L’ambiance festive est de retour : le soleil, les cafés en terrasse, les concerts extérieurs… En bref, beaucoup d’éléments qui donnent très envie de sortir de notre caverne hivernale. Mais il manquait un petit quelque chose pour que cette saison en approche soit parfaite : l’album des Agités du bocal. 

Après de nombreux concerts à donner le sourire à leurs auditeurs, le groupe normand nous présente “Séance duvet”, pour faire le plein de vitamine D. Léonard et Thibaut se livrent à notre plus grand plaisir sur la sortie de cet album et sur leur parcours musical.

Pozzo Live : Salut les Agités du bocal ! Comment allez-vous ? 

 

Léonard : Comme après une bonne répétition !

Thibault : Ça va très bien. On est très heureux de la sortie de l’album, de la répétition qu’on vient de faire, et des concerts.

 

Pozzo Live : Pouvez-vous tout d’abord vous présenter ? 

 

Thibault : Léonard c’est le guitariste chanteur des Agités du bocal, aussi parolier compositeur à ses heures perdues et c’est une belle personne. Si tu veux d’autres informations il chausse du 36.

Léonard : Thibaut est le guitariste des Agités du bocal, parolier à ses heures perdues. Beaucoup d’heures perdues, mais des heures de gagnées aussi très certainement. Il chausse du 46 et est adepte de la polaire.

 

Pozzo Live : Pourquoi “Les Agités du Bocal”? 

 

Léonard : On fait de la chanson française humoristique, dans la lignée des groupes comme “Les Trois Fromages”, “Les Fatals Picards”, qui ont une étiquette rien que sur le nom de leur groupe.  Leur nom d’artiste dit  “tiens on va passer une bonne soirée et bien rigoler”. On trouvait que “Les agités du bocal” était tout à fait cohérent avec le style qu’on représente sur scène et sur nos albums. C’était représentatif du côté festif et comique, dans la tradition de nom de groupe assez sympa et rigolo en France. 

 

Pozzo Live : Vos chansons ne peuvent que donner le sourire. Comment vous vient l’inspiration pour vos musiques ? 

 

Thibaut : L’inspiration nous vient grosso modo de tout ce qu’on peut voir dans les médias. De tout ce qu’on peut constater dans la vie. Tout ce qui peut nous prêter à rire ou parfois à nous heurter. On essaye de la digérer à la sauce “Agités du bocal” et on en fait un traitement qui nous permet à la fois d’en parler, et d’en rire un peu (même si parfois ce ne sont pas des sujets amusants). C’est notre traitement de l’information en tant que personne de 26 à 30 ans.

 

Léonard : Oui. Soit on a un thème à fond dans l’humour (on pousse les curseurs à fond et on rigole), soit on prend des thèmes un peu plus compliqué où on utilise l’humour pour créer du décalage. C’est pas forcément pour faire de la parodie, c’est plutôt pour trouver un moyen d’en rire. Faire en sorte que ce soit festif et passer un bon moment quand même.

 

Thibault : Parfois ça peut être des formules aussi. Un thème avec une formule qui nous fait rire, comme par exemple avec notre musique “Crime solidaire”. On a entendu à la radio l’appellation “crime solidaire” pour un fait divers. On s’est dit “Ce sont quand même deux mots qui ne vont pas bien ensemble, on peut peut être faire quelque chose avec ça », et voilà. 

 

Pozzo Live : Et si on prend l’exemple des « Voitures sans permis », comment ça vous est venu à l’idée ? 

 

Thibault : Ah les voitures sans permis… Là c’est presque plus un coup de gueule que quelque chose qu’on aurait remarqué au quotidien.

Tu pars du travail, t’as juste envie de rentrer chez toi. Mais finalement tu te retrouves derrière une voiture sans permis. Pendant ce temps d’attente, t’as le temps d’écrire ta chanson dans ta tête. 

 

Pozzo Live : De quels groupes vous inspirez-vous ? 

