Retrouvez notre interview de Hopes Of Freedom ci-dessous !

Pozzo Live : Comment présenterais-tu Hopes of Freedom à quelqu’un qui n’a jamais entendu parler du groupe ?

Lucas : Hopes of Freedom est un groupe de Power Folk Metal, qui mélange l’énergie et la puissance du Power Metal à des mélodies et des atmosphères celtiques. On essaye vraiment de jouer cette carte celtique qui se marie parfaitement au Power Metal, grâce à l’utilisation de cornemuse, uilleann pipes (cornemuse irlandaise), flûte, violon. Mais sans pour autant forcer quoi que ce soit. Certains morceaux sur le nouvel album sont par exemple purement Power Metal, sans touche celtique.

 

Pozzo Live : Où   se sont connu les membres du groupe ?

Loris : J’espère que tu ne t’attends pas à quelque chose de croustillant parce que Hopes of Freedom c’est d’abord un assemblage d’amis de lycée et de pote de conservatoire. Rien de plus classique, rien de foufou, j’avais prévenu !

 

Pozzo Live : Avez-vous une formation musicale ou bien êtes-vous autodidactes ?

Lucas   : Nous avons tous une formation musicale que ce soit en conservatoire ou en associatif. Ca reste un bagage très utile, que ce soit pour communiquer entre nous ou pour aller chercher certaines sonorités.

 

Pozzo Live : Vos trois albums forment une trilogie racontée à l’envers, pourquoi avoir choisir ce sens plutôt que l’ordre chronologique ?

Loris : Toute ressemblance avec une saga de l’espace dans une galaxie lointaine, très lointaie est parfaitement fortuite !

A la sortie de « Hopes of Freedom » en 2012, notre objectif était la sortie de l’album sans se projeter vers le futur du groupe. On a pensé ensuite à une trilogie, ça nous semblait abordable et ça permettait de nous donner un axe de progression clair en restant sur la même lignée musicale.

Lucas : Ça permet aussi d’agrandir la connaissance de l’univers. Par exemple, dans le 1e album, le héros était guidé par une Voix Sacrée. Oui, très bien, mais qui est cette voix, pourquoi aide-t-elle le héros, etc ? Le 2e album parle donc l’histoire de cette voix. Et le 3e album part donc de là où tout a commencé,

Loris : Et puis c’est aussi ce qu’on aime faire, on a été biberonné au « Seigneur des Anneaux » et autres sagas du genre alors forcément ça laisse des traces.

Mais pourquoi avoir choisi de raconter cette trilogie à l’envers ? Par pur parti pris ! On avait envie de s’essayer à cet exercice qui au passage tord vite le cerveau, surtout quand on se replonge dans l’histoire plusieurs mois voir années plus tard.

 

Pozzo Live : Comment vous sont venu les idées concernant l’histoire ? Aviez-vous déjà écrit d’autres histoires avant de faire de la musique ?

Lucas   : Quand nous avons commencé à écrire les premiers morceaux au début de l’histoire du groupe, il nous a vite semblé naturel de partir dans cet univers Heroic Fantasy, qui nous était cher. Pour ma part, j’ai été bercé avec le Seigneur des Anneaux et j’ai ensuite continué à découvrir différents univers de fantasy à travers le cinéma, la littérature, les jeux vidéos, ce qui a rendu complètement naturel l’écriture de fantasy pour nos paroles. J’avais déjà commencé à  écrire quelques petites histoires étant plus jeune… mais c’est très oubliable 😉

 

Pozzo Live : Peut-on s’attendre à une nouvelle trilogie sur le même thème après celle qui vient de s’achever ?

Loris : Avec nous, vous pouvez vous attendre à beaucoup de choses ! Mais est-ce que pour autant on sait de quoi sera fait le futur de Hopes ? Aucunement. Ça peut partir dans tous les sens. De l’acoustique ? Du Power Western ? Des sonorités spatiales ? Du Jazz ?! Je ne sais pas, mais on fera ce qu’on aime faire !

 

Pozzo Live : Le nouvel album est celui qui vous a demandé le plus de préparation. Est-ce donc celui que vous trouvez le plus abouti et dont vous êtes les plus fiers ?

Lucas   : Absolument. C’est l’album sur lequel nous sommes allé le plus loin à tous les niveaux. Dans l’écriture des morceaux, dans la préparation pré-studio, dans les performances que ça a demandé pour l’enregistrement. Nous avons également été très bien entourés. Nous avons passé encore plus de temps en studio avec Franck Dhotel. De son coté, Alexandre Chaigne a fait un travail sublime sur la pochette. Le mixage et le mastering a été fait par Max Morton, qui bosse notamment avec Jinjer. Tout ça fait que nous sommes donc très fiers de cet album et très impatients de le défendre sur scène.

 

Pozzo Live : La période de la COVID a été fructueuse musicalement parlant. En avez-vous profité pour travailler ensemble sur les concerts qui allaient venir ensuite ?

Loris : La période de pandémie nous touche surtout actuellement, maintenant que l’album est sorti. Lorsqu’il est arrivé nous étions en fin de phase de création et en début d’entrée en studio, alors elle ne nous a pas réellement touchée. Aujourd’hui ça se complique, on brûle d’envie de présenter nos nouveaux morceaux sur scène. On est très fier de cet album et c’est difficile d’être freiné de manière si aléatoire et imprévisible dans notre soif de rencontrer le public et de leur présenter « Light, Fire & Iron ».

 

Pozzo Live : Vous avez fait la première partie d’Ultra-Vomit, quelles sont tes impressions sur cette expérience ?

Lucas   : C’était une expérience de dingue. Nous étions vraiment en territoire inconnu, au bout de la Bretagne. Nous n’avions jamais joué dans ce coin et évidemment le public était là pour Ultra Vomit. Nous venions de sortir notre nouvel album une semaine avant et ce concert avait donc des airs de crash test. Et ce fut très positif   ! Les gens sont entrés très vite dans notre univers et ont été très réceptif sans hésiter à participer lorsqu’on faisait appel à eux. Ce fut donc une très chouette expérience qui nous motivé à bloc   !

 

Pozzo Live : Quel groupe ou artiste Pozzo Live devrait interviewer après toi ?

Lucas  : Orkhys, un groupe de Paris. Ce sont des copains avec qui on est en train de préparer une mini-tournée, avec Adaryn également.

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