Live reports | Fall Out Boy : un nouveau Zénith sold-out

Cela fait un plus d’un an que Fall Out Boy était passé en France et revoilà déjà le groupe au Zénith de Paris. Il faut dire que le Hella Mega Tour avec Green Day et Weezer avait été reporté plusieurs fois. La bande de Patrick Stump et Pete Wentz a sorti son nouvel album en début d’année. Le groupe revient pour défendre son nouvel opus.

Nothing, Nowhere

C’est le musicien Joseph Edward « Joe » Mulherin alias Nothing, Nowhere qui démarre la soirée. Le chanteur est accompagné de trois musiciens (guitare, basse, batterie) pour présenter ses compositions.
Celles-ci oscillent entre des morceaux type balade aux allures électroniques à des titres beaucoup plus rock avec des screams un petit peu poussés. Il va sans dire que la reprise de One Step Closer de Linkin Park aide grandement à mettre le public dans sa poche. Ce dernier est tout à l’écoute pour le dernier morceau hammer.

PVRIS

C’est au tour de PVRIS de continuer la soirée. Lynn Gunn et ses musiciens commencent à bien connaître la capitale puisqu’il s’agit là de leur dixième passage à Paris !

Cette venue est toutefois la première depuis la sortie du dernier album Evergreen, et dans une salle aussi grande que le Zénith. Le set nous permet de découvrir bon nombre de morceaux issus du nouvel album encore jamais joués en live en France comme I DON’T WANNA DO THIS ANYMORE, HYPE ZOMBIES ou encore SENTI-MENTAL par exemple. Lynn Gunn joue quelques morceaux du premier album, mais ceux-ci se raréfient. Nous aurons tout de même droit à Fire et à la désormais classique My House. Les morceaux seront toutefois légèrement remasterisés et joués avec une tonalité beaucoup plus électro, afin de s’allier à l’ambiance du dernier album. Une recette qui semble toutefois fonctionner en live ! Après GODDESS, premier single phare du nouvel album de PVRIS, le public est désormais bien échauffé pour l’arrivée de Fall Out Boy.

Fall Out Boy

Cela va être au tour de Fall Out Boy de monter sur la scène du Zénith, qui a été épurée. Nous avons le droit à The Middle de Jimmy Eat World dans les enceintes puis la reprise de We Didn’t Start The Fire des Fall Out Boy. Le morceau original de Billy Joel a d’ailleurs été intelligemment réarrangé par le groupe pour avoir un message plus moderne. L’interlude The Pink Seashell (avec la voix d’Ethan Hawk) de l’album So Much (For) Stardust est diffusé juste avant l’entrée des garçons. Et nous démarrons avec le dansant Love From the Otherside.

Pas le temps de redescendre en énergie que The Phoenix voit de belles pyrotechnies enflammer le fond de scène. Puis le hit Sugar, We Goin Down embarque la foule dans la nostalgie.
Les décors sont travaillés et vont évoluer tout au long du set. Au moment du morceau Uma Thurman c’est une ambiance marine qui arrive en scène. Ensuite le bassiste et leader Pete Wentz prend enfin le micro pour nous saluer.

On repart aux tous débuts du groupe avec l’album Take This to Your Grave [2003]. À la suite sont enchainés Dead on Arrival, Grand Theft Autumn/Where Is Your Boy et Calm Before the Storm.
Le hit This Ain’t a Scene, It’s an Arm Race est fatalement reçu avec passion. D’autant qu’une tête géante de chien est mise en place en fond de scène pour plusieurs titres. Mais tout récent morceau, doux et puissant, Heaven, Iowa reçoit également de nombreuses éloges.

La setlist est longue et les changements de décor nombreux. Le groupe nous assène morceau après morceau. Au moment de Fake Out une espèce de maison en racines d’arbre géantes est installée en fond de scène. Tout pour nous faire écarquiller les yeux.
Pete Wentz, qui est généralement leader sur les interventions, laisse sa place au chanteur Patrick Stump. En effet celui-ci prend place sur le piano fraichement installé. C’est parti pour une partie de Golden et de What a Catch, Donnie. Pour le plaisir, comme beaucoup d’artistes, le chanteur reprend le début de Don’t Stop Believin’ de Journey. Cela ne manque pas de faire jubiler la foule.

Patrick reste au piano le temps de Save Rock and Roll. Ensuite Pete prend un micro, debout sur le piano, pour refaire l’interlude Baby Annihilation. Il prend ensuite un grand tissu noir et nous fait un tour de disparition, pour finir en haut de la fameuse maisonnette/arbre. Le groupe reprend alors Crazy Train d’Ozzy Osbourne pour le plaisir de tous. Avant qu’on n’ait le temps de s’en rendre compte Pete se retrouve dans les gradins, au-dessus de la régie son, pour y jouer Dance, Dance.

Nous avons le droit à Hold Me Like a Grudge, dernier extrait du dernier album pour la soirée. Le morceau est particulièrement bien reçu et car particulièrement plaisant. Mais My Songs Know What You Did in the Dark (Light Em Up) va donner un élan d’énergie au public. D’autant que les pyrotechnies à foison durant la chanson font leur effet grisant.
On termine en folie et en feux d’artifices (littéralement) avec Thnks fr th Mmrs, Centuries et Saturday.

Le groupe Fall Out Boy a une nouvelle fois mis le feu au Zénith. Entre hits à à la pelle, extraits du très bon dernier album et une scénographie de dingue. Les américains savent faire le show et le public ressort plus que ravi.