Vous l’aurez compris, Papa Roach était de retour vendredi dernier dans la capitale ! Et quoi de mieux que l’Olympia pour mettre en lumières leur show, extrêmement attendu depuis l’annulation de leur date l’année précédente.

 
Les hostilités sont lancées avec une première partie locale, mais non des moindre : Waxx.
Accompagné par DJ Mike Rock aux platines, Junior Rodriguez à la batterie, ainsi que Beat Assailant au micro, Waxx ouvre la soirée qui s’annonce des plus explosives !
Malgré un set de seulement 25mn, Waxx a su attirer l’attention du public déjà présent qui ne resta pas de marbre comme cela arrive souvent pour une première partie.
Il s’est approprié la scène pour n’en ressortir que trop vite. Un petit coucou au Seek and Destroy de Metallica à sa sauce, et j’ai vite été pris dedans à suivre ce mélange d’univers plus qu’original. Le seul bémol aura été un long larsen d’environ 5mn, durant lequel on ne pouvait plus réellement profiter de ce qui se passait devant nous et j’en aurais presque béni l’ingé son d’avoir réglé ça.

Concrètement ce fut une excellente découverte de Waxx dans ce projet ambitieux dans lequel il tient son rang de guitariste de talent, et j’attends de pied ferme son album.
Après 20mn de pauses « gracieusement offertes » par la salle, Papa Roach déboule enfin sur la scène pour notre plus grand bonheur !
Malgré une intro un peu longue, les américains ne manquent pas d’emmener directement la foule dans leur folie avec Crooked Teeth ainsi qu’avec les classiques Getting Away With Murder et Between Angels and Insects. L’intro de F.E.A.R commence alors et là, le show est vraiment lancé, le public se déchaîne pour de bon et ça ne s’arrêtera pas malgré les pauses plus calmes avec notamment  Periscope (dont j’ai peut-être un peu de mal à accrocher) ou « Gravity ».

Papa Roach c’est une énergie, un groove, des émotions de tous les extrêmes et c’est pour ça qu’on les aime. Que ça soit avec Last Resort, ou encore Help, le groupe sait nous faire vibrer. Nous avons pu d’ailleurs assister à un touchant hommage envers Chester Bennington sur un « In the End » à leur façon. On sent Jacoby vraiment touché par le décès encore récent du chanteur de Linkin Park. Il tient alors à faire passer un message fort, et souhaite « célébrer la vie ». Bien qu’un poil ironique si l’on s’en tient aux lyrics d’un Scars ou encore de She Loves Me Not

Ce ne sont pas moins de 5 chansons que le groupe nous offre en rappel, pour lesquelles le chanteur pris le soin de faire un petit clin d’œil au public présent, en arborant fièrement un maillot de l’équipe de France de football.

Scéniquement, la structure est simple : noir complet entre chaque morceau, une disposition simple mais efficace des lights (attention quand même à ne pas être épileptique).
C’est là que se trouve la force d’un groupe mythique, l’efficacité pure sans avoir à en rajouter.
Un Jacoby on fire, déambule sur la scène de long en large, et veut partager le moment à fond avec le public aux barrières et plus d’une fois. Au point même que la sécurité eu bien du mal à décrocher une fan bien trop câline.

« … To Be Loved » représente bien la soirée que l’on a passé, le public reprend en cœur tout le long, dans un final de folie. On repart alors avec cet air ancré dans la tête, et on en redemande. Oui, on aime Papa Roach, ça se voit.

 

SETLIST

Crooked Teeth
Getting away with murder
Between Angels and Insects
Face Everything And Rise
Born from greatness
She loves me not
Scars
Periscope
Gravity
Song 2 (cover Blur)
Traumatic
In the End (cover Linkin Park)
American Dreams
Lifeline (remix)
Help

ENCORE

None of the above
Blood Brothers
Dead Cells
Last resort
… To Be Loved

 

Article et photo par Jérémy Kaeser 

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