Très belle première partie donc, avec Monster Truck, à l’Elysée-Montmartre ce 3 décembre. Leur setlist bien pêchue puise surtout dans leur dernier album, True Rockers, et leur prestation enthousiasme le public. Beaucoup connaissent les titres, beaucoup chantent, et les quatre membres du groupes leur rendent bien ! Les sons s’enchaînent avec joie et puissance, on est très bien.

Monster Truck. © FYI Music News De gauche à droite : Jeremy Widerman, Brandon Bliss, Jon Harvey, Steve Kiely

Ce qui caractérise le groupe, c’est son amour pour la fête, la création en liberté, le partage, et cela se ressent nettement. L’énergie circule sur scène car les artistes jouent dans un même élan, sur un vrai pied d’égalité face à la salle : Brandon Bliss ondule et lutte presque avec le clavier ; Jon Harvey, figure de proue, a sa basse solidement plantée et chante avec générosité ; Steve Kiely tabasse harmonieusement et copieusement ; Jeremy Widerman gratte, donne de sa voix, sautille, torse nu et souriant.

Le tout est impeccable, il faut bien le dire, le show est équilibré et sensuel : on veut se laisser aller avec eux, on en veut plus. Vivement leur retour en France l’an prochain ! Ils lancent l’info en fin de set, et on est ravis.

Black Stone Cherry nous réserve de moins bonnes surprises malheureusement, et après le passage de Monster Truck, cela est d’autant plus criant. Le concert est pourtant huilé, il avance grâce à la cohésion du groupe et à l’amour du public. Mais ce qui saute aux oreilles, c’est le manque de fluidité de leur performance : les artistes doivent faire face à divers soucis techniques, ce qui n’aide pas, mais l’enchaînement des morceaux manque de justesse. On a pu sentir des écarts entre les morceaux galopant et d’autres plus lents, plus poisseux, qui prennent tout de même aux tripes. Je ressens également un vrai déséquilibre sur scène.

Chris Robertson, vissé au centre, envoie tranquillement son chant ample et suave, tandis que Ben Wells et Jon Lawhon tournent autour de lui dans un drôle de ballet, échangeant leur place, headbangant joyeusement. Mais à notre grande joie, John Fred Young incendie la salle, martèle comme un fou, et lie le tout jusque dans nos ventres. Burn baby, burn.

Black Stone Cherry © Manchester Music Hall – De g.e à d. : John Fred Young, Ben Wells, Jon Lawhon, Chris Robertson

En fin de course, après le solo du batteur, le show tourne plus blues, languide et hypnotique. Le concert s’achève avec force et tendresse, on y est enfin, Chris parle au public et incite chacun à prendre la main de son voisin, à osciller ensemble, à prendre soin de soi. C’est chouette. Ce qui reste c’est un plaisir d’être ensemble, il y a une bienveillance des deux côtés, et l’écoute est bonne à l’Elysée-Montmartre, ce qui rend le concert vraiment cool.

Setlist Monster Truck :

  1. Why Are You Not Rocking?

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  2. True Rocker

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  3. Don’t Tell Me How to Live

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  4. Old Train

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  5. Evolution

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  6. Denim Danger

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  7. For the Sun

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  8. Devil Don’t Care

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  9. Sweet Mountain River

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  10. The Lion

Setlist Black Stone Cherry :

  1. Burnin’

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  2. Me and Mary JanePlay Video
  3. Rain Wizard

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  4. Bad Habit

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  5. Like I Roll

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  6. Stay

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  7. Cheaper to Drink Alone

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  8. James Brown

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  9. Things My Father Said

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  10. Ain’t Nobody

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  11. In My Blood

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  12. Blind Man

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  13. Drum Solo

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  14. I’m Your Hoochie Coochie Man
    (Willie Dixon cover)

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  15. Lonely Train

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  16. Blame It on the Boom Boom

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  17. White Trash Millionaire

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  18. Family Tree

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  19. Peace Is Free

Merci à Replica Promotion et aux artistes.

Report par Margot Ferrera.

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