 

Léonard : Y en a plusieurs, typiquement les Fatals Picards, les Trois Fromages, au Bonheur des dames, Elmer food beat, Ultra Vomit, Oldelaf… Que ce soit rock, punk, ou autre ça nous importe peu car on aime bien tous les styles. On aime bien jouer de tout et avoir différents styles dans nos musiques. 

 

Thibault : Après nous en tant que personne, on écoute aussi des musiques qui ne sont pas que humoristique évidemment. On a tous un style différent qu’on intègre bien dans le groupe. On n’hésite pas à passer d’un style à l’autre. 

 

Pozzo Live : Vous avez sorti votre nouvel album le 25 mars dernier, en proposant aux normands une Release Party à l’Arcade ! Pouvez vous nous parler de l’organisation de cette soirée spéciale ? 

 

Léonard : C’était super bien. On voulait faire un concert pour la sortie de l’album, en faire un évènement un peu particulier et privilégié avec toutes les personnes qui nous suivent déjà et inviter les personnes qui ne nous connaissent pas à venir nous découvrir à un bel évènement.

Quand on a réfléchi rapidement où on pouvait le faire, dans quelle salle on pouvait avoir des conditions chouettes, l’Arcade nous est venu assez rapidement en tête. C’est une très belle salle de 400 personnes. Notre expérience avec l’Arcade a été très positive, les gérants sont très bienveillants. On a pu proposer le projet au directeur de la salle et à l’équipe assez vite, donc l’organisation a été facile. L’équipe nous a super bien accueilli, ils sont tous adorables. 

 

Thibault : Ce qui a vraiment été plaisant, c’est que non seulement ils ont accepté qu’on fasse la Release Party chez eux, mais ils nous ont aussi proposé une résidence. Cela nous a permis de mettre en place un set destiné à cette soirée là et on a pu travailler avec un ingénieur lumière. Habituellement on travaille juste avec notre ingénieur son Adrien Gaillat, qui s’occupe également de notre album. Cette fois on a aussi travaillé avec Corentin Recher pour la création lumière pendant une semaine en vue de notre release party.

 

Léonard : Le concert s’est super bien passé, nombreux ont répondu présent, ceux qui nous ont accueilli à l’Arcade étaient contents, à priori nous avons tous passé un bon moment. 

 

Thibault : On est très content également de l’accueil du public. La légende dit qu’il y a eu un décollage en parapente durant le concert. 

 

Pozzo Live : L’album en question, s’intitule séance duvet, toujours dans le jeu de mot ! Pouvez-vous nous en parler ? 

 

Thibault : Attends parce qu’il faut que je me rappelle de mes bêtises… Alors parlons de séance duvet. A la base on avait un peu envie de partir sur un esprit de “on se réunit tous autour d’un feu de camp à se raconter des histoires différentes” car les chansons de l’album racontent plein d’histoires. Cette image nous est venue vite. Mais en même temps on ne voulait pas paraître pour un groupe de folk, donc on s’est dit qu’on n’allait pas tous se mettre autour d’un feu. Et en même temps, du fait qu’il y a plein d’histoires délirantes on s’est dit que ça pourrait être rigolo de rapprocher ça à une consultation psy.

 

Léonard : Du coup on a fait un mic-mac de la séance de quelqu’un qui a des choses à raconter, et du délire du feu de camp. Donc on s’est dit séance duvet. Le jeu de mot avec le duvet/d’uv est venu très vite après.

 

Thibault : Ce qui nous faisait rire c’était le rendu visuel que ça pouvait avoir, un mélange d’un gars qui se fait une séance de psy en duvet en se faisant bronzer. T’as bien compris qu’on aime bien faire des choses décalées, là y a un espèce de décalage qui nous a fait marrer. 

 

Pozzo Live : Il y a des musiques dans celui-ci, que nous connaissions déjà en tant que spectateur fréquent de vos concerts, quel plaisir de pouvoir les avoirs sur les plateformes de streaming et en format physique ! 

