DISCONNECTED bientôt en tournée !

Interviewé pour leur Album « We are disconnected ».

 

Bonjour DISCONNECTED,

Adrian Martinot : Bonjour, 

Romain Laure : Bonjour,

 

Ma première question est simple, quelle est la question que vous ne voudriez pas que je vous pose ?

Romain : Elle n’est pas simple celle là… (Rires)

Non, je ne sais pas. De toute façon, on n’a peur de rien nous. (Rires)

 

Pouvez-vous vous présenter ?

Adrian : Moi c’est Adrian, fondateur et guitariste du groupe et aussi compositeur.

Romain : Moi, c’est Romain, je suis le bassiste du groupe depuis 2016, je suis arrivé assez tôt dans l’aventure.

Adrian : Oui, l’aventure a commencé en 2012, c’était un projet en cours de travail et puis ça a mis du temps à se mettre en place parce qu’il a fallu du temps pour trouver les bonnes personnes, et puis on s’est tous rencontrés un par un et le 1er album est né, ça a pris du temps.

Romain : Trouver le bon line-up.

 

Dans quel style musical vous définissez-vous ?

Adrian : Ben globalement, on dit que c’est du métal moderne, ça regroupe pas mal de choses, c’est un peu vague, mais ça nous correspond bien puisqu’au final on a beaucoup d’influences assez différentes et qui se regroupent. On aime bien justement mélanger pleins de choses pour créer un son assez unique.

Romain : C’est ça, c’est dur de mettre une étiquette fixe sur ce qu’on fait, étant donné qu’un album est varié, il y a des trucs très rock, il y a des trucs vachement plus énervés, donc c’est difficile de mettre une étiquette très précise. On fait quelque chose d’assez large puisqu’on a tous des bagages différents et ça se ressent à fond sur ce 2ème album.

 

Donc vous sortez ce 2ème album « We are disconnected » qui sort le 1er avril, quel était le processus d’enregistrement et comment l’avez-vous enregistré ?

Adrian : C’est un album qui à la base déjà devait sortir en 2020 et qui a dû être repoussé pour les raisons qu’on connait, et on voulait surtout pas le sortir avant de pouvoir refaire des concerts. Donc on a commencé à l’enregistrer début 2020 et du fait du déconfinement, ça s’est un peu étalé sur l’année et sur l’année qui a suivi. Le processus a été assez long mais au final, cela nous a permis de bien faire les choses et de pouvoir réfléchir plus. On peut se demander si c’est une bonne chose ou pas.

 

Mais cela vous obligeait à revenir en studio à chaque fois ?

Adrian : Oui

Romain : Ça nous a obligé à travailler avec nos propres moyens pour la partie « prises » et ensuite le « rampling » en studio mais c’est vrai que les morceaux ont bien évolué entre les 1ers enregistrements et la finalité, ça été une bonne chose.

Adrian : C’est ça, et puis on avait le temps.

 

Quels sont les challenges ou difficultés auxquels vous avez du faire face pendant l’enregistrement ?

Adrian : Ça a plutôt mal commencé en fait parce qu’on travaillait avec un producteur avec qui ça n’a plus marché et dont on a dû se séparer. C’est pourquoi d’ailleurs le premier single sorti en 2020 « Unstoppable » ne figure pas sur cet album, c’était incohérent, et il a fallu quelqu’un pour mixer l’album. On a fait appel à des américains avec une bonne renommée pourtant mais ça ne l’a pas fait pour autant. On a un peu galéré une paire de mois à retrouver quelqu’un et au final, c’est un autre batteur Jelly Cardarelli avec son comparse Symheris qui ont repris le projet en main et qui ont dit : « on va mixer l’album », faire un test du moins…

Romain : Et ça a collé direct. On a eu le son qui collait avec ce qu’on cherchait, ils ont eu une belle vision de ce qu’on attendait. Le premier jet, juste le premier jet, avant toutes les autres phases, était déjà monstrueux par rapport à ce qu’on avait fait avant, tout ce qu’on avait testé et essayé entre temps.

