Danny Case : le Blackout de From Ashes To New

From Ashes To New sort son nouvel album Blackout le vendredi 28 juillet 2023. A cette occasion nous avons pu échanger avec le chanteur Danny Case. L’acolyte de Matt B, qui s’occupe des parties plutôt rap, s’occupe des passages chantés voir criés sur les morceaux.

Pozzo Live : Votre nouvel album Blackout s’apprête à sortir alors que votre premier single Heartache a été publié il y a un an. Quand à commencé l’écriture de cet album ? 

Danny Case : Nous avons  commencé à travailler sur cet album au début de 2021, vers mars environ. C’était un peu le plus tôt possible, étant donné que les confinements étaient en train de se lever dans notre région. Les gens ont enfin pu se retrouver ensemble et voyager un peu. Nous avons donc commencé à travailler début 2021, et en fin de l’année l’album était complètement terminé. Nous l’avons enregistré en été, puis nous y sommes retournés à la fin de l’automne, au début de l’hiver, et nous l’avons terminé, et il a été complètement terminé à la fin de 2021. Il a mis du temps à arriver, nous sommes impatient de le sortir.

Pozzo Live : Ce n’est pas trop frustrant d’attendre tout ce temps avant de sortir l’album ?

Danny Case : C’était vraiment long on a cru qu’il n’allait jamais sortir [rires]

Pozzo Live : Est-ce la pandémie vous a fait avoir de nouvelles façons d’écrire ? De vous retrouver ? Ou bien tout est « redevenu comme avant » ? 

Danny Case : C’était à peu près la même chose que nous faisons toujours.
Nous nous sommes retrouvé avons écrit avec quelques personnes. Puis nous sommes allés en studio avec les producteurs avec qui nous travaillions et avons commencé à créer l’album.
Il n’y avait rien de trop différent à propos de cette partie, mais je pense que les paroles de l’album ont été influencées par tout ce qui se passait à l’époque. Mais oui notre processus d’écriture était à peu près le même.

Pozzo Live : Après la « Panic » [album précédent] vous êtes maintenant parti en « Blackout » avec des « Nightmare » [single récent]. Vous semblez toujours vous battre avec vous même.

 

Danny Case : Ouais, il y a beaucoup de paroles plus sombres sur et album. Il traite des relations personnelles ou simplement de l’état du monde et des choses qui se passent dans le monde. Donc, à certains égards  il se concentre sur tout ce qui se passe dans le monde, mais il se concentre également sur les relations personnelles et les choses que nous pouvons associer à la vie personnelle de quelqu’un. Il y a un peu de ça.

Pozzo Live : Est-ce que l’amusant clip de Hate Me Too est une façon salvatrice de passer outre des paroles un peu dures ? (Même si un passage du clip n’est pas si amusant que ça)

Danny Case : Ouais, je pense que c’était ce que nous voulions faire, quelque chose de stupide et un peu fou. Je ne sais pas à quoi nous pensions, mais nous voulions nous amuser avec ça et nous voulions que ce soit scandaleux et extravagant. Et je pense que nous avons définitivement accompli cela. C’était un clip amusant.

Pozzo Live : C’est complètement ça, parce-qu’on vient de le dire vous avez des morceaux aux titres et aux paroles assez durs. Et malgré cela on se rend bien compte, notamment sur vos réseaux, que vous avez tout de même envie de vous amuser. Et c’est ce qu’on retrouve dans ce clip.

Danny Case : Oui je pense que c’était un contraste cool d’avoir une chanson sur quelque chose de sérieux, mais d’avoir ensuite une vidéo humoristique moins sérieuse.

Pozzo Live : Vous avez sorti 5 singles, pratiquement la moitié de l’album. Est-ce que vous pensez que les plateformes poussent vers la fin du format album tel qu’on le connait ? Ou bien est-ce une autre façon de le promouvoir ?

Danny Case : C’est une question difficile. Il est difficile de dire quel sera l’avenir de la musique, qu’il s’agisse de streaming pur ou de multiples modes de consommation. Mais si vous regardez les disques vinyles, il y a des gens qui en achètent encore, et c’est plus ou moins devenu quelque chose de plus populaire ces derniers temps. Donc, vous avez des albums, vous avez des vinyles, puis vous avez votre streaming.

