Avec la sortie de A View from the Top of the World, prévue pour le 22 octobre prochain, Dream Theater commence d’ors et déjà à teaser son prochain album avec la sortie d’un premier single : The Alien.

Depuis le départ de Mike Portnoy du groupe il y a de cela 11 ans, je trouvais que le groupe avait du mal à transmettre des émotions au travers de sa musique. Dream Theater proposait toujours des morceaux magistralement interprétés et calibrés au détail près , mais j’avais du mal à être réellement touché par leur compositions. Distance Over Time m’avait quelque peu fait changer d’avis car il me semblait que le groupe commençait réellement à composer à l’unisson et non avec les seuls Petrucci et Rudess.

Aujourd’hui sort donc The Alien, premier single du futur album avec sa durée de presque 10 minutes. Rien d’inhabituel chez les américains qui sont allés jusqu’à composer un titre magistral de 45 minutes intitulé Six Degrees of Inner Turbulence. Mais alors, qu’est-ce que ce nouveau single vaut réellement ?

Eh bien personnellement, je suis très agréablement surpris ! On retrouve bien la patte du groupe avec sa technicité toujours à couper à le souffle, mais auquel se rajoute cette fois-ci un je-ne-sais-quoi donnant plus de profondeur au morceau. Il s’agit peut-être du fait que chacun des membres semble en phase avec la musique. Fini la période de The Astonishing où Mangini ne semblait être qu’une pièce rajoutée, fini A Dramatic Turn of Event où chaque titre semblait forcé et peu naturel. Il semblerait ici que Petrucci, Rudess, Magini, Myung et Labrie aient enfin appris à véritablement jouer ensemble, comme le faisait ressentir Distance Over Time. The Alien parvient même à faire écho à certaines périodes du passé. Je retrouve notamment quelques parties rappelant Systematic Chaos ou encore Six Degrees of Inner Turbulence.

Dream Theater semble enfin être en phase et avoir trouvé le juste milieu entre chacun des instruments. The Alien est une réussite, et je ne doute pas que A View from the Top of the World le sera également.

En attendant cette sortie, vous pouvez retrouver toutes nos interviews ici. Pour nos chroniques, ça se passe .

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