui, « If It Doesn’t Hurt » est le premier single du nouvel album, le prochain sera publié une semaine avant la tournée aux États-Unis, donc fin mars ou début avril, puis un autre single ou deux, avant la sortie de l’album en septembre.

Et vous avez dit précédemment sur vos réseaux sociaux que ce prochain album va devenir disque d’or et certaines chansons seront disques de platine. Vous semblez très attaché à cet album,  je le vois dans vos yeux ! Pourquoi pensez-vous qu’il sera aussi bon ? Qu’est-ce qui le rend si spécial?

Je le ressens simplement. Quand je le fais écouter aux gens, que ce soit à la famille ou aux amis, ils disent « wow ! ». Ça semble juste être la prochaine évolution du groupe, c’est un album plus digeste. Spirits était un plongeon profond, nous avons vraiment exploré certaines pensées, c’était plus progressif d’une certaine manière. Celui-ci est un album au son plus commercial, dans le sens où il est plus immédiat, il vous frappe en plein visage, avec de grands refrains. Donc, même si j’ai une place spéciale dans mon cœur pour Spirits sur le plan personnel, je pense que cet album sera probablement plus réussi commercialement car les gens ont tendance à saisir les chansons beaucoup plus rapidement. Nous avons de très bons retours.

Et nous avons travaillé avec ce gars, Drew Falke, son nom de prod est Wizard Blood, un nom assez amusant mais un producteur incroyable. Il est à l’apogée de sa carrière! Il peut aller plus loin, mais il est actuellement dans une phase où il produit un excellent matériel. Donc, nous avons collaboré avec lui et c’était simplement une combinaison magique car nous sommes dans une phase où nous sommes vraiment confiants dans ce que nous faisons après toutes ces années ensemble. Nous savons ce que nous voulons, et le fait que nos chemins se croisent était juste parfait.

Peut-être d’autres nominations aux Grammy Awards alors ?

Oui ! Je le sens bien pour cet album ! Espérons que nous en ramènerons un cette fois ! Le batteur dit toujours : « Je suis un triple perdant aux Grammy! »

Vous avez d’abord été indépendants, puis vous avez signé avec un label. Quels sont les meilleurs et les pires aspects de chaque situation ?

Être indépendant est un dilemme. Cela ne marche vraiment que si vous réussissez, si vous êtes déjà bien entourés. Mais être indépendant est génial parce que vous pouvez simplement tirer parti de services, de groupes et de personnes, de toutes ces relations plus petites où vous pouvez simplement signer un accord, où les gens peuvent gérer votre édition sans prendre une grosse part. Donc vous avez une réelle liberté, vous pouvez vraiment faire ce que vous voulez, et vous pouvez prendre des décisions rapidement. Si vous voyez que quelque chose fonctionne, sur Internet, ou si les gens disent ceci ou cela, vous pouvez changer de cap rapidement et sortir une chanson différente. 

Quand vous êtes sous label, tellement de choses sont planifiées bien à l’avance, c’est comme une machine, vous ne pouvez pas changer rapidement de cap. Si une chanson ne fonctionne pas, comme nous l’avons vécu avec la chanson “Spirits », il peut y avoir beaucoup de problèmes avec le label. Nous disions : « Nous pensons que la chanson devrait être comme ça car nous voyons les réactions des gens », et le label avait un avis différent. Mais une fois que la balle est en mouvement, vous ne pouvez pas la changer avant au moins 9 semaines, car tout est réglé pour la sortie, le marketing, etc. C’était vraiment frustrant. 

Entretien Jonny Nothing More

Ca c’est l’aspect numéro 1. L’aspect numéro 2 d’un label est qu’ils absorbent presque tous vos revenus de streaming. La moitié des revenus que nous pourrions gagner, ils l’absorbent presque entièrement. Nous gagnons la plupart de notre argent avec les ventes de billets et les ventes de t-shirts. C’est vraiment là que nous gagnons de l’argent quand nous sommes sous contrat. 

Mais il ne nous reste qu’un album, après cela nous serons indépendants, ou nous signerons un autre contrat, selon les termes et le montant de l’argent avancé. Et c’est toujours l’avantage de signer un contrat, c’est de l’argent disponible plus rapidement, vous pouvez construire une fanbase plus rapidement. C’est un vrai dilemme…

De nos jours, surtout après la crise du covid, nous voyons beaucoup de groupes renoncer à tourner pour des raisons économiques et/ou écologiques. Ressentez-vous ce changement de paradigme dans l’industrie et pour votre groupe?

Oui, cela a tout affecté. Pas seulement la façon dont les gens le perçoivent, mais comme vous l’avez dit, l’économie, le revenu disponible des gens, le prix des voyages, de l’essence, etc. 

Depuis la pandémie, nous avons repris les tournées, et c’est une bataille constante. C’est littéralement presque comme un virus, quand ils parlent de la loi du plus fort, sans vouloir être morbide, mais cela revient à éliminer tous les groupes qui ne seraient pas assez forts. Donc, pour les groupes qui ne sont peut-être pas encore établis, cela va être plus difficile. Mais tout ça nous est arrivé avant de signer également, donc nous avons traversé une étape comme celle-ci avant la pandémie, avant que le streaming ne décolle vraiment. C’était une période très difficile dans l’industrie où il était vraiment difficile pour les groupes indépendants de survivre. Nous étions l’un des seuls groupes encore debout pendant une courte période et nous l’avons surmontée.