Je pense qu’en fin de compte, la plupart des gens vont utiliser le stream, mais je pense toujours qu’il y aura des mélomanes qui voudront avoir un objet physique du groupe qu’ils aiment. Et je pense que beaucoup de gens qui aiment la musique peuvent comprendre cela. Donc  pour moi il y a encore de la place pour un certain type de forme physique de musique. Je ne sais pas nécessairement à quoi cela ressemble, mais je pense que ce sera encore là pendant longtemps.

Pozzo Live : J’aimerais parler un peu de la pochette de l’album qui est hypnotisante. Sur Panic vous aviez opté pour une photo de vous, mais vous voici revenu à une pochette plus fictive. D’où vous vient-elle ? 

Danny Case : Quand nous avons écrit l’album, nous en étions aux premières étapes, mais nous avions une idée de ce que nous voulions en faire. Armageddon était l’une des premières chansons. Nous étions en train de créer cette chanson et nous nous sommes dit que nous tenions quelque chose. Nous sommes dit que nous pourrions presque faire de cet album ou appeler comme un préquel de notre premier album, Day One. Day One montre un enfant sur une nouvelle planète qui regarde l’ancienne alors qu’elle est détruite et s’effondre.

Nous avons donc pensé que nous pourrions peut-être faire en sorte que celui-ci vienne avant Day One et montrer au gamin de l’ancienne planète qu’il cherche la nouvelle alors que l’apocalypse se produit, en gros. Et puisque la chanson sur laquelle nous travaillions s’appelait Armageddon, nous avions initialement prévu d’appeler l’album Armageddon.
Nous trouvions que cela allait vraiment bien. Et l’album est vraiment heavy, ce que le groupe n’a pas fait depuis un moment, du moins pas autant.
Et avec le sujet de l’album, nous avons pensé qu’il fallait un visuel artistique pour résumer rapidement le concept. Et c’est donc de là que ça vient.

Pozzo Live : Un mot sur votre collaboration avec Matty Mullins de Memphis May Fire sur Until We Break. Est-ce que vous souhaitiez travailler avec lui dès le début ? Est-ce qu’en écrivant la musique vous avez pensez à lui ? 

Danny Case : La chanson était à peu près terminée. Et nous savions que nous voulions un featuring. Nous préparions une tournée avec eux, et donc nous sommes allé le voir : « Hey viens poser ta voix sur la chanson ». Et il était partant pour ça. Il a fait un excellent travail. Je pense qu’il apporte une dynamique cool à la chanson. Et donc nous sommes allés en tournée ensemble et nous avons sorti cette chanson et tout s’est enchaîné et c’était vraiment cool. Il est l’un de nos amis proches dans l’industrie. Donc c’était génial de l’avoir dessus.

Pozzo Live : Je sais que c’est la remarque classique, mais clairement l’Europe vous attends les gars [Ndlr : Aucune tournée en Europe en 10 ans d’existence, seulement une date en Allemagne et deux au Royaume-Uni en 2016].

Danny Case : Oui, nous espérons y venir cette dans l’année à venir. Nous avons certaines choses que nous essayons de mettre en place. Nous cherchons activement à venir là-bas. À l’heure actuelle, nous envisageons peut-être quelque chose au printemps, mais ce n’est pas garanti. Il y a beaucoup de choses qui doivent se décider en coulisses et des offres après nous avons fait tous ces trucs du business. Nous ne savons pas si cela va nécessairement fonctionner, mais nous essayons de le faire en ce moment. Et nous espérons que si nous ne venons pas au printemps, nous viendrons en été et ferons des festivals ou autre, mais d’arriver à jouer. Mais nous sommes absolument d’accord, nous avons l’Europe en tête.

Pozzo Live : Quel groupe ou artiste conseilleriez-vous à Pozzo Live d’interviewer ensuite ? 

Danny Case : Oh, c’est une bonne question ! Je dirais… je vais devoir y aller avec mon groupe préféré, Avenged Sevenfold ! Ils viennent de sortir un nouvel album. Ils refont enfin des concerts, ce qui est vraiment excitant.
Ils seraient certainement un groupe génial à interviewer.

Merci à Danny pour son temps et merci à Kinda Agency. Retrouvez également notre review de Blackout.

Photos du groupe : Jeremy Saffer
Photo de Danny provenant de sa page Facebook

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