Lovoscope

par Polycool

7
sur 10

Après un premier projet autour des citrons (oui oui), c’est l’amour qui se révèle être le thème principal du nouvel album de Polycool, intitulé Lovoscope. Le titre est un néologisme mariant deux mots : d’un côté l’amour ; de l’autre, le fait d’observer. On comprend donc que dans Lovoscope, Polycool compte mettre en exergue les différentes facettes du sentiment amoureux.

L’album est finalement sorti ce vendredi 14 avril, après trois singles qui nous avaient mis l’eau à la bouche. Et dans Lovoscope, aucun visage de l’amour n’est oublié.

ACTE I : L’amour, c’est beau

Être amoureux, c’est d’abord vivre des beaux moments avec l’autre. Par exemple, « Leaves » chante une idylle naissante. Le couple fait une sieste sous un arbre et se laisse bercer par le bruissement des feuilles. Le morceau est doux, les guitares sont aériennes. Mais face à la naïveté des premiers émois, il y a aussi la passion, l’intensité des sentiments amoureux. C’est ce que nous raconte « Silver Screen », où l’on vit son histoire comme dans un film, plein de romantisme et d’idéalisme.

L’amour, de nos jours, peut aussi être virtuel. Dans « Computer Love », on s’interroge sur la nature de nos sentiments lorsqu’ils prennent forme à travers des écrans interposés. Qui aimons-nous véritablement : la personne derrière l’écran ou bien la machine qui traduit ses messages ? D’ailleurs, la forme du morceau est le reflet parfait de son fond. Car l’instru mélange des éléments organiques (guitare et batterie) et électroniques (boîtes à rythmes).

ACTE II : Le début de la fin

Après les premières étincelles amoureuses surgissent ensuite les premiers doutes. Si « Twins » commence de manière positive voire enfantine (notamment avec les claviers), la dernière phrase laisse apparaître les signes d’une rupture : « I feel like we’re done now ». Dans « Spiral », même si l’on veut vivre notre histoire jusqu’au bout, elle finit par tourner en rond, jusqu’à s’effondrer sur elle-même. Enfin, dans « Western Feeling », l’issue ne semble pas pouvoir être pacifiste : l’amour est teinté de conflits et se vit comme un duel. Aïe, ça sent le roussi.

ACTE III : Le dénouement dramatique

Et puis, inéluctablement, c’est la fin. Dans « Unlike You » par exemple, premier single et clip dévoilés, on cherche à oublier l’être aimé et à se détacher coûte que coûte du passé. Les guitares sont cassantes, comme les coups de ciseaux qu’on donne pour casser le lien avec ces souvenirs qui nous font souffrir. On tombe même dans l’imploration avec « Please Babe » : « Please Babe, I’ve had enough ». 

Après la tristesse et la colère, ainsi que toutes les autres étapes du deuil que l’on traverse, l’espoir pointe enfin le bout de son nez. “It’s in the ending that everything starts”, entendons-nous dans « Start ». Suite à une rupture douloureuse qui marque la fin d’un cycle, on est enfin prêt à entamer un nouveau chapitre. Les synthés sont d’abord sombres, plus sombres que dans tout l’album. Les refrains apportent néanmoins une nouvelle dynamique, quelque chose de plus entraînant, de plus joyeux. La fin est marquée par une explosion rythmique et entrainante, signe que le renouveau est en route et qu’il s’annonce brillant.

CONCLUSION

Lovoscope de Polycool est un album complet, tant dans sa manière de montrer les différents visages de l’amour que dans les éléments sonores qu’il utilise pour les illustrer.  Guitares tantôt tranchantes et tantôt suaves, synthés tantôt groovy tantôt nonchalants, mélodies tantôt rêveuses tantôt dynamiques… Le projet est une balade à travers différentes émotions et univers, tous liés au sentiment amoureux.

Pour fêter la sortie de Lovoscope, Polycool organise une release party au Badaboum le 13 mai : cliquez ici pour vous procurer une place ! 

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Lovoscope

par Polycool

7
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