 

Léonard : Merci beaucoup ! On jouait la plupart des morceaux en live effectivement ces dernières années, mais ça n’était jamais sorti en album, en ep ou quoi que ce soit. Donc l’idée était de se dire “on veut que ces chansons aient leur album, qu’elles aient leur espace sur les plateforme d’écoute, que ça ai une véritable existence”.  C’était le gros challenge de cet album : faire un travail de réarrangement des titres, qu’il y ait de la nouveauté, des surprises, de bien trouver l’ordre des chansons, avoir un album qui tient la route. C’était un jeu d’équilibriste de trouver comment assembler toutes ces chansons et aller plus loin. Si on prend l’exemple de notre chanson Jean Pierre Coffe, ça fait quelques années qu’on la joue en live, on s’est demandé comment lui redonner un coup de nouveauté donc on lui a ajouté du gospel à la fin.

Léonard : On a aussi pu rajouter des cuivres sur notre musique Miss Méteo… C’est un avantage de pouvoir revoir ces musiques en studio. 

 

Thibault : Pour voir ça d’une façon plus terre à terre, mettre nos musiques sur les plateformes de streaming, c’est aider nos morceaux à les faire vivre, auprès de public qu’on ne peut pas toujours toucher de par la frontière physique.

 

Pozzo Live : Si je ne me trompe pas, il y avait eu le covid juste après votre premier ep…

 

Léonard : Notre dernier ep “En blablacarpe” date de 2019, on a été un peu arrêtés en 2020 avec le covid, donc on s’est servi de la pandémie pour réfléchir à ce qu’on pouvait faire de nos musiques, quelles chansons on choisit, combien on en met… Il fallait qu’on ait des objectifs pour repartir après le confinement. 

 

Pozzo Live : Un album de 15 titres, qui dure 59min33 pour être précis, ça a dû vous demander beaucoup de travail, c’est votre plus gros album jusqu’ici ! Quelles sont les musiques que vous préférez de cet album ? 

 

Léonard : A titre personnel je ne saurais pas trop dire. Un truc que je trouve intéressant vis à vis de cet album, c’est que toutes les personnes qui nous connaissaient d’avant, qui nous font des retours sur l’album, ont quasiment tous leur chanson ou leur top 3, et il est différent à chaque fois. Je trouve ça cool, peu importe le style musical qu’une personne est amenée à écouter, le public trouve son bonheur dans ce qu’on fait. Ça va des “Genoux mou” une balade, à “Internet” une musique plus pop rock, à “Tattoo raté” notre morceau qui est le plus costaud de l’album, à “Jean-Pierre Coffe” qui termine en gospel… L’album pourrait être difficile à apprécier mais ça semble bien passer. Voir les “différentes chansons préférées” et pas toujours la même comme un single nous prouve qu’on a réussi notre album. 

 

Thibault : C’est aussi plaisant de voir que nos musiques ne nous appartiennent plus et appartiennent aux gens. On laisse les gens s’emparer de ce qu’ils veulent dans cet album. Si je devais en donner une, ça ne serait pas une que je préfère vis-à-vis du rendu, mais vis-à-vis de l’expérience du studio. Ca serait Jean Pierre Coffe, par rapport au moment qu’on a passé en Studio. On a invité tous les copains pour faire les chœurs. Le côté collaboration, plus le fait d’être tous ensemble en studio avec l’ambiance que ça peut implique, à rendu ce moment très sympa. 

 

Léonard : Moi j’en donnerai pas une car c’est trop compliqué, mais j’en donnerai deux dans des styles radicalement différents, car j’aime bien la manière dont elles s’enchaînent. Ca serait Tattoo raté, et Bleu comme une orange. Car c’est un morceau hard qui enchaîne sur une valse manouche qui parle d’un sujet bien engagé et complexe, et l’écart stylistique à l’image de l’album. 

 

 

Pozzo Live : Vous avez sorti trois clips pour cet album, tout d’abord “les élections” il y a un an. Pouvez-vous nous parler de la création de celui-ci ?