Adrian : Ils connaissent le son qu’on a sur scène, comment on veut sonner, donc ils savent là où on veut aller, la direction à prendre, et c’est presque du luxe de travailler avec quelqu’un dans le groupe pour faire des allers et retours sur certains morceaux, c’est plus agréable qu’un américain que tu vas payer hors de prix pour une version limite et point barre.

 

Pourquoi ce nom d’album ?

Adrian : « We are disconnected » était déjà la signature de nos posts sur les réseaux sociaux, #wearedisconnected, et quand il a fallu trouver le nom de l’album, cela nous est apparu un peu comme une évidence, parce que c’est aussi une façon de rassembler des gens autour du projet. « We are disconnected », c’est un sentiment d’unité, de générer ce sentiment autour du groupe.

Cet album-ci contrairement à son prédécesseur a été fait avec un vrai groupe. WHITE COLOSSUS c’est un album que j’ai composé tout seul dans mon coin, à l’époque j’étais tout seul, il n’y avait pas de nom de groupe, c’était limite un projet solo. Et puis entre temps, il y a eu 6, 7 semaines de tournées avec TREMONTI (ndlr : dying Machine Tour 25 dates de nov-déc 2018), avec JUDAS PRIEST au Zénith (ndlr : 1ère partie de concert le 27/01/2019 au Zénith de paris : https://www.pozzo-live.com/live-reports/judas-priest-is-back-et-a-fait-trembler-le-zenith-de-paris/), donc beaucoup d’expériences qui nous ont liés, et quand il a fallu composer des nouveaux titres, ça a eu des influences énormes sur notre façon de composer et de voir les choses, et du coup « We are disconnected », c’est une nouvelle étape pour le groupe, c’est maintenant quelque chose de solide et très stable et de tourné vers l’avenir.

 

Alors, justement, envisagez-vous une tournée ?

Romain : Evidemment, of course ! (Rires)

Adrian : Oui, on a annoncé une paire de dates déjà. Pour la sortie de l’album on fait quelques dates de chauffe on va dire, à Troyes notamment, là où le groupe s’est établi, une paire de dates dans le sud de la France fin mai, et après on attaque les festivals : Hellfest, Rockfest, Wacken festival au mois d’août, Judas Priest aussi, une belle surprise en août dans le nord de la France qu’on va annoncer bientôt, et ensuite tournée française à l’automne que l’on va organiser avec l’équipe de Gérard Drouot notre tourneur. Après on s’attaquera à l’Europe et plus loin encore si c’est possible…

—> Voir les dates et lieux en fin d’interview.

 

Quelles sont les valeurs que vous souhaitez transmettre via cet album ?

Adrian : Ce sont des thèmes assez généraux qui représentent un peu la société d’aujourd’hui, des thèmes actuels on va dire mais qui sont toujours laissés libres à interprétation, c’est à dire qu’on ne va pas non plus s’engager à part pour le 1er single « Life will always find its way » dans lequel on a pris une direction particulière avec le clip vidéo mais sinon c’est surtout Ivan qui se colle à cette partie là (ndlr : Ivan Pavlakovic, parolier et chanteur du groupe), ce sont des thèmes qui le touchent, qui nous touchent tous aussi personnellement, c’est une vision du monde qu’on a.

 

Alors justement, à propos de cette vidéo dévoilée il y a quelques semaines « Life will always find its way », quelle a été la genèse de sa production ? 

Adrian : On a sorti la pochette avant de sortir le clip, on voulait quelque chose qui illustre ce qu’on allait montrer dans le clip et on a donné cette direction à notre graphiste qui nous a sorti tout de suite cette idée de personnage fait de déchets, de débris, avec le monde industrialisé derrière, ça représentait vraiment bien les images du clip.

Pour le clip vidéo, on a la chance de travailler avec DUKE TV qui est un ami et qui soutient le groupe depuis le début, qui est un grand fan et c’est avec lui qu’on fait des vidéos depuis pas mal d’années, on parle beaucoup, on échange sur la manière d’aborder les prises de vues, ce qu’on veut mettre dans le clip, c’est un processus d’un mois ou deux.

Romain : On a voulu une vraie identité visuelle sur ce titre-là, spécifique, engagé, très ciblé.

