Jason Derulo est de retour au Zénith de Paris. Son dernier passage parisien, dans cette même salle, remonte à huit années. Le public l’attendait et est au rendez-vous.

Sincere Show

La première ouverture est un DJ set proposé par Sincere Show. Le DJ a la tâche ardue de monter l’ambiance devant un Zénith qui se remplit doucement. La file est encore longue dehors pendant la prestation.
Mais le performeur ne se laisse pas abattre et propose des morceaux qui font se trémousser les gens déjà présents.

Afro B

À 20h une chanteuse accompagnée de deux danseurs montent sur scène. Il ne s’agit étonnamment pas d’Afro B initialement annoncé. Après une première musique somme toute correcte, la deuxième se lance avec des problèmes de son. Celui-ci est très faible pour la musique comme le chant. Est-ce un playback ? Le son fini par ne plus être audible et après une tentative de poursuivre le trio sort finalement de scène.

Cinq minutes après, sans plus d’explication, c’est Afro B qui fait enfin son entrée. Le chanteur est bien entouré. Deux danseuses l’accompagnent, ainsi qu’un guitariste et un DJ. L’artiste britannique d’origine ivoirienne est rodé et sait mettre l’ambiance. Il s’exprime d’ailleurs en français (avec un petit accent britannique) qui aide à se mettre le public dans la poche. C’est néanmoins le remix de Djadja d’Aya Nakamura qui prend l’apogée de l’attention de la foule. Cependant la semi-prestation précédente ayant grignoter du temps de scène, Afro B nous laisse après une quinzaine de minutes.

Jason Derulo

La scénographie se dévoile. Nous constatons une grande estrade au centre de la scène. Deux autres plus petites de part et d’autre accueillent les musiciens entrant en scène. Cinq danseurs et cinq danseuses se répartissent sur le reste de la scène. Et enfin Jason Derulo apparait sur l’estrade centrale sous l’ovation du Zénith. Le set se lance avec le hit Whatcha Say. Les moyens sont mis en place pour faire le show. Artifices et pyrotechnie ajoutent un effet toujours grisant.

C’est le Nu King Tour et Tip Toe est le premier extrait de ce dernier et dansant album. Puis nous repartons directement dans les hits avec Wiggle. Jason et ses danseurs/danseuses nous prouvent que le show a été préparé. La prestation chorégraphique est minutieusement calibrée pour un spectacle aussi visuel qu’auditif. Acapulco de Nu King ne nous laisse pas plus le temps de souffler, le rythme est effréné.

À la fin de Cheyenne, Jason Derulo et ses danseurs procèdent à un changement vestimentaire.
Le rafraichissement n’est pas surestimé pour la suite du show qui poursuit son explosion. Les chorégraphies sont toujours plus impressionnantes et l’utilisation de tous les écrans (fond de scène, tour d’estrade, ..) ajoute encore plus au rendu visuel.

Lors d’un moment instrumental le DJ en profite pour présenter l’orchestre de ce soir.
Puis Jason Derulo remonte sur la scène du Zénith pour Savage Love. S’il nous a montré ses talents de danseurs ce soir, la fin du morceau a capella nous prouve également qu’il n’est pas sans reste vocalement. Le performeur reprend de plus belle avec Hands On Me. Meghan Trainor, en featuring sur le titre, apparait sur les écrans et dans les enceintes de la salle. À l’instar des autres artistes présents sur la version studio des chansons précédentes de la soirée.

En revanche il y a ce soir un invité présent en chair et en os. Jason Derulo a profité de son passage à Paris pour inviter Amir pour interpréter leur récent morceau « Il y a ».
Les danseurs et danseuses ont eu aussi droit à leur mise en lumière avec une partie seuls en scène. Le DJ en profite pour passer un extrait d’un morceau de Yâmé, qui ne manque pas de faire réagir le public.
Jason Derulo revient ensuite faire frémir le public du Zénith avec la récente balade U + I.

L’américain revêt une veste toute scintillante pour le romantique morceau Marry Me. Il conserve ses beaux effets pour Spicy Margarita en feat avec Michael Bublé. Le crooner est visuellement présent sur les écrans à son tour pour l’envoutant morceau.
Le hit Trumpets démarre sur un énorme laché de fumée et de confettis. L’extrait de Tattoos était très attendu et le public n’est pas déçu. Sur The Other Side du même album Jason Derulo descend prendre un petit bain de foule avec le premier rang du public dans la fosse du Zénith.

Le set se poursuit et se clôt en fanfare sans rappel, et après tout ne perdons pas une seule minute. Talk Dirty prépare la foule pour tout donner sur l’énergique hit Want To Want Me.

Le show de ce soir est typiquement de ce que l’on peux qualifié « à l’américaine ». Une ambiance électrique, une performance visuelle incroyable. Tant par les installations, les décors, les artifices, la mise en lumière, les chorégraphies, .. Jason Derulo avait manqué au public français et il est revenu en force pour électriser le Zénith qui repart avec des étoiles plein les yeux.

Setlist : 

  1. Whatcha Say
  2. Tip Toe
  3. Wiggle
  4. Take You Dancing
  5. Acapulco
  6. Breathing
  7. Cheyenne
  8. In My Head
  9. Ridin’ Solo
  10. Savage Love
  11. Hands On Me
  12. All I Need
  13. Jalebi Baby (Tesher x Jason Derulo cover)
  14. « Il y a » (avec Amir)
  15. Coño
  16. It Girl
  17. Ta, Ta, Ta
  18. You and I
  19. Marry Me
  20. Spicy Margarita
  21. Trumpets
  22. Swalla
  23. Don’t Wanna Go Home
  24. Ayo Girl
  25. The Other Side
  26. Talk Dirty
  27. Want to Want Me

Live report : Gaël  ;   Photos : Charles
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