DARKFIGHTER

par Rival Sons

8.5
sur 10

Le 2 juin dernier, « Rival Sons » introduisait son nouvel album « DARKFIGHTER ». Découverte de ces véritables virtuoses du rock retro nostalgique comme on aime.

RIVAL SONS

Ca sent bon la Californie et le sable chaud. Tout droit venus de Long Beach (si ça, ça ne vous fait pas rêver, je sais plus quoi faire), « Rival Sons«  est un groupe qui sévie depuis 2012. Composé de 4 membres, il renait des cendres de « Black Summer Crush » et supplante le premier groupe avec l’arrivée de l’excellent Jay Buchanan en temps que chanteur. Très vite, leur popularité s’envole et c’est dès 2015, ils partent en concert avec « Deep Purple » puis « Black Sabbath » l’année suivante et « Guns N’ Roses » en 2018.

D’ailleurs, parlons en de Jay Buchanan. Musicien solo jusqu’alors, son intégration au sein de « Rival Sons » est une véritable bénédiction pour lui comme pour la bande. En effet, la puissance et la singularité de sa voix conjuguée à l’atmosphère old school taillée par l’instrumentale est une véritable bénédiction pour les mélomanes que nous sommes.

Avec un style bien singulier qu’est le blues rock inspiré de « Led Zeppelin« , « The Animals« , « Rival Sons » fit un tolet sur la Valley du Hellfest édition 2016 ; succès renouvelé en 2022 sur la Mainstage. Qualifié de retro car évoquant le style blues rock des années 50-60, « Rival Sons« , c’est notamment plusieurs titres inoubliables comme « Electric Man » ou « Open My Eyes« . A l’heure actuelle, ils comptent à leur actif 9 albums dont « DARKFIGHTER », la belle petite perle sortie le 2 juin dernier. Décryptage d’un album à ne pas rater cette année.

TITRES DE L’ALBUM



1. Mirrors
2. Nobody Wants to Die
3. Bird in the Hand
4. Bright Light
5. Rapture
6. Guillotine
7. Horses Breath
8. Darkside

DARK SIDE OF THE BLUES

Ambiance tamisée, orgue électronique à mi-chemin entre « Riders on the storm » et un concert de gospel. Ces 45 secondes d’intro nous ferait presque croire que le premier titre de « DARKFIGHTER » va nous imprégner tranquillement quand brusquement, sort la guitare ! « Rival Sons » nous rappelle alors au bon souvenir de « Electric Man« . La voix du chanteur, tantôt trainante, à la limite du contre-temps semble en écho avec l’orgue fantasmagorique qui rythme le morceau tout du long. Autant dire que cette entrée en matière est une pure réussite. Sa performance vacillante tel une flamme dans le vent révèle d’emblée ce dont il est capable.

L’enchainement se fait brutal sur « Nobody wants to die« , complètement décalée de sa prédécesseur par le changement de ton hautement plus « Led Zeppelin » dans le riff. « Rapture » plus tard dans l’album s’inscrira aussi dans ce mouvement, à la blues et plus posé cette fois.

Nouvelle rupture et retour au calme grâce au banjo de « Bird in the Hand« , sortie en single quelques temps avant l’album pour nous mettre l’eau à la bouche. Country-side avec cette nouvelle chanson particulièrement réussie, si ce n’est la meilleure de l’album. L’ambiance far west est d’autant plus pesante par la guitare rythmique saccadée. « Bright Light » conserve cette ambiance mais en version vieux bar américain avec sa réverb. Le blues est complètement imprégné dans ce titre, de surcroit par son chant en forme de complainte.

Reprise sur les chapeaux de roue, empreinte grunge avec « Guillotine« , qui se révèle être une autre belle petite réussite. Toujours inscrit dans la lignée de ce que « Rival Sons » a de mieux à nous offrir, le titre propose une petite ambiance « Anastasia » de Myles Kennedy et Slash version blues.

« Horses Breath » et « Darkside » par leur ambiance plus intimiste, voir presque murmurée pour « Darkside » s’impose en véritable retour au calme. Voir trop calme, les rendant malheureusement un peu oubliable face aux petites beautés électriques présentées précédemment. Peut-être parce que ce sont les titres les plus longs de l’album avec le curseur qui dépasse les 6 minutes? C’est un peu dommage car surement qu’elles ont de beau aspect à apporter à cet album, mais leur placement en fin d’album les fait complètement passer à la trappe, les rendant un peu longue à l’écoute. 

En définitive, après nous avoir bien teasé, « Rival Sons » a su se montrer digne des espérances. « DARKFIGHTER » s’inscrit en véritable héritier des précédents albums. Qu’ils s’agisse de blues, country ou de rock pur et dur, les musiciens se montrent doués d’une véritable adaptation à la limite de la polymorphie. Il est au final complexe de définir un ou quelques morceaux à retenir sur l’album tant la diversité et la qualité est bien présente. Reste que même si l’attente a été longue depuis leur album précédent en 2019, « DARKFIGHTER » fait figure de réussite dans le palmarès de « Rival Sons« .

TOUR

Après une grosse tournée aux Etats-Unis, « Rival Sons » revient en Europe dès octobre 2023 dont 3 dates exclusives en France !

    • 13-14/10/23 : The Roundhouse, Londres
    • 14/10/23 : Newcastle Upon TyneNewcastle
    • 16/10/23 : Barrowland Ballroom, Glasgow
    • 17/10/23 : 02 Academy Birmingham, Birmingham
    • 18/10/23 : Manchester Academy, Manchester
    • 26-20/10/23 : Corn ExchangeCambridge
    • 21/10/23 : O2 Academy Bristol, Bristol
    • 22/10/23 : O2 Guildhall Southampton , Southampton
    • 24/10/23 : La Carrière, Nantes
    • 25/10/23 : Le RadiantLyon
    • 27/10/23 : L’Olympia, Paris
    • 28/10/23 :Les Docks, Lausanne
    • 29/10/23 : Alcatraz, Milan
    • 31/10/23 : Gasometer, Vienne
    • 1/11/23 : X-TRAZurich
    • 2/11/23 : Theaterfabrik, Munich
    • 4/11/23 : Lucerna Music Bar, Prague
    • 5/11/23 : Stodola, Warsaw
    • 6/11/23 : B17Poznan
    • 8/11/23 : Astra Kulturhaus & Huxleys Neue Welt, Berlin
    • 9/11/23 : Melkweg, Amsterdam
    • 10/11/23 : Die Kantine, Cologne
    • 12/11/23 : Ancienne BruxellesBruxelles
    • 13/11/23 : Grosse Freitheit 36, Hamburg
    • 14/11/23 : Grey Hall, Copenhague

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DARKFIGHTER

par Rival Sons

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