 

Et donc un prochain clip à venir ?

Adrian : Il y en a déjà un sorti le mois dernier.

 

Oui, le très bon KINGS OF THE WORLD.

Adrian : C’est ça. On a un autre en cours là, on est en train de faire le story-board, le story-telling, on veut vraiment faire un clip plus orienté cinéma. C’est une grosse production. De fait, c’est plus difficile et plus long surtout à mettre en place, c’est pas les mêmes budgets, c’est une autre organisation, mais on espère le sortir avant les festivals.

 

Avec qui voudriez-vous partager la scène ?

Romain : Y’en a pleins !

D’un point de vue rêve ou d’un point de vue demain ?

 

Les deux.

Adrien : C’est à dire que moi c’est déjà fait. Mon rêve ultime était déjà de tourner avec Mark TREMONTI, c’est mon idole depuis que j’ai 15 ans, depuis que j’ai commencé la musique. Donc rêve réalisé. Après euh, METALLICA.

Romain : Ouais, j’aurais dit pareil. On a les mêmes goûts. 

 

Petite anti-interview : c’est quoi le groupe le plus éloigné de votre style ?

Romain : Le club Dorothée. (Rires)

 

Donnez-moi une raison de ne PAS venir voir DISCONNECTED en concert.

Romain : Mmm… C’est pas facile de ne pas se vendre…

Si vous n’avez pas envie de vous amuser, si vous voulez déprimer chez vous, ben ne venez pas ! Et si vous voulez vous éclater, venez nous voir !

 

Quel est le plus gros défaut de votre dernier album ?

Adrian : Oh notre batteur peut-être. (Rires)

Non, je dirais… On a beaucoup appris, il y a des choses qu’on n’avait pas forcément prévues à la base et on a dû faire des choix parce qu’il fallait avancer. On a beaucoup appris sur le processus d’enregistrement. Y a des choses qu’on pourra mieux faire à l’avenir même si ce n’est pas audible quand on écoute le CD pour la 1ère fois, on sait comment ça s’est vraiment passé. Mais au final on s’en sort très bien.

Romain : C’est ça, il y a eu plus des erreurs de parcours plutôt que des défauts durant le processus d’enregistrement, mais au final, on a que appris. Donc rien de négatif à en tirer.

Adrian : Non, y a aucun regret en effet. Des fois on part dans une direction et on se rend compte qu’on aurait dû faire comme-ci comme-ça. Mais ça marche et on est très content.

 

Quel groupe avez-vous copié honteusement ?

Adrian : Inconsciemment, quand on écrit des musiques, y a forcément des influences qui surviennent, sans savoir. Je me suis jamais dit : « tiens je vais faire un morceau comme ce morceau-là. » Parfois c’est plus des attitudes sur scène où on copie un peu les artistes qu’on idolâtre un peu, la façon de se tenir. Forcément, chez moi c’est TREMONTI qui a influencé ma façon d’être sur scène. Mais c’est même pas honteusement (rires), je suis content, j’assume.

En guitare, pareil, TREMONTI, ou guitariste, Guitar heros des années 80 : VAN HALEN m’influence à mort dans tout ce qui est solo guitare ou approches de la musique en général. Il me fait vraiment kiffer, à écouter, à jouer, à apprendre.

 

Ok, notre traditionnelle question de closing : qui selon vous Pozzo live devrait-il interviewé après vous ?

Adrian : J’écoute un groupe là que j’ai découvert récemment, qui a déjà pas mal le vent en poupe, qui s’appelle LANDMARKS.

 

Merci à vous, DISCONNECTED.

Merci de nous avoir écouté, on a hâte de tous vous retrouver sur scène. Venez voir nos shows, venez en masse. 🙂

 

DISCONNECTED se produira sur scène : 

  • le 20 mai à Troyes
  • le 27 mai à Montpellier
  • le 28 à Bagnols-sur-Cèze
  • le 24 juin au Hellfest
  • le 2 juillet au Rockfest à Barcelone
  • le 4 août au Wacken en Allemagne
  • 15 octobre Culoz, New Blood Festival

 

 

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