 

Thibault : Alors… On s’est dit que ça serait une bonne idée de sortir un clip d’un morceau qui s’appellerait les élections en période électorale… Ça nous faisait rire, et nous permettait de nous moquer gentiment des grandes promesses que chacun pouvait faire.

Thibault : Quoi de mieux pour se moquer, que de prendre les traits des candidats du paysage politique. Ca, c’était le speech de base, en se disant “franchement super idée, énorme”.

Après, dans les faits, on est très content du rendu du clip on a bien rigolé en le faisant, d’ailleurs on embrasse Norman Coast qui a fait ce clip. Mais au niveau de la diffusion, on avait mal anticipé le fait que tout ce qui fait partie du domaine de la promotion et des réseaux sociaux en période électorale : il ne fallait pas faire ça (rire). Ce morceau a été plutôt bien pris par les gens qui l’ont vu, mais on n’a pas atteint tous nos objectifs au niveau diffusion parce qu’il y a eu une forme de bridage des plateformes. 

 

Léonard : Les plateformes sont parti du principe qu’étant donné que le morceau s’appelait “Les Elections”, ça donnait un point de vu politique. Donner un point de vu politique, pendant les élections, bah c’est pas très mis en avant… On a mal joué notre coup on s’est dit “on est des génis!” et en fait non. On a tenté mais ça a fait l’effet inverse. On apprend toujours. 

 

Pozzo Live : Il y a deux mois vous avez sorti le clip “internet”, on ne vous arrête plus ! Pouvez vous également nous en parler ? 

 

Léonard : Ca parle d’internet et c’est réglo. Plus sérieusement, on fait typiquement partie de la génération qui a connu l’avènement d’internet, on est un peu né avec internet. C’était assez facile et rigolo de prendre ce sujet en se demandant “qu’est ce qui existe sur internet ? Qu’est ce qui peut être de l’ordre du n’importe quoi, du « meme »”, prendre tous ces événements anecdotique d’internet référencés, et les énumérer.

 

Léonard : Il y a 1 milliard de choses qui se passent sur internet, et 1 milliard qui nous dépassent. C’est notre culture alors nous avons fait une chanson pour en parler. On la voyait un peu comme une chanson single par la phrase “Bienvenu au pays merveilleux de l’internet, aller vient on est bien on fait la fête”, qui a aussi ce côté “Bienvenu sur notre album, Bienvenu chez les agités du bocal. On va vous raconter plein de choses référencées, parfois absurdes, parfois très ancrées dans le réel. Mais nous sommes tous là pour passer un bon moment”. 

Thibault : C’est l’énumération de tout ce qu’on a vu sur internet. On dit pas que c’est bien, on dit pas que c’est mal, mais on les montrent car elles existent. Tout existe sur internet.

 

Pozzo Live : Et enfin, vous avez sorti le clip amusant de « Crime solidaire » le 12 mai dernier !

 

Thibault : On a beaucoup rigolé à le faire. On a eu le plaisir de travailler avec des acteurs pour la première fois car nous avons fait ce clip avant  celui d’Internet. D’ailleurs on les remercie, Philippe, Greg et Louis. On espère que le clip sera un support qui permettra de comprendre encore mieux la chanson.

Léonard : On voulait vraiment donner un petit côté « feel good » et parler d’entraide. C’est ce qu’on a voulu refléter avec ce clip de « zouk engagé » comme on aime le dire. C’est très ensoleillé, on l’avait tourné l’été dernier, c’est notre clip estival disons.

Thibault : On a encore fait appel à la boîte Norman Coast pour la création de ce clip. Comme toujours ils ont assuré. Pour l’anecdote : on a tourné le clip chez le réalisateur qui venait d’arriver dans sa toute nouvelle maison.

Léonard : A chaque fois ils sont cools, on arrive avec des idées assez globales sur ce qu’on veut raconter comme histoire, et ils rajoutent toujours de superbes idées.

Thibault : On est vraiment sur la même longueur d’onde qu’eux donc c’est vraiment sympa.

