C’est un Trianon rempli à ras bord qui accueille Ultra Vomit en ce vendredi 13. De retour à Paris à l’occasion de la sortie de leur nouvelle pépite « Panzer Surprise ! », les Nantais n’ont pas déçu en nous offrant 1h30 de pur bonheur musical et d’humour justement dosé.

À 19H40, la salle est déjà bien remplie. On aperçoit de nombreux t-shirts à l’effigie du groupe dans la foule, impatiente de recevoir sa dose de parodies metal. Dedo monte alors sur scène. Longue chevelure noire, tatouages et Dr Martens, le comédien avait été révélé grâce au Jamel Comedy Club où il s’illustrait comme le metalleux de la troupe. En tout cas, il a le chic pour interagir avec le public et son humour noir et absurde laisse un sourire sur plus d’un visage.

Dedo

Les plaisanteries ne font pourtant que commencer. Très vite, les membres d’Ultra Vomit vont monter sur scène faire leurs balances « incognitos » en sweat à capuche avec des lunettes de soleil. Ils n’hésitent pas à jouer quelques riffs pour mettre l’ambiance. Lorsqu’ils disparaissent, les lumières s’éteignent, laissant place à un message d’attente sur les écrans accompagné d’une douce musique d’ascenseur.

20h40. Le générique de Fort Boyard retentit dans la salle. Manard, Fetus, Flockos et Matthieu font une entrée triomphale sur scène et enchaînent les poses tels de véritables Dieux de l’Olympe. Le festival de pogos, slams, circle pits et autres festivités peut donc commencer.

Ultra Vomit

Le concert démarre sur les chapeaux de roue avec Darry Cowl Chamber et Les Bonnes Manières, deux classiques du premier album déjanté « Objectif : Thunes ». On ne peut que noter la belle performance musicale du groupe, qui est capable d’offrir un show avec une technique imparable tout en provoquant des fous rires dans la salle. Fetus est admirable, imitant avec aisance les chanteurs de Tagada Jones sur Un Chien Géant, Gojira sur Calogira, Rammstein sur Kammthaar et même Lemmy de Motörhead sur Quand j’étais petit.

Ultra Vomit maîtrise pleinement l’art d’écrire des tubes capables d’endiabler les foules. Ils nous le montrent ce soir encore avec un titre engagé sur les deux puissances qui divisent le monde : Pipi VS Caca, qui se termine par la rencontre du côté pipi et du côté caca dans un impressionant « wall of chiasse » ou encore La Ch’nille où des chenilles sont lancées de part et d’autre dans le public.

Ultra Vomit

La venue d’Andréas d’Andréas et Nicolas est un des moments forts du concert. Andréas se jette comme à son habitude dans le public sur le tube Je Collectionne des Canards (Vivants) avant d’être rejoint par des dizaines d’autres slammeurs. Manard et Flockos font aussi une belle démonstration de flexibilité sur Keken, véritable hymne de l’apéro, avec Manard qui passe au chant et Flockos à la batterie.

Le groupe finit d’étancher la soif de ses fans sur le désormais incontournable Evier Metal qui est repris à l’unisson. Le temps de faire une petite photo souvenir avec le public (et un évier !) et il est hélas déjà l’heure de se quitter. Cette soirée dans la joie et la bonne humeur est cependant loin d’être la dernière puisque le rendez-vous est déjà donné : Ultra Vomit se produira dans un an, le 13 octobre 2018, à l’Olympia.

Ambiance

Les photos du concert sont disponibles ici:

Ultra Vomit @ Le Trianon – Vendredi 13 octobre 2017Crédits photo: Emilie Bardalou

Publiée par Pozzo Live sur Samedi 14 octobre 2017

 

Report et photos par Emilie Bardalou.

 

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