Mais tout comme un virus, les plus forts survivent, c’est comme l’évolution. Nous essayons toujours de le voir ainsi, c’était difficile mais c’était un test. Si nous pouvons résister et persévérer, nous pouvons être celui qui reste debout. 

Vous Jonny avez commencé Nothing More en tant que batteur, puis vous êtes passé au chant. Était-ce facile? Aviez-vous toujours une bonne technique ou avez-vous dû prendre des cours?

Non ! J’ai pris quelques cours juste pour commencer, mais j’en ai pris seulement quelques-uns, alors qu’avec la batterie, j’avais l’impression d’avoir besoin de prendre des cours chaque semaine. 

Le chant était un peu différent. Pour le chant, j’ai seulement eu besoin de quelques cours pour apprendre la mécanique, et après, c’était à moi de comprendre, car c’est un instrument tellement expressif! Alors que pour la batterie, vous apprenez presque une méthode, vous êtes enfermés dans quelque chose de très rigide pour que le reste du groupe puisse rester dans le tempo, et vous devez apprendre l’indépendance de vos membres, ce qui est un peu contre nature. 

Donc, la batterie, je pense, nécessite beaucoup de cours, alors que le chant, pas tant que ça. Le chant, nécessite plus d’expérience, vous devez simplement le faire et trouver votre son. Beaucoup de chanteurs incroyables ont une voix vraiment agréable, mais ils ne sont pas intéressants, donc ils peuvent ne pas réussir, comme dans les émissions de talents telles que American Idol (ndlr : Nouvelle Star en France). Il y a beaucoup de gens qui ont une voix bien meilleure que la mienne techniquement, mais si vous voulez réussir, vous devez vous connecter avec les gens, et c’est différent. 

Être intéressant et talentueux, ce sont des choses différentes. Mais je n’étais pas bon en chant pendant les deux premières années. J’ai souvent perdu ma voix, c’était un apprentissage par la pratique, en le faisant beaucoup et en ajustant, en me disant “d’accord, cela ne fonctionne pas quand je pousse trop fort comme ça”, ou “je ne pousse pas assez fort”, ou je change la façon dont j’ouvre mes sinus, tous ces petits ajustements. Au fil du temps, je me suis concentré sur ce que je fais que les autres ne font pas et j’ai essayé d’affiner cela, car j’adore quand je peux entendre des chanteurs et qu’ils sonnent comme eux-même. Un bon exemple est Corey Taylor de Slipknot. Dans beaucoup de groupes de metal, les chants criés ont tous la même sonorité, mais quand j’entends Slipknot, ce gars-là sonne comme lui-même. J’essaie toujours de garder ça en tête.

Vous faites toujours de la peinture corporelle avant de monter sur scène, et vous êtes pieds nus aussi. Quelle est l’histoire derrière cela?

Pas de chemise, pas de chaussures, c’est quelque chose que je fais depuis l’âge de 5 ans, je l’ai simplement gardé. Je suis allé dans beaucoup d’écoles privées, et ils nous faisaient porter des uniformes, et je détestais ça, j’avais l’impression d’être dans une boîte. Et je me suis dit, quand je serai plus grand, je porterai ce que je veux porter. Et maintenant que j’ai un travail où je peux porter ce que je veux porter, je le fais!

La peinture corporelle, il y avait plusieurs raisons différentes. Ma mère était artiste peintre à l’aquarelle, j’ai un peu hérité de son côté artistique. J’ai toujours grandi dans un environnement artistique, elle nous faisait faire des petits projets à la maison, et nous apprenait des trucs. J’ai toujours été intéressé par cela.

Et en même temps, mon père était militaire, il était soldat, puis capitaine dans l’armée, et plus tard dans le renseignement. J’ai donc toujours été intéressé par les soldats, la guerre, les batailles et les films de guerre. Comme les vieilles peintures de guerre. J’ai toujours pensé au processus mental pour aller à la guerre. Quelle est la mentalité nécessaire pour y aller en sachant que l’on court un danger physique. Donc, le simple fait de mettre de la peinture, c’est presque comme invoquer un esprit courageux avant de monter sur scène, pour amener cette partie de moi à l’avant.

J’étais toujours un peu timide. Il m’a fallu un certain temps pour m’ouvrir aux gens. Cela me met un peu dans le bon état d’esprit pour un concert, pour vraiment accrocher le public.

Dans le groupe, vous aviez un jeu qui impliquait une carte de joker. Est-ce que vous continuez à le faire?

Wow, c’est drôle que tu en parles, je n’y avais pas pensé depuis longtemps ! Vous avez bien fait votre travail de recherche ! Oui, nous avions l’habitude d’avoir une carte de joker et de mémoire celui qui ne l’avait pas devait payer une tournée ou baisser son pantalon! Mais nous ne le faisons plus depuis très longtemps.

Une dernière question pour Pozzo Live, Il y a-t-il un groupe que vous aimeriez que nous interviewions ensuite?

Je dirais, un groupe que j’apprécie vraiment, qui s’appelle Normandie, du Royaume-Uni, de Suède, ou peut-être des deux (ndlr : Suédois)! Si vous les contactez, dites-leur que Nothing More vous les a recommandés !

Revivez le concert exceptionnel de Nothing More au Trabendo ici !

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