 

Pozzo Live : Quel serait le featuring parfait pour vous ? 

 

Thibault : Si on est réaliste, ça pourrait être hasta siempre, ça serait sympa.

Léonard : Oui ce sont des bons gars. Après dans nos rêves les plus fous…

Thibault : Oui… (rire) Si on cherche dans nos rêves les plus fous, l’interview va durer 45 minutes. 

 

Pozzo Live : Quels sont vos meilleurs souvenirs de scène ?

 

Léonard : Il y en a plein, tous les weekend ce sont nos meilleurs souvenirs. 

Les agités du bocal : concert

Thibault : J’avais trois réponses, la première réponse c’était “oh mais chaque concert est exceptionnel!” comme tu viens de faire. Après dans les dates exceptionnelles, la première qui remonte à loin c’était quand même la Cigale. Ensuite celui à l’Arcade avec la sortie de l’album. Mais il y a une date en particulier…  Juste avant l’Arcade, on a eu la chance de faire la première partie des Fatals Picards. A titre personnel c’était un rêve de gosse donc on ne va pas bouder notre plaisir. 

 

Léonard : Je suis foncièrement d’accord avec tout ce que tu viens de dire. On est partie sur la route tous les weekends à jouer partout. Il y a autant de belles salles que de festival, des concerts en bar, et tout est toujours trop bien. Chaque concert a une volonté de rassemblement et de partage. C’est vraiment toujours bien pris par le public où qu’il soit, et ça créer des moments supers plaisant. Tous les weekends on prend plaisir à aller en concert. 

 

Thibault : En fait, la plus belle date, c’est la prochaine. 

 

Pozzo Live : Quelles ont été vos dernières découvertes musicales ?

 

Thibault : Les copains de Karlich, ou de Si Senior.

Léonard : Tricot combo ! On ne parle pas assez de Tricot combo en France. Ils font de la musique intéressante, et ils sont en tricot, c’est super cool. 

Thibault : On a eu la chance de partager une scène avec eux. On a passé une super bonne soirée, on les embrasse.

 

Pozzo Live : Vous parlez du choix vestimentaire du tricot avec tricot combo… Ca tombe bien, je comptais vous demander pourquoi avoir choisi le short de bain comme tenue de scène ? 

 

Léonard : Tout simplement parce qu’au début de la création du groupe, quand on se demandait “Quel nom on va prendre?” on s’est dit “Il faut avoir un visuel aussi ». « Il faut que ça claque, et que ça soit visuellement efficace, qu’il y ai quelque chose”.

On s’est toujours dis “on veut faire de l’humour” , mais on veut le faire bien, le mieux possible, « sérieusement ». Donc comment montrer aux gens, qu’on fait de l’humour, tout en restant sérieux ? Et bah on s’habille en short à fleur en bas, donc bonne ambiance, détente, et costume en haut. Mi banquier, mi maitre nageur. On s’est dit que ça faisait un bon mic mac. 

 

Thibault : Et visuellement c’est percutant. Y a des gens qui passent parfois sans voir tout le concert et qui se souviennent de nous comme les mecs en « costards tongues »… C’est pas mal pour l’export. 

 

Quel groupe vous nous conseillerez d’interviewer après vous ? 

 

Léonard : Tricot combo ! Ils sont trop marrant ! Il y a le groupe Si Senior aussi, c’est très bien. Ils ont fait notre première partie à l’Arcade pour notre release party. C’est un duo de guitare flamenco. Ils sont très fort et c’est très cool, il faut parler d’eux. 

Les copains de Karlish aussi, car il y a forcément des gens qui apprécient la musique compliquée. La musique progressive, le math rock. 

Thibault : Sinon les amis d’Hasta Siempre, ils sont marrant en interview.

 

Pozzo Live : Je vous remercie pour cette interview, et pour ce bon moment ! 

 

Léonard et Thibault : Merci à toi et à la prochaine avec grand plaisir. 

 

Vous pourrez retrouver les Agités du Bocal très prochainement aux dates suivantes :

 

 

 

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